[align=center]Projet ferroviaire de l’Ouest lyonnais : la Région rappelle ses exigences[/align]
Principal financeur du projet ferroviaire de l’Ouest Lyonnais, la Région a convié ce jeudi 22 septembre, ses partenaires du projet (Etat, Grand Lyon, Département du Rhône, RFF et SNCF) et la société Alstom, constructeur du tram-train Dualis, afin de mettre chaque acteur devant ses responsabilités.
Alors que les premières rames auraient dû être mises en service à l’automne 2011, la société Alstom a confirmé les retards de livraison annoncés en raison de difficultés liées à l’homologation du nouveau matériel et s’est engagée sur la livraison des 24 rames à l’horizon de l’été 2012. La Région a pris acte de la nécessité d’une mise au point plus importante que prévu au regard de l’innovation du Dualis, rames à plancher bas proches de la technologie du tramway, afin d’assurer la sécurité et le confort des usagers. Elle a néanmoins d’ores et déjà informé le constructeur qu’elle exigera les pénalités prévues par le contrat.
« En juin dernier, on nous avait annoncé février 2012 pour la mise en service du tram-train. Aujourd’hui on parle de septembre 2012. Cela n’est pas sérieux, même si nous pouvons comprendre le caractère innovant du Dualis, les difficultés de développement inhérentes à ce type de produit… Pourquoi ne pas nous avoir annoncé plus tôt ces retards ?» a déclaré Bernadette LACLAIS, Première Vice-présidente du Conseil régional Rhône-Alpes déléguée aux transports, déplacements et infrastructures « Nous avons consacré 100 M€ au matériel sur le seul budget régional et le nouveau report de livraison est un mauvais coup porté à un projet phare de la Région ».
Par ailleurs, la Région a sommé la SNCF et RFF de fournir le niveau de service conforme au protocole voté en octobre 2007 au regard des capacités de l’infrastructure. Elle a également demandé aux opérateurs ferroviaires de respecter les engagements de service prévus à terme sur la branche de Lozanne et d’engager sans attendre les études pour l'élargissement du tunnel des 2 amants entre Tassin et Gorge de Loup.
« Les décisions que nous avons prises permettront d’atteindre notre objectif constant : offrir la meilleure qualité de service aux usagers TER de notre région. Attachés au développement des transports publics en Rhône-Alpes, le Conseil régional et les autres co-financeurs du projet resteront exigeants envers Alstom » a conclu Jean-Jack QUEYRANNE, Président du Conseil régional.
[align=center]Contrôleurs dans l’Ouest lyonnais : les cheminots manifestent devant la Région[/align]
A l’appel de la CGT et de Sud Rail, plus de 150 cheminots se sont rassemblés hier matin devant le siège de la Région alors que les élus se penchaient sur la convention TER.
Une délégation a été reçue par Bernadette Laclais, première vice-présidente, en charge des transports. Mais c’est essentiellement sur les décisions prises en séance plénière que les syndicats attendaient une réponse à leurs revendications qui semblent avoir été entendues par la majorité.
Depuis début septembre, un bras de fer oppose ces syndicats et la direction régionale de la SNCF sur le nouveau dispositif de contrôle des lignes de l’Ouest lyonnais qui ne sont pas encore équipées d’un tram-train.
Un contrôleur n’est déjà plus à bord systématiquement, ce qui provoque la colère syndicale, la direction défendant la légalité de sa décision.
Rémi a écrit :Le km-TT sur T4 est à peu près au niveau du km-tram dans la moyenne des réseaux français hors RATP. Le km-TT est entre deux et trois fois inférieur au km-train classique (entendez avec deux agents).
[align=center]Tram-Train de l’Ouest Lyonnais.[/align]
L’Association Européenne pour le Développement du Transport Ferroviaire (AEDTF) avait participé à l’élaboration et à la conception d’un véhicule pouvant circuler indifféremment sur les voies ferroviaires et les voies de tramways. Il s’en était suivi les réalisations des réseaux de trams-trains de Carlsruhe (Karlsruhe) et de Sarrebruck - Sarreguemines. Par la suite, nous avons vu la création de nouvelles dessertes sur Aulnay-Bondy, Mulhouse-Thann, Nantes-Châteaubriand. Ces services ne sont pas des TER.
Par ailleurs, nous avions avalisé les dessertes ferroviaires en zone rurale ou en périurbain (Esbly Crécy-la-Chapelle) sans contrôleurs avec notamment les autorails X 73500 dans le Morvan, etc. Pour nous, mieux vaut un autorail sans contrôleur qu’un autocar, de toute façon sans contrôleur. Dans le cas d’un service mixte trams-trains et X 73500, comme sur Mulhouse-Thann-Kruth, C’est le même principe qui est adopté et n’a rencontré aucune opposition depuis sa mise en service jusqu’à ce jour.
Pour les deux cas de figures, le principe en avait été accepté par les différents interlocuteurs : Collectivités Territoriales, Direction SNCF et Personnels concernés et tout cela est conforme à la règlementation en vigueur qui autorise la circulation des trains sans accompagnement systématique. Aussi, nous ne comprenons pas pourquoi ce qui est fait et accepté, ailleurs dans l’hexagone, ne peut il pas être fait sur l’Ouest Lyonnais.
Concernant la sécurité des voyageurs, nous avions proposé la vidéo surveillance et l’action de la police ferroviaire, cette dernière devant être renforcée en service de soirée ou sur des lignes difficiles. La police ferroviaire a reçu une formation spécifique à cet effet et possède la carrure physique nécessaire.
Le contrôle des billets doit se faire, comme dans les services urbains, sporadiquement par une équipe de contrôleurs. Ce système s’est montré bien plus efficace que la vérification des titres de transport par un agent isolé.
L’AEDTF demande donc instamment que ce qui est admis partout ailleurs en France puisse l’être aussi sur l’Ouest Lyonnais avec la conduite à agent seul, comme le préconise la SNCF.
Objet : Présence systématique d’un ASCT à bord des trains TER.
Madame la Directrice,
Vendredi 23 septembre, l’Assemblée régionale a de nouveau exprimé son attachement à la présence humaine à bord des trains TER de Rhône-Alpes, en précisant cette fois qu’il s’agit d’agents de service commercial train (ASCT). À l’exception du Front National, tous les groupes ont voté ce point de la délibération consacrée aux relations entre la Région et la SNCF – que nous vous transmettons en pièce jointe.
Ce vote est dans la stricte continuité du voeu exprimé le 17 décembre 2010, dans lequel le Conseil régional rappelait que la présence humaine à bord de chaque train est « une condition nécessaire à l’accessibilité, la sécurité, la qualité et la fluidité du service » fourni par la SNCF.
Ce vote ne fait par ailleurs que réaffirmer une exigence de la convention Région – SNCF, qui précise dans son article 2-4 que « la Région définit le niveau de service et détermine les évolutions et améliorations à apporter à la qualité du service en gare et dans les trains ». Or, la Région finance chaque année la présence de contrôleurs à bord des trains, à travers le poste « accompagnement » inclus dans les charges forfaitaires (C1) qu’elle verse à la SNCF. Ce poste était chiffré à 48,4 M€ HT au démarrage de la convention (2007), il n’a pas baissé depuis. Dans ces conditions les élus régionaux sont en droit de s’interroger sur l’évolution du nombre des contrôleurs et leur affectation.
La question est d’autant plus légitime que depuis le 4 septembre, la SNCF a décidé unilatéralement de supprimer l’accompagnement systématique par un ASCT des trains de l’Ouest lyonnais. Les quatre groupes d’élus de la majorité, signataires de ce courrier, ne sauraient l’accepter.
Pour nous, la qualité de service à bord des trains du réseau TER passe par la présence systématique d’un contrôleur formé et disponible pour les usagers. Cet agent assure plusieurs rôles dans lesquels il est irremplaçable : sécurité à bord et en cas d’incident, information des voyageurs en situation perturbée, vente de titres à bord, lutte contre la fraude et tout simplement confort des usagers à travers une multitude d’autres services (information générale, aide à la montée/descente des personnes à mobilité réduite, etc.).
Aussi, tant que circulera sur les lignes de l’Ouest lyonnais un matériel roulant similaire aux autres lignes du réseau régional, nous vous demandons de rétablir l’accompagnement systématique des trains par un ASCT.
Nous vous saurons gré de tous les éléments d’information que vous pourrez nous faire parvenir sur la situation actuelle et sur la manière dont vous envisagez de satisfaire cette demande. Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer, Madame la Directrice, l’expression de nos salutations distinguées.
[align=center]Des usagers des TER écrivent à Guillaume Pepy[/align]
Les présidents de trois associations d’usagers (Adula, Codutrebc, Fut-sp) viennent d’écrire à Guillaume Pepy, président de la SNCF, pour défendre la présence d’un contrôleur à bord des TER, y compris ceux des lignes de l’Ouest lyonnais qui ne sont pas encore équipées d’un tram-train. Une situation qui mobilise Sud-Rail et la CGT et, pour les signataires du courrier, porte une atteinte à la sécurité. Elle risque de prolonger localement la grève nationale et générale du 11 octobre prochain.
Citelis69 a écrit :Sécurité à bord: Un ASCT agressé au couteau à Lentilly récemment, un autre à l'hôpital il y a quelques temps.
Citelis69 a écrit :Sécurité en cas d'incidents: Effectuer les protection réglementaire fais parti du travail de l'ASCT et de l'ADC un qui fais les protections à l'avant l'autre à l'arrière.
Citelis69 a écrit :Vente à bord: Si tu crois vraiment que la direction régionale va équiper toutes les gares de l'Ouest Lyonnais de BLS tu rêve.
Citelis69 a écrit :Lutte contre la fraude et incivilités: Les p'tits connards qui mettent les pieds sur les sièges et qui ne paye pas ça va arriver de plus en plus souvent.
Citelis69 a écrit :Info générale: l'ADC n'y connais rien en commercial et c'est la dernière de ses préoccupations, mais en cas de panne de l'EM alors là ne comptez même pas sur lui pour qu'il vous renseigne il aura d'autre chats à fouetter (Détection de la panne et application du guide de dépannage) Le premier qui me dit qu'il suffit de savoir lire je l'invite à faire un tour en cabine un jour ou il y a une panne.
Citelis69 a écrit :Aide à la montée descente: Les cadres tractions disent je cite: "Si il y a un PMR sur le quai vous fermez les portes et vous partez"
Citelis69 a écrit :Et bien au moins on se rend compte que beaucoup de monde a envie que le massacre du ferroviaire se produise continuons comme ça.
Tout va bien dans le meilleur des mondes.
Citelis69 a écrit :Le ferroviaire se doit d'évoluer certes mais pas de cette manière.
Contrôleurs SNCF: la justice décidera en novembre
Le TGI de Lyon a mis sa décision en délibéré au 14 novembre concernant les suppressions de contrôleurs dans certains trains.
Le tribunal de grande instance s'est penché vendredi matin sur le dossier des trains qui roulent sans contrôleurs à leur bord. les syndicats estiment que la sécurité n'est plus assurée, du coup ils font jouer leur droit de retrait, entraînant ainsi des perturbations du trafic sur les lignes de l'ouest lyonnais depuis début septembre. La Justice a mis sa décision en délibéré au 14 novembre, date à laquelle elle statuera sur la légalité de l'absence de contrôleurs dans les TER.
[align=center]Trains. Les usagers sont excédés par les retards à répétition.[/align]
Il y a des chiffres qui font rigoler « à défaut de faire pleurer », lance un usager dans la salle. Comme bien d’autres participants qui ont assisté, jeudi soir, à la réunion du comité de ligne présidée par l’élu régional Jean-Charles Kohlhaas, il est agacé. Par des trains qui n’arrivent pas ou qui sont en retard. Le sujet est presque devenu récurrent sur les lignes ferroviaires de l’Ouest lyonnais. Alors, quand Pascal Delaitre, directeur TER régional, leur annonce que « la ponctualité est bien meilleure à l’Ouest que sur la majorité des TER en Rhône-Alpes », ça passe mal.
Le directeur y met cependant de sérieux bémols. « Si, dit-il au cours du premier semestre 2011, la tendance est à l’amélioration, la situation s’est nettement détériorée depuis septembre où, en général, par rapport à l’offre normale, on a mis en œuvre environ 50 % de l’offre ». On est loin, souligne Jean-Charles Kohlhaas des 6 000 trains annulés en 2010, cela ne veut pas dire que ça va nettement mieux ». L’une des raisons de ce dysfonctionnement : le conflit en cours sur la question des contrôleurs qui n’est toujours pas réglée. Cela dit, selon la SNCF, les choses devraient aller mieux début novembre. « On a désormais les ressources qui nous permettent de nous engager et de tenir un plan de transport d’environ 90 % pour les deux branches Sain-Bel/Lyon et Lozanne/Lyon » précise le directeur des TER. Mais pour Nathalie, comme pour Frédérique, le compte n’y est pas. Aux heures de pointe, on leur a annoncé un train tous les quarts d’heure, aujourd’hui il y en a un toutes les demi-heures. « Vous parlez de 90 % on n’est pas d’accord avec vous, aujourd’hui on est bien en dessous et on peut vous le démonter. » Jean-Charles Kohlhaas a aussi fait ses calculs : « Dans l’hyper pointe, on est à un train à la demi-heure et non au quart d’heure. Pour les trains suivants vous devriez les assurer à 200 %, mais ils arrivent le plus souvent à unité simple, alors que c’est tendu. »
Aujourd’hui, répond Pascal Delaitre, « nous sommes supposés avoir 70 trains journaliers, notre ambition est de réaliser plus de 60 trains. Cela suppose, ajoute-t-il, un arbitrage à mener entre la ponctualité et le nombre de trains. Il est préférable de supprimer un train pour que le suivant soit à l’heure ». « À chaque réunion, on reprend toujours les mêmes problèmes, s’impatiente Blandine. Que faites-vous pour améliorer cela ? » « Les gens font le maximum pour assurer un service », se défend Pascal Delaitre, qui annonce « un geste commercial » vis-à-vis de la clientèle. « Ce n’est pas ce que l’on demande », reprennent en chœur plusieurs participants. « Du fait de ces mouvements sociaux, enchaîne Nathalie, près de 70 % des jeunes sur la ligne Saint-Paul/Sain-Bel sont obligés de partir une demi-heure, voire trois quarts d’heure plus tôt. Certains d’entre eux ont un temps de trajet qui dépasse les deux heures. Depuis septembre, ces enfants sont pénalisés. »
Et cela devrait durer. Le conflit n’est toujours pas réglé et les travaux ne sont pas encore terminés.
Les Potins d'Angèle, du 3 au 9 Novembre 2011
Pas de tram-train pour Lozanne
L'obligation de passer le tunnel des Deux Amants à deux voies, contrairement à ce qui était envisagé par la SNCF, sonne le glas des espoirs de voir la commune desservie.
Mauvaise nouvelle pour les habitants de Lozanne. A l'inverse des usagers du TER en provenance de Sain-Bel et de Brignais, ils n'auront finalement jamais droit au tram-train. Pire : pour rejoindre Saint-Paul, les voyageurs devront changer de train à Tassin et emprunter l'un des tram-trains provenant de Sain-Bel ou de Brignais. La décision a été (discrètement) prise lors d'une réunion qui s'est tenue le 20 septembre dernier au conseil régional. La raison de ce choix est simple : il va falloir mettre à deux voies le tunnel des Deux Amants. Coût de l'opération : un minimum de 20 millions d'euros. (...)
[align=center]TER de l’Ouest lyonnais : SUD aussi veut des contrôleurs sur tous les trains[/align]
Les cheminots du syndicat SUD de la SNCF ont manifesté ce jeudi devant le siège du Conseil régional de rhône-Alpes pour s’opposer à la suppression des contrôleurs dans les TER du Réseau de l’Ouest lyonnais.
Le Réseau de l’OUEST lyonnais rénové devait fonctionner avec des rames de tram-train, un matériel adapté pour un certain trafic : pas de vitesse supérieure à 100 kilomètre heure, etc. Or, les rames de tram-train prévues pour entrer en service cette année, ne sont pas prêtes et ne rentreront en service qu’en 2012.
En attendant la SNCF fait circuler dans le cadre des TER dont la Région est Autorité Organisatrice, des rames TER classiques.
En même temps, l’entreprise a supprimé une trentaine de postes de contrôleurs sur les quelque 60 contrôleurs qui travaillent sur ce réseau.
La région de Lyon emploie environ 600 contrôleurs.
Le syndicat SUD estime que la suppression des contrôleurs entraine une dégradation du service. Les rames TER ne sont pas prévues pour fonctionner avec un agent unique. Le conducteur ne peut pas surveiller si la sécurité est respectée tout au long du train : quais courbes, nuit, etc.
Depuis le 5 septembre, SUD explique la circulation est perturbée sur l’ouest lyonnais du fait que des agents de conduite estimant que la sécurité n’est pas assurée, font usage de leur droit de retrait.
Queyranne en porte à faux
Sur ce désaccord entre SUD et la directrice régionale de la SNCF, se greffe une dimension politique. Le 23 septembre, le Conseil régional a voté un vœu réaffirmant son « attachement à la présence de l’agent de sécurité dans les rames" . Le 4 octobre, au Conseil régional, quatre groupes de la majorité (Verts, fronts de Gauche, PS, PRG) ont écrit à la directrice régionale de la SNCF demandant de redéployer des contrôleurs sur tous les trains de l’Ouest lyonnais.
La directrice de la SNCF explique qu’elle ne fait qu’appliquer des demandes de l’exécutif, et met ainsi Jean-Jack Queyranne en porte à faux avec sa majorité.
[align=center]Ouest Lyonnais. TER sans contrôleurs : la justice dit stop et exige des formations[/align]
Le tribunal de grande instance de Lyon a interdit lundi en référé à la SNCF de laisser rouler sans contrôleurs les TER dans l’ouest lyonnais tant que les conducteurs n’auront pas été suffisamment formés pour assurer la sécurité des transports.
Depuis début septembre, des conducteurs de ces trains express régionaux exercent leur droit de retrait, estimant qu’ils ne sont pas prêts pour fonctionner en «équipement agent seul» (EAS), c’est-à-dire sans contrôleurs à bord, sur le modèle des RER en région parisienne. Trente postes doivent être supprimés ainsi dans l’ouest lyonnais.
Ce mouvement, ponctué de manifestations, provoque d’importantes perturbations.
Le comité d’hygiène et de sécurité (CHSCT) de l’unité Lyon-Perrache concernée et le syndicat Sud-Rail avaient saisi la justice sur cette question de la formation préalable.
Dans son jugement rendu lundi, le TGI constate «l’existence d’un dommage imminent pour la sécurité des personnes que peut constituer la conduite des trains en mode conduite EAS par des personnels insuffisamment ou non formés».
Le tribunal fait «interdiction à la SNCF de laisser conduire des trains en mode de conduite EAS sur le réseau ferré de l’ouest lyonnais par des personnels qui n’auraient pas suivi et assimilé le module de formation de perfectionnement EAS».
La SNCF a 15 jours pour faire appel de ce jugement en référé. Un éventuel appel ne suspendrait pas son exécution.
D’après Sud-Rail, la formation prévue, «largement insuffisante», se déroule en moins d’une journée.
Le syndicat, qui se réjouit de cette décision de justice, une première sur la préparation à l’EAS, demande à la SNCF «de redéployer immédiatement les contrôleurs» avant de mettre un terme au droit de retrait.
Fin juin dernier, alors que plusieurs syndicats avaient déjà lancé une grève contre la suppression des contrôleurs, le conseil régional de Rhône-Alpes, autorité organisatrice des transports, avait souligné n’avoir jamais demandé à la SNCF de supprimer les contrôleurs.
L’inspection du travail avait aussi exigé en septembre que «des formations adaptées et appropriées à la sécurité» soient mises en oeuvre.
Début octobre, lorsqu’un voyageur avait grièvement blessé à coups de couteau un contrôleur SNCF dans un train Lyon-Strasbourg, les syndicats avaient notamment demandé la suppression des EAS.
La direction régionale de la SNCF n’avait pas fait de commentaire lundi en fin d’après-midi.
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