FORET a écrit :Il n'y a pas si longtemps lors d intemperies de ce genre on se tournait vers le chemin de fer qui faisait des" prodiges" exemple en 70 dans la vallée du Rhone.......Une autre époque !!!
part dieu vivier a écrit :Bonjour,
et pourtant on sait encore le faire....
mais plus ici
http://quebec.huffingtonpost.ca/2015/02/05/train-neige-nouveau-brunswick_n_6621902.html
Et ce n'est pas un chasse neige, c'est un "normal" avec ces citernes au c....
Lors de son déplacement officiel dans les Hautes-Alpes ce vendredi pour rencontrer les sinistrés du Chambon, Manuel Valls a confirmé « le maintien du train de nuit Paris-Briançon », le jugeant « indispensable pour l’équilibre du territoire ». Sur ce sujet, le Premier ministre a donc suivi les recommandations du rapport Duron sur les trains inter-cités.
Hautes-Alpes : de nouvelles motrices pour le train de nuit Paris-Briançon
Hautes-Alpes : de nouvelles motrices pour le train de nuit Paris-Briançon
- Hautes-Alpes –
De nouvelles motrices et une meilleure anticipation des réservations pour le train de nuit Paris-Briançon : ce vendredi se tenait le Comité de Ligne dédié au train de nuit Paris-Briançon organisé par Jean-Yves Petit, vice-président délégué aux transports de la Région et Joël Giraud, député PRG des Hautes-Alpes.
« Les nouvelles motrices sont livrées. Le train va donc reprendre du service avec des locomotives entièrement refaites. En revanche, les trains supplémentaires seront toujours tractés par de vieilles machines » explique Joël Giraud. Quant aux réservations, elles sont possibles sur les trains supplémentaires, y compris pour les groupes « car même les jours où les horaires ne sont pas calés, le train est en vente et les personnes ayant réservé recevront un sms d'alerte si l'horaire est modifié », poursuit le Parlementaire.
Reste des interrogations, « il n'est en revanche toujours pas fourni de garantie de circulation des trains supplémentaires en 2016/17. »
turbotrain a écrit :Je crois comprendre que ce n'est que pour les trains supplémentaires et pas pour les réguliers.
BBArchi a écrit :Ah, ben, comme les motrices ne vont peut être pas tenir le choc pendant 10 ans encore, on en met des neuves... enfin, des reconditionnées... enfin, ce n'est pas clair : "de nouvelles motrices sont livrées... le train va reprendre du service avec des locomotives entièrement refaites".
Nat> tu aurais des infos la dessus ?
http://alpesdusud.alpes1.com/infos/info ... news=36204
Elles étaient attendues de longue date… elles sont enfin arrivées, hier matin. De nouvelles motrices ont été installées sur le train de nuit Paris-Briançon.
Il ne s’agit pas de locomotives neuves, mais rénovées.
Une satisfaction toutefois pour le député Joël Giraud qui a maintes fois réclamé ce soutien logistique pour désenclaver le territoire et améliorer les conditions de transport des voyageurs. « C’est aussi une satisfaction pour le conseiller régional Jean-Yves Petit qui a multiplié les réunions avec la SNCF pour en arriver là », a tenu à préciser Joël Giraud.
Toutefois, malgré ces nouvelles motrices, le train de nuit est arrivé en gare de Briançon hier avec… 1 h 10 de retard. Un retard pris en gare de Valence et aggravé en raison de croisements difficiles.
Tous les problèmes ne sont donc pas réglés pour assurer une desserte ferroviaire de qualité dans les Alpes du Sud.
La Région Auvergne-Rhône-Alpes envisage l’abandon des tronçons ferroviaires Lus-Grenoble et Livron-Beaurières, ce qui priverait les Hautes-Alpes de deux lignes de trains en direction du nord, celles vers Grenoble et Valence. Que pensez-vous de ces éventuelles suppressions ?
C'est surtout une catastrophe économique pour les Alpes du sud (accès bloqué pour les travailleurs, étudiants, touristes).
C'est surtout une catastrophe écologique, cela va augmenter le trafic de voitures entre Gap et Grenoble ou Valence.
Ce n'est pas grave, je prenais déjà ma voiture pour rallier l'Isère ou la Drôme.
Ce n'est pas grave, je préfère rejoindre le TGV à Aix-en-Provence ou à Oulx.
J'ai un autre avis (donnez-le dans les commentaires).
Rémi a écrit :Salut
En revanche, la Région considère qu'il faut choisir entre Valence et Grenoble. Comme le train de nuit passe par Valence (itinéraire plus facile), la ligne de Grenoble est sur la sellette.
Rémi
Lignes de trains supprimées : 73% des internautes pensent que c’est une catastrophe économique
La Région Auvergne-Rhône-Alpes, par la voix de son président LR, Laurent Wauquiez a brandi la menace de l’abandon des tronçons ferroviaires Lus-Grenoble et Livron-Beaurières, ce qui priverait les Hautes-Alpes de deux lignes de trains en direction du nord, celles vers Grenoble et Valence. Vous avez été 1185 à répondre à la consultation lancée sur notre site internet le 10 octobre. Aujourd’hui, à l’heure de la clôture du vote, voici les résultats. Vous êtes 73 % à penser que c’est une catastrophe économique.
La suite des résultats dans Le Dauphiné Libéré
Rémi a écrit :Salut
La question n'est pas tant le trafic que le coût de rénovation de la ligne avec une forte densité d'ouvrages d'art à rénover.
Rémi
Hautes-Alpes : "le temps presse" pour défendre l'étoile ferroviaire de Veynes
Alors que la région AuRA a décidé de ne plus financer les travaux sur la portion entre Vif et Lus la Croix Haute, la menace plane sur le train dans les Hautes-Alpes. Notamment sur son axe clé : l'étoile ferroviaire de Veynes. Un collectif vient de naître pour s'emparer du dossier, il réunit sept conseils de développement.
« Le temps presse » pour sauver l’étoile ferroviaire de Veynes. Un axe situé entre Valence, Grenoble, Briançon, Gap et Marseille mais qui pourrait être menacé par le choix de la région AURA, Auvergne Rhône-Alpes, de ne plus financer les travaux sur la portion entre Vif et Lus la Croix Haute. Une décision qui menace la circulation voyageurs à l’horizon 2018 entre Grenoble et Gap et 2020 entre Valence et Gap, et par la même occasion le train de nuit Paris/Briançon empruntant cette voie.
La suite dans Alpes du Sud - Alpes 1
Le président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christian Estrosi, a écrit, le 20 septembre dernier, à son homologue de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, afin de connaître ses intentions au sujet de l’avenir de l’étoile ferroviaire de Veynes. M. Estrosi a « demandé que les services de nos deux Régions travaillent plus étroitement ensemble notamment en vue de nouveaux modes de financement où l’Etat et SNCF Réseau participeraient davantage ». Il l’indique dans un courrier au président de l’association des maires des Hautes-Alpes, Jean-Michel Arnaud, qui avait adopté une motion pour le maintien et la remise à niveau de la desserte ferroviaire dans les Hautes-Alpes lors de son congrès du 30 septembre dernier à Gap.
Dans ce courrier, Christian Estrosi assure qu’il est « attaché au maintien de l’étoile ferroviaire de Veynes » et que 15 M€ sont inscrits pour sa modernisation au contrat de plan Etat-Région 2015-2020, tout en rappelant que « le financement du maintien de l’infrastructure ferroviaire par nos Régions est rendu difficile en raison notamment du désengagement de l’Etat et de SNCF Réseau ».
M. Arnaud indique dans un communiqué qu’il se « félicite des intentions du président de la Région Paca ». Il « approuve » par ailleurs la mise en place des Assises des transports, annoncées par M. Estrosi dans son courrier. Le président de l’AMF 05 « suivra de près la concertation qui sera engagée dans cette instance avec l’ensemble des acteurs concernés par cette problématique ».
Les Départements des Hautes-Alpes et de l’Isère songent-ils à renoncer, à court terme, à leur connexion ferroviaire ? Un vœu, qui devait être soumis au vote lors de la séance du conseil départemental isérois du 30 juin, a fait ressurgir les inquiétudes qui planent sur la pérennité de la ligne de train reliant Gap et Grenoble via Veynes.
“Pour la desserte de Gap depuis l’Isère, il est raisonnable de privilégier la route, en complément du train depuis Valence […]. Cette position est partagée avec le Département des Hautes-Alpes qui considère que l’accès ferroviaire à Gap passe par Valence et non Grenoble”, est-il écrit dans ce texte sur la “stratégie de développement du ferroviaire en Isère”.
La suite laisse peu de place à l’interprétation : “L’investissement évalué pour maintenir en l’état la ligne ferroviaire Grenoble-Veynes […] ne se justifie pas au regard de sa fréquentation.”
Contactés hier, les services du Département de l’Isère assurent qu’il s’agit « d’un document de travail, non abouti ». Un texte suffisamment “abouti”, toutefois, pour être remis aux conseillers départementaux en préparation de la séance du 30 juin.
Après plusieurs heures, un communiqué commun de l’Isère et des Hautes-Alpes est envoyé : “Dans ce vœu, le Département [de l’Isère, NDLR] ne demande nullement la fermeture de la ligne Grenoble-Veynes-Gap […] mais affiche seulement ses priorités.”
Et les deux Départements s’exemptent de la responsabilité de la ligne : “Le ferroviaire est une compétence pleine de l’État et des Régions.”
“Une ligne de train maintenue en l’état”…
“Le fait de définir un certain nombre de priorités ne veut pas dire que nous abandonnons d’autres options”, appuie Jean-Marie Bernard, président des Hautes-Alpes.
“Les routes sont des axes clefs qui correspondent aux attentes des Isérois et Haut-Alpins. Pour le ferroviaire, il faut avoir une stratégie globale”, insiste Jean-Pierre Barbier, le président isérois.
“Cet investissement renforcé sur les routes ne signifie pas l’abandon de la ligne ferroviaire Grenoble-Veynes-Gap”, est-il martelé dans le communiqué. Lapsus révélateur ? Ce paragraphe est intitulé “Une ligne de train maintenue en l’état”.
Un état de détérioration tel qu’il nécessite 50 millions d’euros de travaux et qu’il faisait envisager, dans un diagnostic réalisé par SNCF Réseau en Auvergne Rhône-Alpes, une fermeture en 2018.
“Pour améliorer la connexion entre les deux départements, deux axes routiers sont à privilégier : la RD 1075 (par le col de la Croix Haute) et la RD 1091 (par le Chambon)”, estiment l’Isère et les Hautes-Alpes dans ce communiqué. Ces routes “connaissent un besoin impératif d’investissement pour sécuriser et fluidifier le trafic”.
Les deux conseils départementaux “prévoient d’investir plusieurs dizaines de millions d’euros”. “Les études opérationnelles sont lancées et les premiers travaux, notamment les créneaux de dépassement, pourraient être engagés d’ici trois à six ans”, est-il annoncé.
Isère et Hautes-Alpes ajoutent qu’“un travail a été engagé avec l’État pour ne pas oublier la modernisation de la RN 85, également entre Gap et Grenoble via La Mure et le col Bayard”.
Par Boris MARCHAL | Publié le 29/06/2017
Dès demain, les lignes de train en partance de Briançon seront perturbées par des travaux sur la voie. Des solutions de remplacement seront mises en place par la SNCF afin de permettre aux habitants de pouvoir effectuer leurs déplacements pendant le renouvellement des 19 km de rails entre Mont-Dauphin et Briançon. Pour aller à Paris, Valence, ou même Marseille, il faudra compter sur des temps de trajets rallongés. Retrouvez plus d’informations dans notre édition de lundi
BBArchi a écrit :?
J'avais noté que la puissance de ces nouvelles locs était suffisante en US par rapport aux nombre de caisses corail à tracter... et supérieure à ce que fournissaient les 67400 en UM.
Tout faux, alors ?
BBArchi a écrit :?
J'avais noté que la puissance de ces nouvelles locs était suffisante en US par rapport aux nombre de caisses corail à tracter... et supérieure à ce que fournissaient les 67400 en UM.
Tout faux, alors ?
La mort lente des trains du quotidien dans les Alpes du Sud
26 janvier 2018 / Pierre Isnard-Dupuy (Reporterre)
Dans le sud des Alpes françaises, le service public ferroviaire se dégrade : manque d’entretien des voies, ligne menacée, gares fermées, trains remplacés par des bus… Des usagers, cheminots et élus se mobilisent pour changer la donne. Mais c’est la politique globale des transports qu’il faut transformer.
Lus-la-Croix-Haute (Drôme) et Veynes (Hautes-Alpes), reportage
Grand défenseur de l’accès par le train à son département, Joël Giraud, député (LREM) des Hautes-Alpes, prend paradoxalement l’avion jusqu’à Turin quand il veut revenir de Paris à son domicile à L’Argentière-la-Bessée, non loin de Briançon. De ce bout des Hautes-Alpes, accéder ou revenir de la capitale par le train est devenu une gageure. Sauf à emprunter le TGV en gare italienne d’Oulx pour 4 h 42 de trajet (sur le Paris-Turin), plus 1 h 15 de voiture. Sinon, compter de 6 h 12 à 8 h 30 de trajet, avec changement à Valence ou Marseille. Le train de nuit, « qui permet de ne pas perdre une journée », tel que le défend le Collectif de l’étoile ferroviaire de Veynes, propose le trajet en un peu plus de 10 h 30. Mais ce dernier subit des retards incessants. Alors, « vous venez de me convaincre de ce que je croyais encore impossible il y a un an : ne plus emprunter le train de nuit Paris-Briançon », écrivait Joël Giraud à Guillaume Pépy, le PDG de la SNCF, en juillet 2017. Et l’élu de conclure sa lettre ouverte : « Je ne sais à ce jeu qui va gagner, mais je sais qui va perdre, un territoire de plus en plus enclavé, les Hautes-Alpes. »
Comme dans de nombreux territoires ruraux et montagneux, le train est devenu le parent pauvre des investissements de l’État et des collectivités. Pourtant, dans les Hautes-Alpes, ces liaisons jusqu’à Aix-en-Provence, Marseille ou Grenoble sont essentielles pour l’accès aux hôpitaux, aux universités ou à l’emploi. Elles le sont tout autant pour le tourisme, secteur déterminant de l’économie locale. Avec 20 millions de nuitées par an, le département (140.000 habitants) a la plus forte capacité d’accueil du pays : 239 lits hôteliers et de gîtes pour 100 habitants, selon l’Insee, pour une moyenne de la région Paca à 57 et de la France métropolitaine à 30.
« C’est le plus rapide, le moins coûteux et le plus écologique, à condition qu’il soit pérennisé »
N’oublions pas les bénéfices écologiques du train, la lutte contre le réchauffement climatique au premier chef : « Le développement de transports multimodes en sera un axe essentiel. Il nécessite une armature ferroviaire fiable, performante et efficace proposant une alternative crédible à la voiture individuelle », dit Gilles Marcel, président des associations Nos TER Paca et France nature environnement Paca. Pour Robert Cucher, du Collectif de l’étoile ferroviaire de Veynes, qui fédère associations d’usagers et syndicats de cheminots, il est le moyen « d’assurer la sécurité et le confort dans les reliefs de montagne ». « C’est le plus rapide, le moins coûteux et le plus écologique, à condition qu’il soit pérennisé », dit Yann Mongaburu, vice-président aux transports (EELV) de la métropole de Grenoble. « On a besoin d’une colonne vertébrale solide qui nous relie. Des milliers de voitures entrent déjà quotidiennement par le sud de Grenoble », dit Éric Piolle, maire (EELV) de la préfecture de l’Isère, pour qui le train fait partie de la solution à la pollution atmosphérique de sa ville. Au sein de l’atelier-relais des Assises nationales de la mobilité, tenu à Veynes le 25 novembre, il a défendu le train comme « un enjeu de la transition énergétique ». Autre avantage du développement du ferroviaire : « l’emprise au sol existe déjà », selon Robert Cucher. C’est aussi un transport « qui roule en sécurité par temps de neige », rappelle Philippe Tellier, secrétaire général CGT des cheminots retraités de Veynes, rencontré lors d’une manifestation en gare de Lus-la-Croix-Haute (Drôme).
Dans les Hautes-Alpes, les embouteillages sont récurrents lors des chassés-croisés provoqués par les sports d’hiver. Les jours de neige riment avec galère sur la route. Aggravée si les cols vers l’Isère sont fermés à cause des conditions météo. Entre Gap et Briançon, sur le lac de Serre-Ponçon, « il arrive que le pont de Savines soit bouché en été », observe Stéphane Payan, secrétaire général CGT cheminot à Gap. Côté train, la SNCF ne semble pas non plus anticiper les grands départs. « Avec les correspondances en descendant des TGV, chaque année des passagers ne trouvent pas de place dans les TER pour poursuivre vers ici », dit le syndicaliste. Le vendredi 22 décembre 2017, de trop nombreux voyageurs n’ont ainsi pas trouvé place en gare de Grenoble, dans les trains à une seule rame pour Gap. Résultat : l’attente d’une seconde rame et « un bus en complément », selon le Collectif de l’étoile. « Le matériel roulant est insuffisant. On se retrouve fréquemment en sous-capacité à cause du grand nombre de rames en maintenance », précise un cadre de la ligne.
Les acteurs concernés gèrent le ferroviaire avec des bouts de ficelle, mais ils ouvrent en revanche facilement leur chéquier pour la route. L’État envisage ainsi une enveloppe de 200 millions d’euros pour l’amélioration des routes dans le cadre des contrats de plan État-régions. Dix millions sont déjà engagés dans les Hautes-Alpes sur la RD1075. Route pour laquelle le département de l’Isère a budgétisé 56 millions d’euros et a sollicité la contribution des autres acteurs.
À mesure que le service public ferroviaire se dégrade, l’intérêt des citoyens des Alpes du Sud pour le défendre grandit
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