Il reste quelques points durs au Nord de la Manu des Tabacs, entre les immeubles récemment construits, l'espace est réduit ; or c'est dans cette zone que l'éventail des voies s'évase avant l'entrée en gare ; l'opération de refonte complète du plan de voies s'annonce encore plus coquette que la modification de tracé lors de la construction de l'actuelle gare des Brotteaux, et l'abandon de l'ancien tracé.
Un autre secteur critique, le raccordement ouest au niveau du technicentre, avec les rayons de courbures assez coquets, la présence des sauts de moutons divers, et le peu de place dispo pour réaliser le tricotage des nouvelles voies.
Sinon, le passage à 6 voies va être l'occasion d'entendre les riverains grogner. Et ça, bien qu'inévitable, va donner son pesant de graviers sous les chaussures des concepteurs...
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Autre info : je vous annonce la naissance d'un service de TC entre l'Ardèche et la Drôme, plus exactement entre Tain l'Hermitage et Tournon (sur Rhône) ; l'initiative mérite d'être analysée, elle préfigure une nouvelle façon de répondre aux besoins immédiats qui vont aller crescendo avec l'explosion annoncée des taxes sur le carburant, alors que les solutions alternatives ne sont pas prêtes !
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 35564.html
C'est un défi pour l'agglomération de Tournon-sur-Rhône et Tain-l'Hermitage : les deux communes viennent d'ouvrir deux lignes de bus. Pour l'heure, peu d'usagers, mais une volonté politique affirmée : tout tenter pour désengorger ces deux centres-villes traversés par la Nationale 7.
Tain-l'Hermitage, dans la Drôme, 10 300 habitants, et Tournon-sur-Rhône, en Ardèche, 6100 habitants. Les deux communes, qui forment l'Arche Agglo, sur les deux rives du fleuve, vient de se doter d'un réseau de transports en commun.
L'équipement est encore modeste : deux lignes, un bus sur chaque ligne, 30 arrêts (l'hôpital, la gare, sont desservis pour un vrai service public...) et des rotations de 45 à 1h 15. Les véhicules circulent depuis lundi, et pour l'heure, on ne compte guère plus de 10 passagers par jour. Deux lignes, et un seul bus par ligne : un début pour concurrencer la voiture
Avec un tarif attractif, les collectivités espèrent toutefois convaincre de nombreux usagers de renoncer à la voiture. Il en coûte 300 000 euros par an pour assurer ce service, et l'objectif n'est pas la rentabilité mais le désengorgement des deux centres-villes.