Salut
En Mairie centrale, du 8ème arrdt, de Venissieux et de Feyzin
Lors de l’AG de Lyon tramway le 15 mars 2006 , Michel Vandenbroucke déplorait que le Sytral n’aménage pas une liaison directe  
T2 /T4 à Jet d’Eau Mendès France pour permettre des services directs Venissieux – 
Perrache
Lucien Durand (ancien conseiller général et ancien membre du Sytral, mais aujourd'hui memebre de Lyon Tramway) a exposé en réponse les « points de vue  Sytraliens » - précisant 
toutefois qu’il ne les faisait pas complètement siens.
J’expose ces points de vue Sytraliens, et j’y ajoute des réponses que je 
n’ai pas eu le temps de faire, l’AG ayant été terminée à 20 h car une autre 
association prenait alors les locaux.
1/ L.Durand 
« Personne n’a réclamé cette liaison directe Etats-Unis Berthelot  lors de la 
concertation initiale début 2005 »
Réponse : 
Faux : j’ai personnellement demandé à B. Rivalta lors d’une réunion publique en 
mairie du 8ème en février ou mars si un changement de véhicules serait obligatoire à 
Jet d’Eau, et il m’avait répondu que des prolongations de services jusqu’à Jean 
Macé, pour une connexion avec le métro B, étaient envisagées.
2/ L. Durand
« Perrache est très encombré, le carrefour du Pont Galliéni rive gauche (où se 
retrouvent T1 et T2) est difficile, enfin un seul tramway à la fois est autorisé sur le 
Pont Galliéni »
Réponse :
B. Rivalta avait dit cela lors de la même réunion,  mais il avait évoqué la présence 
d’aiguillages de communication entre voies au tout début de l’avenue Berthelot (entre 
le Quai et la station « Espace Berthelot »)  pour effectuer le rebroussement du T4  
(et éviter tous les problèmes précités).
3/ L.Durand
« Les associations se font des illusions en pensant qu’un tramway sur 2 venant de 
Venissieux  serait justifié vers Perrache – Les études montrent que la demande 
serait  plutôt un rapport de 1 service (vers Perrache)  pour  5 services (vers 
Part-Dieu) »
Réponse :
Le fait de disposer des aiguilles pour assurer une connexion directe n’oblige en rien à 
répartir les services moitié-moitié.
N’oublions pas  surtout – qu’entre 2009 et peut être 2012 ou 2013 - le service Jet 
d’Eau – Part Dieu n’existera PAS, et qu’on contraindra 100 % des usagers à  une 
correspondance avec le bus  ou à 2 correspondances (T2 et MB)
4/ L.Durand
« Le trajet normal pour relier Minguettes à Part-Dieu ou Bellecour consiste à  
prendre le métro D à  la station Gare de Vénisssieux »
Réponse :
C’est faire tout de même peu de cas de tous les clients habitant entre cette station et 
Jet d’Eau Mendes France.
5/ L.Durand
« Le jeux complet d’aiguilles souhaité est un investissement important de l’ordre de 2 
millions euros »
Réponse :
Le Sytral considère donc qu’imposer pendant 3 ou 4 ans la correspondance 
obligatoire à 10.000 ou 15.000  personnes ne justifie pas un investissement de cette 
importance.
Il oublie aussi la perte de clientèle qui en résultera par rapport à une solution sans 
correspondance.
(Notez toutefois que le nombre de voyages augmentera, puisqu'UN déplacement est 
constitué de plusieurs voyages)
On notera que la Lettre LEA ( 
http://www.sytral.fr ) de Décembre 2005/Janvier 
2006   écrit (pages 8/9) « Les études ont incité le Sytral à opter pour une pose de 
rails sur ballast lorsque cela est possible. En effet il s’agit d’un matériau naturel qui 
garantit une grande stabilité des ouvrages, tout en offrant des avantages sur le plan 
économique mais aussi environnement. Il favorise l’infiltration des eaux dans le sol et 
constitue un absorbant naturel des bruits de roulement et des vibrations »
Alors - et j'avais aussi fait la suggestion en réunion publique début 2005 - pourquoi  
renoncer à ce type de pose sur des tronçons de T4 : Les 2 millions euros seraient 
vite retrouvés.  
Et qu’on ne nous dise pas que ce n’est pas possible sur des avenues de 50 mètres 
entre façades  (quand il y a des façades), ce serait se moquer .
Rappelons par ailleurs  que dans le même temps G. Collomb et M. Mercier  (voir Le 
Progrès du 10 mars 2006) décident de redynamiser  la réalisation du TOP, sans 
envisager de concession - donc sur fonds publics – et en envisageant au mieux 
l’équilibre d’exploitation, mais certainement pas la rentabilité de l’investissement. 
Et là, il ne s’agit plus de 2 millions d’euros, mais c’est encore l’argent de tous  les 
contribuables - pour utiliser un des arguments  favoris de B. Rivalta.
A+
nanar
 
			
									
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