Salut
Je tente une petite analyse sur la circulation de tramways en voie unique :
Ca s'est pratiqué sans discontinuer sur des réseau étrangers, ça commence à se ré-envisager en France, mais beaucoups ici ont encore du mal à concevoir et admettre, et s'en font des "usines à gaz mentales".
Mais prenons un exemple :
Imaginons une voirie de banlieue de seulement 13 ou 14 mètres de large entre façades.
En banlieue c'est rarement du bâti continu : on a parfois cette largeur, puis un morceau où c'est plus large
parce que des bâtiments sont en retrait, puis étroit à nouveau, etc...
Sur 13 mètres de largeur, on peut faire :
trottoir 1,75 m + voies VP à 2 sens 6,50 M + voie tram 3 m + trottoir 1,75 m.
Pour croiser une circulation en sens inverse la voie de tram se déporte - en croisant à gauche - sur la voie de circulation VP contigüe, donc dans le même sens que les voitures.
Ou bien on installe les croisements quand les bâtiments sont en retrait.
Pour les stationnements, pareils :
Ils sont impossibles sur 13 mètres, mais on profite de la moindre "niche" pour installer quelques places.
Après tout si, en ville personne n'est sûr de pouvoir se garer juste devant sa porte,
on doit bien pouvoir négocier la même chose avec les gens en banlieue.
Pour l'exploitation :
Mettons en théorie une station (avec croisement) tous les 500 mètres,
et l'évitement mesure une centaine de mètres.
Il faut moins d'une minute à un tram "montant" pour aller d'une station A à la suivante B,
où il croise par la gauche un tram "descendant" qui va aussi mettre moins d'une minute pour aller vers A.
On s'accorde 30 secondes de stationnement
Donc 2 minutes et 30 secondes après le premier, un autre tram "montant" peut suivre le même chemin.
Il y a quand même un sacré paquet de trajets en banlieue où le trafic ne réclame PAS
une fréquence aussi élevée, surtout si on y met des trams de 43 m (ou plus).
Il ne faut pas se faire une montagne de l'exploitation en voie unique :
Si on savait faire il y a 110 ans quand les trams roulaient "à vue",
(ça pouvait faire problème les jours de brouillard ), on devrait pouvoir y arriver aujourd'hui.
Ou alors c'est qu'on est devenu très nul. :'(
Tout est question de "savoir exploiter", de professionnalisme.
Parmi les voiries de 13 mètres (et plus) avec linéaire de bâti NON continu, j'ai identifié par exemple
la Route de Strasbourg entre Saint-Clair et la ZUP de Rillieux (avec un tout petit étranglement à 10/11 m, éliminable, tout en haut, juste avant la ZUP)
A+
nanar