Des caractéristiques exclusivement autoroutières en milieu péri urbain donne très souvent un caractère glauque.
Mais en implantant un transport en commun soigné, en ouvrant des équipements sur la voie, en plantant des arbres, en faisant muter le bâti (moins de hangars, plus de lieux d'emplois denses qui absorbent le bruit en premier rang, et d'habitats en deuxième rang), sans oublier des voies cyclables, le côté glauque s'amenuise.
Outre la douzaine de traversées dénivelées, plus d'une vingtaine d'autres carrefours pourraient être créés sur les 13/14 km de L. Bonnevay à partir de voies actuellement en impasse ou aboutissant sur des contre-allées du périph' .
Favoriser, outre le site propre TC, l'installation de lieux d'animation (restaurants, bâtiments culturels, services publics, commerces autres que concessionnaires automobiles et stations service, ...) dans ces nouveaux carrefours permettrait d'en développer le caractère
d'agrafes urbaines entre quartiers actuellement séparés.
Si tu ne le "sens" pas pour L. Bonnevay, remémore toi l'entrée dans Lyon de l'avenue Mermoz il y a qqs années,
ou, sur une plus petite échelle, essaie d'imaginer un futur civilisé pour le quai Perrache.
A+
nanar
"Si vous ne considérez pas le vélo urbain comme une partie de la solution pour l'aménagement des villes, vous êtes une partie du problème."