Les jours passent et se ressemblent dans l’est de l’agglomération lyonnaise.
Ce mercredi, depuis 17h, un nouveau rodéo urbain est en cours sur la commune de Vaulx-en-Velin. Des perturbations sont ainsi en cours sur plusieurs lignes de bus : C3, C8, 37, 52, 57 et 7. De nombreux usagers sont impactés, certains doivent marcher de longues distances pour arriver à destination. Pour le moment, aucun retour à la normale n’est prévu.
Depuis plus d’un mois maintenant, des habitants de la commune se plaignent de nuisances quotidiennes à cause de rodéos réalisés par quelques jeunes. Des rassemblements de nombreux individus que les forces de police ont du mal à contenir.
alecjcclyon a écrit :De nombreux usagers sont impactés, certains doivent marcher de longues distances pour arriver à destination.
BBArchi a écrit :Si rien n'est fait au plan politique, mais surtout en traduction concrète, le signal envoyé est la perte de sens et de structuration sociale ; la fuite physique, l'éloignement de ce contexte (possible uniquement pour ceux qui le peuvent) n'est qu'une catastrophe sociale et urbaine : le comportement des quelques individus à l'origine du problème (qui ne sont probablement absolument pas conscient de ce qui se passe, faute d'éducation critique) trouve sa justification, et la pression sur ceux qui restent devient excessivement toxique.
Dimanche soir, les TCL ont décidé de suspendre plusieurs lignes de bus dans les secteurs du Mas du Taureau, de La Grappinière et du Carré de Soie, à Vaulx-en-Velin.
En cause ? Des rassemblements de motos qui effectuent des rodéos sauvages. Les lignes C3, C8, L7, L37, L52 et L57 ont cessé de circuler à partir de 20 h 45 pour le reste de la soirée. Nous n'avons pu joindre la police pour d'autres précisions.
Une manifestation de riverains en colère à Bron ce vendredi
C'est ainsi qu'à Bron,les riverains ont dit non aux rodéos sauvages sur deux-roues, ce vendredi. A 16 heures, entre 70 et 100 personnes se sont réunies devant la mairie pour dénoncer la recrudescence des rodéos depuis le confinement.
L57 - 20h45 - Ne circule plus. Reprise estimée le 25/05/2020. Rassemblement de motos sur Vaulx-en-Velin. Suivez l’évolution de cette perturbation sur https://t.co/cLbS4zvnWr.
— TCL infos trafic (@TCLtrafic) 24 mai 2020
Rodéos : « Quand cesseront-ils d’être les rois de la ville ? »
Le 10 mai à Vaulx-en-Velin toujours, un collectif d’habitants avait lancé une pétition destinée au préfet et aux responsables politiques afin de les alerter sur l’enfer des rodéos et nuisances dans les quartiers.
Les riverains demandaient des actes pour que ça cesse. Nordine Gasmi, conseiller municipal d’opposition et candidat aux municipales, s’est adressé directement aux jeunes dans une vidéo postée sur Facebook. «En colère, il avait enfoncé le clou», relations-nous dans Le Progrès. Il faut croire qu'il n'a pas été entendu par tous.
Les rodéos sauvages sont un fléau pour les habitants des cités, et une forme de violence qui prend des proportions folles depuis le confinement.
Rodéos urbains: Castaner annonce un plan d'action «plus global»
Le ministre de l'Intérieur annonce «une nouvelle étape» dans la lutte contre «des nuisances inacceptables et inadmissibles».
Pendant cette période de confinement et davantage depuis le 11 mai, les incidents liés à des acrobaties en quad ou à moto se sont multipliés. Source de conflits entre les forces de l'ordre, les riverains et ces amateurs de sensations fortes, le gouvernement a décidé d'intensifier la lutte contre ces rodéos urbains.
À lire aussi : Les rodéos à moto dans les cités exaspèrent, la police reste impuissante ( https://www.lefigaro.fr/actualite-franc ... e-20200503 )
En déplacement dans un commissariat parisien, après un rodéo urbain le 15 mai sur le périphérique de la capitale au cours duquel un policier a été blessé, le ministre de l'intérieur, Christophe Castaner, a fait valoir que «l'heure était arrivée de mettre en place un nouveau plan d'actions, plus ambitieux encore, plus global contre les rodéos urbains.»
«Une bravade supplémentaire à la loi»
Christophe Castaner a déclaré que le confinement avait entraîné une augmentation des déplacements illégaux à moto. «Il est vrai que nous avons pu constater une recrudescence du nombre de ces rodéos pendant le confinement», a-t-il déclaré. «Certains ont cru qu'ils pouvaient profiter des rues vidées (...) pour s'y adonner. Au total, sur la durée du confinement, les interventions pour des faits de rodéos urbains ont augmenté de 15%». Soit 337 infractions constatées. «Il ne s'agit pas nécessairement d'une hausse du nombre de rodéos mais d'un changement des pratiques: les rodéos en groupes plus importants, comme une bravade supplémentaire à la loi, se sont multipliés».
«Nous devons (...) relever, plus encore, le défi des saisies des véhicules, en nous appuyant davantage sur le renseignement et l'enquête judiciaire», a-t-il ajouté. «Car en confisquant les motos, les quads et les scooters des délinquants, nous les privons de leur capacité à nuire, à se mettre eux-mêmes en danger». Le ministre a aussi évoqué un travail de prévention à mettre en oeuvre en lien «avec les collectivités et les associations» et la nécessité d'impliquer «plus et mieux les polices municipales» et «d’œuvrer plus étroitement encore avec la justice.» Le ministre de l'Intérieur a confié la mission d'élaborer ce nouveau plan anti-rodéos à deux députées LREM, Catherine Osson et Natalia Pouzyreff.
Un phénomène également rural
Cette dernière connaît bien le sujet pour avoir été rapporteure de la proposition de loi sur les rodéos urbains en 2018. «Importé des Etats-Unis» et «popularisés par certains films d'action», ce phénomène est particulièrement visible dans «les zones d'habitation, en périphérie des centres urbains – notamment sur les autoroutes – et parfois dans les campagnes», décrivait Natalia Pouzyreff dans son rapport parlementaire. http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/1 ... pport-fond
Ainsi, en 2017, la gendarmerie nationale recensait 6614 interventions contre 5335 en 2016, soit une augmentation de 19,3 % en un an.
«Les engins les plus fréquemment utilisés sont des motos, des scooters, des quads, voire des mini-motos destinées normalement aux enfants et non homologuées», ajoutait l'élue, tout en énumérant les infractions généralement commises par les participants aux rodéos : «véhicules non homologués, conducteurs sans casque» ou encore «limitations de vitesse non respectées». Avec parfois des conséquences dramatiques : en août 2017, un adolescent de 13 ans est mort à Coignières (Yvelines) au guidon de son motocross. Sans casque, il avait percuté un arbre.
Près de 40.000 interventions depuis la loi de 2018
Auparavant sanctionné pour des infractions au Code de la route, le rodéo urbain est devenu, avec la loi de 2018, un délit passible d'un an de prison et de 15.000 euros d'amende. En cas de facteurs aggravants, les condamnations peuvent même aller jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende. La loi actuelle permet aussi de confisquer les engins en question et de punir «ceux qui promeuvent et organisent des rodéos urbains», indique le ministère de l'Intérieur, rappelant que la peine encourue est de deux ans de prison et 30 000 euros d'amende.
«Depuis (cette loi), ce sont plus de 39.000 interventions des forces de l'ordre qui ont été réalisées et 3600 infractions qui ont été relevées sur le fondement de cette loi», a commenté encore ce lundi le locataire de la place Beauvau, rappelant que «des cellules anti-rodéos» avaient été créées «pour mieux travailler en commun et agir plus efficacement avec les communes». «C'est grâce à l'action de l'une de ces cellules, créée en août 2019, que 3 pilotes d'engins ont été interpellés au Havre les 10 et 11 mai, et que 5 motocross ont été saisies après plusieurs épisodes de rodéos durant le confinement», a déclaré Christophe Castaner.
Les mesures liées à la crise sanitaire semblent s’assouplir rapidement, aussi, le STRMTG a le plaisir de vous annoncer la reprogrammation de la journée d’échanges Tramways le mardi 6 octobre 2020 à Lyon, aux Terrasses du Parc.
Les modalités d’inscription et d’organisation vous seront communiquées très prochainement.
Pour toute question ou contact, vous pouvez vous adresser au secrétariat du STRMTG (04 76 63 78 69 ou dtmr.strmtg@developpement-durable.gouv.fr).
L’équipe organisatrice.
e nombre de distributeurs a baissé de 4,1 % en France dans l’année 2019, selon la Banque de France. Ils ne sont plus que 50 316 distributeurs automatiques.
La baisse est forte mais cela a été compensé par une hausse du nombre de points de distribution de billets dans les commerces (+10,1 %). Ces derniers sont désormais 25 500. « Au total, le maillage reste donc globalement inchangé d’une année sur l’autre […] près de 99 % de la population métropolitaine réside dans une commune équipée d’au moins un automate, soit dans une commune située à moins de quinze minutes en voiture. »
"Cashless" tous azimuts
En somme, les Français ont toujours accès au cash. Même s’ils en font - un peu - moins usage : les retraits aux distributeurs ont baissé de 2,2 % en 2018 et, si 68 % des achats chez les commerçants se font encore en argent liquide, toujours selon la Banque de France, c’est moins que la moyenne dans la zone euro (79 %). Et cela concerne surtout de petits montants - en moyenne 7,5 euros.
Par ailleurs, les Français disposent d’environ 32 euros en poche en moyenne. Bien moins que les 105 euros des Allemands, particulièrement attachés aux billets.
Ces dernières années, des politiques en faveur du « cashless », en faveur d’une dématérialisation complète, en été menées tous azimuts, sous prétexte de lutter notamment contre la fraude :
- Plafond de paiement en liquide abaissé à 1000 euros depuis 2015
- Relèvement de 30 à 50 € du plafond pour le paiement par carte bancaire sans contact (en mai dernier)
- Fin de l’émission des billets de 500 euros en 2019.
Le contre-exemple suédois
Par ailleurs, la Commission européenne réfléchit à supprimer les pièces de 1 et 2 centimes, jugées trop coûteuses à produire. Le sujet, plusieurs fois évoqué, n’a toutefois jamais été tranché…
A noter que des pays qui, plus encore que nous ont fait le pari de la dématérialisation du cash… en reviennent.
C'est le cas par exemple de la Suède.
Dans ce pays, on peut tout payer par téléphone - le système Swish - que ce soit l'obole à la messe, ou la manche au SDF, comme l'explique le Temps. Le cash n'est plus utilisé que dans 6% des transactions. Un aboutissement pour ce pays, qui y a vu un exemple de sa capacité d'adaptation aux nouvelles technologies.
Las, la Suède fait maintenant marche arrière. Et trouve des vertus insoupçonnées aux archaïques couronnes sonnantes et trébuchantes. En début d'année, les députés ont voté une loi imposant au banques de "fournir des services en argent liquide". Chaque Suèdois doit disposer d'un accès au cash "dans un rayon de 25 km autour de son domicile".
Justice sociale, cyberattaques et vie privée
Pourquoi ce revirement ? "Le paiement électronique présente beaucoup d’avantages, mais on doit aussi pouvoir utiliser le cash. Les personnes âgées, les handicapés, ceux qui viennent d’arriver en Suède doivent pouvoir payer en liquide", a plaidé Per Bolund, ministre des Marchés financiers. Question de justice sociale, donc...
Par ailleurs, l'inquiétude monte chez les Suédois sur les questions de sécurité : que se passera-t-il en cas de cyberattaques ? Il y a aussi la vie privée : ai-je vraiment envie d'être "tracé" sur tous mes achats... même les plus inavouables ? non, évidemment...
A New York aussi, la municipalité a fait marche arrière sur le "cashless".
Désormais, les commerces "cashless", c'est-à-dire qui interdisent le paiement en liquide sont interdits. Un choix qui a été fait dans d'autres villes, comme Philadelphie ou San Francisco.
.@NYCCouncil will today pass legislation to require all food & retail stores to accept cash. No longer in #NYC will brick-and-mortar businesses have the right to refuse cash & effectively discriminate against customers who lack access to credit and debit.https://t.co/RVge4FSPNB
— Ritchie Torres (@RitchieTorres) 23 janvier 2020
En France, nul besoin de prendre pareilles dispositions.
La loi oblige déjà les commerçants à accepter l'argent liquide : "Le paiement en espèces est le seul moyen de paiement que le commerçant est dans l'obligation d'accepter", rappelle le gouvernement. Un rappel à l'ordre a récemment été fait, pendant le confinement, lorsque circulait l'hypothèse que le coronavirus se transmettait via les billets...
Thésaurisation
Dernière raison de la résistance du cash : les Français, précautionneux, tiennent à leur bon vieux "matelas", cet argent qu'on garde à la maison.
De fait, ils ne sont pas les seuls. "Le billet ne serait ainsi détenu qu’à hauteur de 35 à 40 % pour un motif de transaction selon la plupart des études conduites sur le sujet", explique la Banque de France. Si l'on ajoute à cela les 25 à 35% de billets détenus hors de la zone euro, selon la BCE, le nombre de billets en circulation est donc minoritaire (entre 20 à 25% du total).
Chauffeur agressé à La Mulatière: ce que l'on sait
Samedi matin, deux passagers provocateurs auraient agressé à deux reprises un conducteur du bus C7 après avoir commis diverses incivilités. Touché à deux reprises par des jets de gaz lacrymogène, le conducteur s’est vu octroyer deux jours d’ITT. Les deux auteurs présumés ont été interpellés ce mercredi
Chauffeur de bus gazé à Lyon/La Mulatière: les deux jeunes sans masque avaient bu
«C’est pas dans mes gênes», a dit l’un des deux. Normal: son père est conducteur de métro. Jugés ce jeudi 13 août, ils ont écopé de dix mois de prison avec sursis et de 105 heures de travail d’intérêt général.
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BBArchi a écrit :Singulier : "de temps en temps", pluriel : "des pannes".
...ça faisait longtemps qu'on avait pas eu de gros souci, ben voila, on est servi. Mais tout va rentrer dans l'ordre, jusqu'à la prochaine, grâce à l'implication des techniciens
Je mets un ticket sur l'option intolérance aux grosses chaleurs.
BBArchi a écrit :Par contre, quelqu'un aurait des infos sur la big panique entre Part Dieu et Perrache avec un incendie sur les alimentations électriques sncf, jeudi fin d'après midi avec répercussions jusqu'au dimanche ? Plus de train vers Grenoble, bronx généralisé sur toutes les liaisons vers le sud de la Part Dieu...
Pour les trajets Lyon <> Grenoble, un plan B assez cool (vu les paysages traversés), consistait à aller à Culoz, puis à changer pour prendre le Genève > Chambéry > Grenoble en partant dans l'autre sens depuis la Part Dieu.
Auron a écrit :Toutes ces caténaires arrachées... je comprends mieux les restrictions pondues pendant mes congés pour une certaine série d'engin moteur souvent décriée...
TrainaLyon a écrit :Il ne te plaît pas le petit 5 km/h à la sortie du technicentre de Venissieux ?
Lyon-St-Clair a écrit :Ce changement sera effectif au 1er janvier ; les communautés de communes ont d'ailleurs -et là je parle pour la France en général, le cas du SYTRAL étant particulier- jusqu'au 31 décembre pour décider de prendre ou non la compétence transport (qui est obligatoire pour toutes les autres formes d'EPCI), si elles ne la prenne pas c'est la Région qui organisera à leur place.
Ce qu'il faut retenir des annonces faites par le préfet
• Les rassemblements de plus de 1.000 personnes sont désormais interdits.
• Il est demandé de limiter les rassemblements privés et associatifs à 10 personnes.
• Les rassemblements de plus de 10 personnes sur la voie publique doivent être signalés en préfecture via un formulaire. Les fêtes foraines, vides-greniers et brocantes sont interdits jusqu'à nouvel ordre.
• La Foire de Lyon est annulée.
• Le port du masque obligatoire s'étend à plusieurs villes du Rhône : Bron, Caluire, Décines-Charpieu, Écully, Saint-Fons, Saint-Genis-Laval, Tassin-la-Demi-Lune, Vaulx-en-Velin, Vénissieux et Villefranche-sur-Saône. Cette mesure doit être appliquée de 6 heures à 2 heures du matin.
• Concernant les tests, des centres dédiés aux personnes prioritaires vont être ouverts cette semaine dans la métropole.
• 30 clusters sont identifiés dans le département. Le déclenchement du plan blanc aux Hospices civils de Lyon est "probable" dans les jours où "heures à venir ".
Perturbation
Ligne C - Fréquence allégée
La ligne circule en heures de pointe (7h à 9h et 16h à 19h) avec une rame toutes les 7,5 minutes au lieu de 5,5 minutes et en heures creuses toutes les 11 minutes au lieu de 7,5 minutes.
Une rame de la ligne C est immobilisée et nécessite une maintenance.
Pour circuler entre Hôtel de Ville Louis Pradel et Cuire, vous pouvez également emprunter la ligne C13.
Du 30/09/2020 à 04:51 au 16/10/2020 à 00:25
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