BBArchi a écrit :C'est l'ensemble du Brittania qu'il faudrait passer à zéro pour que le coin puisse respirer.
Que cet immeuble est moche, lourdingue, mal foutu, oppressant ; une catastrophe architecturale pratiquement inhumaine. Je sais : il y a pire ailleurs. Mais on tient du costaud de ce point de vue, avec le Brittania.
Les voyageurs de la SNCF sont à bout estime la FNAUT Auvergne-Rhône-Alpes. Dans un communiqué publié ce mercredi 9 mai 2018, l'association d'usagers des transports publics réclame la fin du mouvement. Elle interpelle gouvernement et syndicats.
Par YG avec communiqué. Publié le 09/05/2018 à 15:18
Si elle rappelle en préambule, dans son communiqué publié ce mercredi 9 mai 2018, qu'elle "respecte le droit de grève", la FNAUT, l'association d'usagers des transports publics dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, estime que "sa prolongation est dangereuse pour l'avenir du rail".
La patience des usagers semble s'émousser alors que la grève à la SNCF se poursuit. La Fédération nationale des usagers des transports a en tout cas décidé de hausser le ton. Selon elle, la grève perturbe le trafic "au moins 3 jours sur 5, et non 2 comme l’affirment les syndicats qui l’organisent".
Pour la FNAUT, "tous les voyageurs en ont assez". Assez du temps perdu, mais aussi des frais engendrés : "pertes de revenu, gardes d’enfants, transport de substitution (autocar, covoiturage, véhicule personnel, taxi, parking), nuits d’hôtel".
Pour l'association, la prolongation du mouvement "met le système ferroviaire en danger". Les voyageurs apprendraient ainsi à se passer du train pour se tourner vers "les modes de transport concurrents - automobile, covoiturage, autocar, avion à bas coût, camion – au détriment de la sécurité routière et de l’environnement".
"La grève doit cesser rapidement" estime l'association d'usagers. Elle met dos à dos le gouvernement et les syndicats. Le gouvernement est invité à "préciser les conditions dans lesquelles la dette ferroviaire sera reprise par l’Etat". Quant aux organisation syndicales, elles doivent "mettre fin à une grève devenue incompréhensible pour l’opinion, car elle affecte gravement l’activité économique et met leur entreprise et le rail en péril, et d’accepter l’introduction de la concurrence dans le secteur ferroviaire".
Pour ce mercredi 9 mai 2018, 16e journée de grève, la SNCF fait part d'un taux total de grévistes en matinée de 14,46%, le plus faible depuis le début du mouvement de grève le 3 avril par épisode de deux jours sur cinq.
Les prochains jours de grève sont pour l'instant toujours programmés les 14 et 15 mai prochain. Toutes les prévisions de trafic sont à retrouver sur le site des TER.
Un bus lyonnais sort de route en plein Lyon, pas de victime
La conductrice d'un trolleybus de Lyon a perdu le contrôle de son véhicule ce mercredi en début d'après-midi, dans le 7e arrondissement. Le bus a terminé sa course en percutant un arbre et du mobilier urbain, sans faire de victime.
La conductrice d'un trolleybus a perdu le contrôle de son véhicule ce mercredi, vers 13h, dans le 7e arrondissement de Lyon. Le bus a terminé sa course sur la place Abdel Kader, en percutant un arbre et du mobilier urbain, sans faire de victime.
Le bus desservait la ligne C4 des Transports en Commun Lyonnais (TCL). Il manoeuvrait avant de prendre son service en direction de la Cité Internationale, et ne transportait donc aucun passager.
Selon des témoins, la conductrice a indiqué que le bus n'avait plus de freins. Elle aurait engagé une sortie de route volontaire pour parvenir à arrêter le véhicule en percutant le mobilier urbain. Elle est "relativement choquée, mais indemne", rapportent les TCL.
Par ailleurs, des piétons qui se situaient sur la voie publique se situaient "à proximité" du bus lorsque la conductrice a perdu le contrôle, mais aucune victime n'est à déplorer.
La suite dans France 3 Auvergne-Rhône-Alpes de ce jour.
Le bus a terminé sa course contre les arbres et le mobilier urbain de la place Abdel Kader, dans le 7e arrondissement de Lyon, ce lundi 16 mai. / © France 3 / Renaud Gardette
Presse Citron a écrit :À Chicago, un distributeur de fusils en pleine rue pour dénoncer le danger des armes
La ville de Chicago a mis en place une campagne de sensibilisation très créative pour lutter contre le port d’arme à feu et dénoncer ses dangers.
L’emplacement de Divvy Bike a été le théâtre d’un événement étonnant. En effet, les passants ont eu du mal à en croire leurs yeux lorsqu’ils sont passés à côté de la nouvelle installation, en lieu et place des habituels vélos en libre-service : des fusils d’assaut AR-15 faciles d’accès. L’objectif ? Sensibiliser les gens sur le danger de porter des armes à feu.
Des armes à la vue de tous
Sur la place de Daley Plaza à Chicago, l’une des places les plus fréquentée de la ville, une manifestation artistique a eu lieu le 12 mai dernier. Les vélos de Divvy Bike ont disparu et ont été remplacés par des fusils d’assaut américain AR-15, exposés à la vue de tous sur une borne constituée pouvant accueillir pas moins d’une dizaine d’armes. Reprenant la même forme qu’une station de Vélib’ en France, ce distributeur proposait des produits librement afin de dénoncer le fait qu’aux États-Unis, se procurer des armes est un jeu d’enfant.
Pour faire prendre conscience aux gens du danger des armes et de la violence qui en découle, l’agence de publicité The Escape Pod et le Brady Center, l’une des plus importantes associations qui lutte contre les armes à feu aux États-Unis, se sont associées concevoir cette œuvre intitulée « The Metro Gun Share Program ». Cette installation artistique vise à susciter un débat important sur la violence liée aux armes à feu ainsi que sur les lois les concernant. Sur chaque fusil, on peut lire la mention « Déverrouillez l’arme et chargez-la ».
Un nombre de victimes d’armes à feu qui ne cesse d’augmenter
Aux États-Unis, le nombre des personnes victimes d’armes à feu ne cesse d’augmenter. Selon les données fournies par la fondation « Gun Violence », 27 000 Américains ont été blessés par balle et 13 000 sont morts en 2017. La même année, elle a pu recenser 52 000 fusillades. Cette année encore, le chiffre frôle déjà les 5 239 personnes décédées à cause des armes à feu.
Des coups de feu ont retenti ce mardi après-midi aux alentours de 16h30 avenue Roger-Salengro, dans le quartier Sud de Vaulx-en-Velin.
Selon les témoignages recueillis sur place, deux hommes en moto ont tiré des coups de feu en direction d’un automobiliste, à proximité du groupe scolaire Ambroise-Croizat.
En voulant fuir, le conducteur aurait percuté un bus qui roulait sur l’avenue. Une passagère du bus aurait été blessée dans le choc.
Cette affaire fait écho à un contexte particulièrement sensible dans la commune. Vendredi dernier, des coups de feu avaient déjà retenti au Mas du Taureau dans ce qui s’apparentait également à un règlement de comptes.
A la suite de jets de projectiles et d'attroupements hostiles, les bus TCL n’assurent plus la desserte du quartier en soirée depuis samedi.
Des fissures alarmantes étaient apparues jeudi après-midi et avaient conduit les pompiers, et la mairie du 8e, à mettre en sécurité les lieux.
Les craintes d'un effondrement d'un petit immeuble de deux étages situé 166, route de Vienne, se sont confirmées.
Peu avant 1 heure, dans la nuit de jeudi à vendredi, une partie de la façade s'est effondrée; laissant apparaître un trou d'environ quatre mètres de diamètre. Soit l'équivalent de quinze mètres cube de gravats.
Cet incident qui avait été anticipé n'a fait aucun blessé. A 8 heures ce vendredi matin, la route de Vienne est toujours coupée par mesure de sécurité, entre la rue Challemel-Lacour et la place de Belleville.
Une réunion technique va avoir lieu rapidement afin de déterminer les mesures à prendre.
Mardi à 23h45, la toiture de l’immeuble du 113 route de Vienne (Lyon 8e) s’est effondrée, suivie de peu par la façade de l’immeuble mitoyen du 115, de deux étages. Treize personnes occupant les différents logements ont été évacuées et relogées provisoirement au gymnase Croix-Barret, en attendant que la Ville leur trouve un logement au sein de résidences hôtelières à Lyon.
Il s’agit de trois personnes évacuées à titre préventif du 111 route de Vienne et dix personnes dont une mère de famille et ses quatre enfants du 115 route de Vienne. Le 113 étant inoccupé.
Aussitôt prévenus, les sapeurs-pompiers ont déployé un important dispositif avec un poste de commandement dirigeant 50 pompiers répartis dans une vingtaine de véhicules autour d’un large périmètre de sécurité.
Un représentant de la Ville de Lyon est présent sur place en vue du relogement des familles et des dispositions à venir concernant la circulation.
Ce fait divers spectaculaire, qui a précipité tout le voisinage dans la rue, est pour l’heure inexpliqué. La ville de Lyon a enclenché la procédure de péril imminent avec désignation d’un expert par le tribunal dans la journée.
Chacun a encore en mémoire l’effondrement d’un bâtiment occupé par les médecins de garde de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul à une encablure de là, survenu le jeudi 17 mai au numéro 166 et qui avait entraîné des déviations.
La route de Vienne, qui a été mise à nouveau en circulation ce mercredi au niveau du 166, est par contre fermée au niveau du nouvel effondrement au moins 10 jours.
En ⏯️ : deux nouveaux immeubles s'effondrent route de Vienne à #Lyon ️
Ca fait 3 en 15 jours... https://t.co/iti6iOYqft pic.twitter.com/0MofRJq1yo
— Le Progrès - Lyon (@leprogreslyon) 31 mai 2018
Nos contemporains semblent avoir oublié un slogan vieux de 50 ans : "la bagnole, ça pue, ça tue et ça rend con".
Le président de la métropole de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi, a annoncé, ce vendredi, en début d'après-midi, un investissement de 240 millions d'euros pour créer des voies en site propre pour les lignes de bus B et C, permettant d'en augmenter très nettement la performance.
Après la ligne A convertie au tramway en 2006, Clermont-Ferrand aura (enfin) deux autres lignes de transports en commun « en site propre », sur le tracé des actuelles lignes B (Royat/Stade Michelin) et C (Cournon/Tamaris).
Ce sera en 2025 et ce ne sera pas un nouveau tramway mais une ligne de bus électriques, inspirée du Busway de Nantes, qui assure une qualité de service très proche de celle d'un tramway... mais avec des bus.
La mise à niveau du réseau de transports clermontois était attendue et annoncée depuis plusieurs années, avec notamment la nécessité de passer par la gare. Se rajoute aujourd'hui le projet de relier la gare, le Brézet et l'aéroport d'Aulnat sur le même tracé. Et d'améliorer la desserte de la Grande Halle d'Auvergne, avec la ligne C qui relie Cournon au centre de Clermont-Ferrand.
Budget annoncé : 240 millions d'euros, travaux et achat des bus.
Pourquoi ce choix ?
« C'est très largement la solution approuvée par tous ceux qui ont à donner leur avis sur le sujet, assure Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand et président de Clermont Auvergne Métropole.
Il y a trois éléments incontournables :
Nous devions trouver une solution qui sorte de Clermont-Ferrand intra-muros. Nous sommes dans une projection métropolitaine et l'un des problèmes majeurs est d'ailleurs les déplacements pendulaires, donc il fallait faire de l'extra-muros.
Le deuxième point de consensus : il fallait que cela reste en phase avec notre schéma de développement durable, donc être avec des véhicules propres. D'où le choix de véhicules électriques.
Dernier point : il fallait trouver un bon rapport entre l'effet levier sur les transports publics et la dépense publique. Que chaque euro investi améliore durablement les conditions de déplacement. »
« Si nous avions fait la ligne B en tram, elle nous aurait coûté 180 millions d'euros. En faisant deux lignes en site propre, à haut niveau de service mais qui ne sont pas le tram, on est à 240 millions. On dépense 60 millions de plus mais on a deux lignes. »
C'est quoi un bus en site propre ?
Les élus ont notamment observé le Busway, à Nantes, mis en service à Nantes au même moment que le tramway Translohr à Clermont-Ferrand.
Les explications de Damien Garrigue, chef de projets lignes autobus à Nantes Métropole : « On a conçu cette ligne comme une ligne de tram. C’est le bus comme le tram avec toutes les caractéristiques qui font le succès du tramway : un site réservé, qui lui permet de circuler en dehors des embouteillages ; une priorité au feu dans les carrefours qui lui permet de ne s’arrêter qu’en station ; une fréquence importante qui fait qu’on n’a pas à s’interroger sur savoir quand on pourra le prendre. En termes d’usage, c’est aussi efficace et simple qu’un tramway.»
BBArchi a écrit :CLERMONT FERRAND
Au final, il n'y aura qu'une seule ligne de tram classique, et deux BHNS au lieu d'une 2e ligne de tram ... pour 60 millions d'euros de plus (mais comme on compare des carottes et des navets, j'ai du mal à suivre le raisonnement mis en avant...)
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La mise à niveau du réseau de transports clermontois était attendue et annoncée depuis plusieurs années, avec notamment la nécessité de passer par la gare. Se rajoute aujourd'hui le projet de relier la gare, le Brézet et l'aéroport d'Aulnat sur le même tracé. Et d'améliorer la desserte de la Grande Halle d'Auvergne, avec la ligne C qui relie Cournon au centre de Clermont-Ferrand...
Dans la nuit de lundi à mardi, dix-sept voitures stationnées sur le parking de covoiturage de la gare ont été victimes de vols à la roulotte. De nombreuses vitres ont été brisées et plusieurs voitures dégradées.
La Sémitag, exploitant du réseau des transports de l’agglomération grenobloise (TAG) innove en expérimentant l’arrêt à la demande. Désormais, de 22 h à 1 h du matin, il est possible de solliciter les conducteurs des lignes C1 à C6 pour descendre du bus entre deux arrêts.
Cependant, toutes les demandes ne pourront pas être acceptées. C’est au conducteur d’apprécier, si les conditions de sécurité sont réunies pour effectuer l’arrêt supplémentaire. Il est notamment impossible de descendre dans un rond-point, sur une piste cyclable ou à un arrêt de tram.
Toute dépose s’effectuera obligatoirement par la porte avant et sur un trottoir ou un accotement stabilisé.
« Contribuer aux sentiments de sécurité dans les transports », tel est objectif de ce dispositif, selon Daniel Besançon, directeur d’exploitation à la TAG. Cette expérimentation entre dans une volonté de renforcer la sécurité tout en luttant contre le harcèlement. Ce qui rappelle la campagne de sensibilisation des transports de l’agglomération, au mois d’avril, avec pour slogan : “Le harcèlement sexiste n’a pas sa place dans le bus et le tramway.”
Une tendance se multipliant en France
Nantes a été la première ville française à expérimenter ce système, entre novembre 2015 et avril 2016, avec succès puisque l’initiative s’est pérennisée. Bordeaux et la Région Ile-de-France en sont aussi au stade de l’expérimentation. Il existe une volonté politique en faveur de la généralisation de cette démarche. Emmanuel Macron a évoqué cette mesure lors de son discours contre les violences faites aux femmes, en novembre 2017. Il a été rejoint sur le sujet par Elisabeth Borne, ministre des Transports, souhaitant un élargissement de l’arrêt à la demande, pour réduire au maximum le trajet des femmes pour rentrer chez elle la nuit.
L’expérimentation sur la métropole grenobloise est prévue pour six mois au terme desquels un bilan sera dressé. En fin d’année, la TAG évaluera les inconvénients pour les chauffeurs et les avantages pour les usagers, et prendra une décision quant à la prolongation ou non du dispositif.
Boursorama a écrit :A Nice, Uber devient un transporteur public
La plateforme de VTC a passé un accord avec la régie des transports de Nice pour transporter les habitants le soir, lorsque les bus publics ne circulent plus.
Le partenariat est sans précédent en Europe. A Nice, Uber va prendre le relai des bus et proposer aux abonnés des transports publics de l'agglomération des trajets à prix fixe le soir. Pendant un an, les 50.000 abonnés annuels du réseau Lignes d'Azur pourront prendre un Uber en soirée, pour un forfait de 6 euros, depuis ou vers six stations de tramway et sur le trajet de 17 lignes de bus.
"C'est un effort joint d'Uber et de la Régie Ligne d'Azur. On compense la rémunération du chauffeur", le prix d'une course pouvant coûter largement le double au tarif normal, a déclaré une porte parole d'Uber à l'annonce de l'accord, mercredi 4 juillet. Pour les abonnées qui choisissent ce service, une option apparaîtra automatiquement sur l'application d'Uber le soir entre 20 heures et 2h30 du matin s'ils se trouvent à proximité d'une des six stations de tram.
Pour Philippe Pradal, premier adjoint au maire (LR) de Nice et président de la Régie Ligne d'Azur, l'objectif de cette expérimentation est que les habitants puissent laisser leur voiture au garage. Le responsable des projets de mobilité pour l'Europe occidentale chez Uber, Alexandre Droulers, y voit l'occasion de "développer une alternative de transport moderne et une offre complémentaire aux transports en commun existants". "Nous souhaitons continuer à jouer un rôle positif en travaillant en étroite collaboration avec les villes afin de répondre à leurs enjeux de mobilité", a-t-il souligné dans un communiqué.
Même si les rumeurs disaient Solaris en vente depuis plusieurs mois, l’accord intervenu le 2 juillet pour le rachat de ce constructeur polonais de bus, trolleybus et tramways par CAF, producteur de matériel roulant ferroviaire, a pour le moins surpris les spécialistes du transport public.
Sous réserve d’une approbation par les autorités chargées de la concurrence en Pologne et en Allemagne, le rachat de 100 % du capital de Solaris par CAF devrait intervenir en septembre prochain. CAF entrerait alors sur le marché de l’autobus, démarche présentée par le constructeur comme « une augmentation et une diversification de notre offre de transports au-delà du ferroviaire ». Si ce type de diversification n’est pas courant pour un constructeur ferroviaire (Skoda construit des trolleybus depuis longtemps, alors qu’Alstom a récemment lancé son bus Aptis, coréalisé avec NTL), cette démarche s’inscrit dans un « plan stratégique vers le leadership européen des systèmes de mobilité urbaine durable », déclare CAF d’emblée. « En particulier », il s’agit de développer la « mobilité électrique et les services de transport multimodal porte à porte » : ce calcul prend tout son sens dans la mesure où les acteurs du marché s’attendent à une explosion de la demande en bus électriques (45 % du marché européen en 2020). Ceci alors que CAF a mis sur pied une filiale nommée Vectia, justement spécialisée dans le développent de solutions hybrides et électriques de transport urbain, et à laquelle l’accord avec Solaris ouvre de nouveaux horizons.
De son côté, outre les bus Diesel et au gaz, Solaris se place parmi les pionniers de l’électro-mobilité avec ses trolleybus Trollino ou des versions à batteries, pile à combustible ou hybrides des bus Urbino. Adaptée à tous les modes de recharge, la version électrique de l’Urbino a d’ailleurs été couronnée « Bus de l’année » 2017.
Pour ce qui est des gammes offertes par CAF et Solaris, on peut vraiment parler de complémentarité, les seuls chevauchements entre les catalogues des deux entreprises se situant au niveau des tramways, marché sur lequel Solaris est entré il y a 10 ans. Entreprise fondée en 1996, Solaris a eu le temps de trouver 700 clients dans 32 pays, avec une présence particulièrement forte en Pologne, en Allemagne (son premier marché à l’exportation), en Italie, dans les pays nordiques et les pays baltes. De quoi ouvrir de nouveaux marchés au Groupe CAF, dont le PDG Andrés Arizkorreta indique toutefois « vouloir garder et développer la précieuse marque Solaris et maintenir son caractère polonais ».
Reste que Solaris, avec ses 2 300 salariés et deux sites de production en Pologne, est clairement plus petit que CAF (plus de 7 000 salariés), le chiffre d’affaires annuel de ce dernier étant de l’ordre du milliard et demi d’euros (1 477 millions en 2017), trois à quatre fois celui de Solaris (444 millions en 2017). A noter que si CAF effectue une remontée depuis 2015, son CA reste 14 % en dessous de celui des années 2011 et 2012, alors que le CA de Solaris affiche une croissance constante depuis 2012 (+42 %). Mais tous deux affichent actuellement une croissance « à deux chiffres » et CAF s’attend pour 2018 à un CA nettement supérieur au cumul des deux en 2017.
Sustentation par coussins d’air.
La startup française SpaceTrain tente de ressusciter le projet d’Aérotrain développé par Jean Bertin dans les années 60-70. Son but ? Faire circuler une navette à 500km/h de moyenne sur un rail par sustentation magnétique, et ceci 30% moins cher que les interurbains actuels. La maquette à l’échelle réelle devrait sortir dans le courant du mois de juillet, mais ses concepteurs visent plus loin : les premiers tests pourraient se dérouler d’ici 2020 avec une commercialisation en 2025. Contrairement aux projets d’Hyperloop, SpaceTrain ne fait pas circuler des trains dans un tube sous-vide : couteux à construire, et sujet à de très forte température d’échauffement à l’avant du train, sans compter la nécessité de maintenir un vide constant et les problèmes d’évacuation en cas d’incident. SpaceTrain privilégie ainsi la sustentation par des coussins d’air sur une voie dédiée à l’air libre, en forme de «T» inversé. Une vingtaine de coussins d’air verticaux enserrent le rail et guident le véhicule. La sustentation du véhicule est assurée par une vingtaine d’autres coussins d’air horizontaux, disposés à l’embase. La propulsion est pour sa part assurée par des moteurs à induction linéaires, alimentés par des batteries au graphène embarquées.
540 km/h de moyenne. Le véhicule prototype, entièrement automatisé, peut embarquer de 20 à 40 passagers, en cabine pressurisée et sécurisée. Une navette commerciale pouvant accueillir 140 passagers est également à l’étude. La vitesse moyenne de circulation annoncée approche les 540 km/h, avec une vitesse maximale de 720 km/h. Ceci pour un coût de construction de ligne qui serait inférieur à celui du TGV. «Le coût de construction de notre ligne ne dépassera pas 5 à 6 millions d’euros par kilomètre, contre 25 pour le TGV et 50 pour le Maglev, le train à sustentation magnétique qui fonctionne en Chine et au Japon. Par rapport à un Hyperloop, dont personne ne connaît le coût exact, SpaceTrain est bien plus économique», détaillait Emeuric Gleizes, le patron de la société à l’Express en avril dernier. Basée à Orléans, la startup a trouvé un lieu d’expérimentation idéal : la voie monorail utilisée par Jean Bertin pour son Aérotrain, encore bien conservée mais qui nécessiterait des travaux de rénovation et d’aménagement estimées à 21 millions € sur deux ans (pour 18 km). La société indique que les tests pourraient s’effectuer sur une portion plus réduite et qu’elle est prête à financer les travaux, par une probable levée de fonds.
G. H.
Les outrages et les violences à l’encontre des chauffeurs de bus sont devenus une sale habitude, notamment sur la ligne C15, qui traverse Vaulx-en-Velin et Bron. C’est au cours de ce trajet, qu’un jeune homme de 22 ans a été interpellé, lundi, en début de soirée, après avoir insulté, craché et lancé une pierre sur un chauffeur. La raison ? « Il ne s’est pas arrêté à l’arrêt, il m’a fait courir, indique le prévenu, jugé par la 14e chambre, mercredi. J’étais stressé, énervé. J’allais être en retard pour rentrer chez moi, avec mon bracelet… »
Le Brondillant, 18 mentions au casier, bénéficie en effet d’un aménagement de peine et porte un bracelet électronique depuis le 16 mai. Une mesure d’accompagnement qui ne l’a pourtant pas empêché de commettre ces faits répréhensibles. D’autant que ce dernier a profité que le bus parte pour jeter de nouvelles pierres en sa direction et ainsi briser une partie de la vitre arrière. « C’est un comportement hallucinant », sermonne la procureure, qui entend adresser une peine exemplaire. Elle sera entendue. Cinq mois de prison ferme avec mandat de dépôt ont été prononcés.
Le chauffeur du bus, qui a reçu la pierre au niveau du genou et pour qui aucune ITT n’a été prononcée, est en arrêt de travail au moins jusqu’au 22 juillet.
Droux, village de 400 habitants, va accueillir une piste d’essai de train subsonique, dont la vitesse atteindrait 1 000 km/h
Transpod, une start-up canadienne travaillant au développement de la technologie hyperloop en Europe, doit déposer vendredi "une demande de permis de construire auprès de la préfecture de la Haute-Vienne", explique Sébastien Gendron, cofondateur et Pdg de l’entreprise de Toronto, où se trouve le siège de la société.
Pourquoi ce village ?
Si Transpod a choisi le village de Droux et ses 400 habitants, à une cinquantaine de km au nord de Limoges, c’est parce que l’entreprise a été démarchée par un groupe d’entrepreneurs et d’élus locaux, réunis en association fin 2017 pour faire éclore "un projet innovant et capable de braquer les projecteurs du monde entier sur notre région", se réjouit Vincent Léonie.
Premier adjoint au maire de Limoges et président de l’association Hyperloop Limoges, Vincent Léonie est un fervent défenseur de cette technologie ...
Conquis également, le préfet du département, Raphaël Le Méhauté, pense que "l’État doit, dans ce dossier, être un facilitateur, car, qu’il s’agisse ou pas du transport du futur, l’hypothèse d’un centre de recherche d’une telle portée ne peut être que bénéfique pour l’image de ce territoire et le dynamisme de son université".
Ce sont ses services qui doivent examiner la demande de permis de construire de la piste d’essai, un tube sur pylônes de trois km de ligne droite à édifier le long d’une ancienne voie ferrée sur un terrain mis à disposition par le Conseil départemental.
...
En attendant, Sébastien Gendron, dont l’entreprise emploie une vingtaine de personnes à ce jour, principalement au Canada, veut installer dans la commune limousine une vingtaine de chercheurs et techniciens supplémentaires dont la tâche principale consistera à analyser les données issues des tests en conditions réelles.
Les travaux débuteront cette année, un projet de 21 millions d’euros, à ce jour financé à 100% par des investisseurs privés dans le cadre d’une levée de fonds de plus de 50 millions d’euros conduite par Transpod.
La firme canadienne annonce d’ailleurs être en mesure de dévoiler à l’automne l’identité "de partenaires industriels français et internationaux de renom", une affirmation vraisemblable alors que les grands acteurs des transports ne veulent pas être mis à l’écart d’une technologie qui pourrait révolutionner le secteur.
...
une étude environnementale doit encore avoir lieu.
Voulait-il fêter dignement sa sortie le matin de son placement d’office en psychiatrie signée du préfet du Rhône quelques semaines plus tôt ?
Mardi à 5 h 50, Roger, 66 ans, demeurant à Vénissieux s’est fait alpaguer par des policiers place Jean-Macé. Une station de bus en amont de l’avenue Jean-Jaurès sur la ligne C 35 des TCL, il avait baissé partiellement son pantalon pour se masturber sans trop se soucier du regard des rares passagers présents à cette heure matinale. Pourtant une femme se rendant à son travail n’a vraiment pas apprécié un tel spectacle et a alerté le 17. Mercredi, tremblotant dans le box des comparutions immédiates, le retraité n’a pas fait de difficultés pour avouer que c’était chez lui une occupation comme une autre parce « que j’ai pas de femme ». La meilleure preuve une précédente condamnation pour des faits similaires qui remonte il y a tout juste à deux mois. À cette occasion une expertise avait été ordonnée et sans réelle surprise elle avait conclu à une « altération du discernement en raison d’une schizophrénie déjà ancienne ».
Décidé à faire cesser ce trouble à l’ordre public qui peut devenir récurrent le parquet a ordonné un suivi sociojudiciaire strict pour mieux canaliser les dérapages de Roger
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