A partir de dorénavant, et pas plus tard que tout de suite, je ne monte plus dans un véhicule de la STAS. C'est tout, c'est simple, et très clair.
Pour économiser sur des procédures manuelles, il est prévu d'automatiser la désinfection par la pulvérisation de produit depuis un réservoir situé sur le toit, avec une temporisation de 2 minutes.
Le dispositif est développé par des techniciens et des entreprises qui semblent disposer du savoir et du savoir faire technique, mais sur les plans physiologiques et l'impact sur la santé, je n'ai lu nulle part d'information sur les aspects qui concernent quelque peu les fondamentaux de sécurité :
> le contrôle des quantités et de l'intensité des produits dispersés ?
> les études préalables en terme d'innocuité du produit et des conditions de mise en oeuvre ?
> la rémanence du / des produit(s) ?
> le temps de disparition des principes actifs / aérosols et solvants éventuels, ou du moins en dessous du niveau de dangerosité ?
> la persistence des produits actifs à haute capacité de désinfection dans l'air pendant que les passagers et le conducteur sont à bord ?
> et toutes ces questions qui devraient être posées, analysées, et auxquelles des réponses devraient être apportées... ? (parce que si ça dézingue les virus du genre teigneux et vindicatif, pour les petites bronchioles toutes fragiles des utilisateurs, ben... )
On ne transporte pas des cageots de patates dans un bus ou un tram. Faudrait voir à ne pas l'oublier.
On transporte des gens, pendant une durée précise, pendant laquelle ils sont dans un espace confiné, avec une ventilation prévue pour un renouvellement d'air standard, et pas un air chimiquement chargé. Qui doivent savoir si c'est compatible avec les pathologies dont ils seraient éventuellement porteurs (asthme, allergies cutanées, respiratoires, ou conjonctives)
C'est pourtant simple à concevoir et à appréhender...
Alors je n'ai rien contre le principe de la désinfection, au contraire, mais je reste totalement contre l'improvisation et le vite fait dans la précipitation, sans prendre le temps de vérifier si des causes (si nobles et bienveillantes soient elles) peuvent avoir des conséquences ; on a déjà donné avec le covid et la kyrielle de décisions, actions, et mises en oeuvre pendant cet épisode complètement furax, et la facture démentielle qui se présente.
https://www.leprogres.fr/economie/2020/ ... -en-france
Transports en commun: un système de désinfection automatique unique en France
La société forézienne Technibus, spécialisée dans la climatisation des bus, a créé un système de désinfection automatique des bus et des tramways. L’entreprise à collaboré avec les Transports Chazot et la Stas, qui va adopter ce système sur toute sa flotte de véhicules.
C'est une première en France». L’entreprise Technibus, basée à Montarcher, dans le Haut-Forez, a présenté un prototype d’un nouveau système de désinfection automatique ce jeudi matin, au siège de la Stas à Saint-Priest-en-Jarez, en collaboration avec l’entreprise Chazot. «Il s’agit d’un partenariat purement local» a précisé Ludovic Jourdain, directeur général de la Stas.
Dans les bus, le produit est pulvérisé via un système de buses installées au plafond, pendant un cycle de deux minutes environ. Cela permet de répandre le produit partout dans l’habitacle. Le réservoir est placé dans la soute du véhicule.
Concernant les tramways, la pulvérisation s’effectue via le système de climatisation. À chaque terminus, le conducteur actionnera une télécommande, qui enclenchera un cycle de deux minutes de désinfection. Deux réservoirs sont placés sur le toit des rames. De soixante litres, ils pourraient avoir une capacité plus importante dans le futur pour obtenir une meilleure autonomie.
Un premier prototype pour la grippe H1N1
«Nous avions pensé ce système il y a une dizaine d’années, lors de l’épidémie de grippe H1N1, période dans laquelle on avait fait des premiers prototypes» explique Alain Roche, directeur technique de Technibus. «Nous n’avions pas eu de demande à l’époque, donc le système a été abandonné». Mais avec la crise sanitaire, le projet est ressorti des cartons, accompagné de quelques évolutions techniques.
La Stas est donc la première entreprise à se doter d’un système de désinfection automatique. C’est via Guy Chazot, le responsable de la société éponyme, que la Stas a eu connaissance de ce système. «Nous voulions aller plus loin en étudiant la mise en place d’un projet de désinfection, notamment sur les tramways, indique Ludovic Jourdain, un travail a été effectué avec les équipes techniques de la Stas pour adapter le système sur les véhicules».
Technibus, une entreprise de 25 salariés avec trois millions d’euros de chiffre d’affaires, prévoit une commercialisation du système en septembre.
Les trams équipés en septembre
Tous les véhicules du réseau de la Stas seront équipés. D’abord les rames de tramways, au mois de septembre. Le système sera mis en place ensuite sur les 150 bus et trolleys de la flotte. « Cela représente un coût de 500 000 euros pour la Stas » précise Ludovic Jourdain. «C’est un coût qui sera amorti en un an. Actuellement, la désinfection des véhicules du réseau revient à 60 000 euros par mois». Le directeur n’a pas manqué de noter la rapidité dans laquelle s’est mise en place la collaboration entre les différentes entreprises et du projet, élaboré en un mois. «Ce sont des entreprises qui ont l’habitude de travailler ensemble».
Alors d'un coté, on permet à une société de faire du chiffre d'affaire qui va peut être lui permettre de ne pas disparaître. C'est cool !
D'un autre coté, on se passe d'un certain nombre de prestataires qui faisaient ce boulot manuellement, mais qui en échange avait du travail, de quoi faire bouillir maigrement une marmite d'occasion, et de se mettre autre chose qu'un toit en planche et en toile au dessus de la tête. La, brutalement, c'est moins glamour, mais ce n'est pas de la faute de cette société, donc.
OK.
Mais à partir d'un certain moment, et c'est maintenant que ça se passe, il va falloir se positionner : on décide quoi et quand pour changer cette course à la réduction de la main d'oeuvre au profit de la technique, en se défaussant du problème et en mettant à l'aide sociale les "rebuts" ?
Qui paye quoi ? Et à qui ?
Et surtout : avec quelles 'phynances' ?