C'EST LE SEUL EST UNIQUE JOUR FERIER CHOME LEGAL ! En quelle langue il faut le répéter ?D'ailleurs, qu'à le 1er mai par rapport au 8 mai par exemple ??
Tu biaises mes propos. Il ne s'agirait pas en effet d'un tort individuel, mais d'un tort collectif.Al69 a écrit:
Il est des choses qui individuellement peuvent me déranger, mais je les accepte et les approuve lorsqu'elles sont au bénéfice de l'ensemble de la collectivité, dont je fais partie.
Oui, c'est justement un argument en faveur du service de transport le 1er mai. Individuellement, ça peut en effet déranger certaines personnes de travailler ce jour là mais pour l'intérêt de la collectivité, le service public serait assûré.
"matrix361" a écrit :si ce besoin est si tellement vital, ben c'est bien triste
"bus64" a écrit :salut
en tous cas le 1er mai on pourrait se passer de pizza à domicile :wink:
@+
"al69" a écrit :Mais purée de bon sang de bonsoir, ils ne sont pas vitaux UN JOUR PAR AN. On n'a pas dit de les supprimer les 364 autres jours ! Un jour par an ça "nuit à notre mode de vie" ?
"Amine Alexandre" a écrit :Moi ça va j' ai VELO'V pour le 1er mai. :lol:
"Bibouquet" a écrit :"matrix361" a écrit :si ce besoin est si tellement vital, ben c'est bien triste
Au contraire, c'est génial !! Si les gens ne peuvent plus se passer de transports en commun, c'est une grande victoire !!!!!
"Renaud" a écrit :J'ai voté NON, ça ne me dérange pas de ne pas avoir de TC le 1er mai.
"Renaud" a écrit :C'est pas compliqué de prendre ses dispositions à l'avance
"enzol" a écrit :bonsoir,
je connais 3 autres réseaux urbains de province qui fonctionne le premier mai et il faut regarder à l'Est...
CTS, Stan, et TCRM fonctionnent et je ne vois pas bcp d'explication à ce phénomène local.
enzol
"Bibouquet" a écrit :Exemple concret :
Un pote à moi profite du week end pour monter voir sa famille à Lille. Il monte en train ce soir avec la SNCF. Il reste 3 jours sur place. Mais à Lille, ils habitent à Roubaix, donc le lundi soir pour rentrer à Lyon, il ne peut pas prendre le VAL pour aller à Lille Europe. Et sa famille n'a pas de voiture...
Que fait-il ? C'est un des rares week end où il a l'occasion de les voir. Et il ne peut pas y monter le week end du 8...
Je ne pense pas que ce genre de cas soit si exceptionnel que cela. Vous vous mettez généralement dans votre propre situation, ou vous habitez à Lyon, resterez à Lyon sans rien faire, mais essayez un peu de vous mettre à la place d'autres personnes dont la mobilité est nécessaire, soit par l'éloignement familiale, soit pour d'autres raisons privées...
Les taxis vont se frotter les mains !
En France, dès 1793, une fête du travail est fixée le 1er pluviose (mai), et fut instituée pendant quelques années par Fabre d'Eglantine.
Trois ans plus tard, la IIe Internationale socialiste se réunit à Paris pour le centenaire de la révolution française et l'exposition universelle.
Sur une proposition de Raymond Lavigne, elle décide le 20 juillet 1889 de faire de chaque 1er mai une journée de manifestation avec pour objectif la réduction de la journée de travail à huit heures (soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé).
Le 1er mai 1891, à Fourmies, au nord de la France, la manifestation tourne au drame: la police tire sur les ouvriers et fait dix morts (voir Ravachol).
Avec ce nouveau drame, le 1er mai s'enracine dans la tradition de lutte des ouvriers européens.
Quelques mois plus tard, à Bruxelles, l'Internationale socialiste renouvelle le caractère revendicatif et international du 1er mai.
En 1920, la Russie bolchévique décide que le 1er mai sera désormais chômé et deviendra la fête légale des travailleurs. Son exemple est suivi dans la plupart des autres pays sous la poussée des syndicats d'obédience socialiste.
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@ Titi : Je ne vois pas le rapport avec les Bolchéviques pour le 1er mai. Elle existait déjà en France avant la révolution russe (octobre 1917) et si elle est devenue un jour férié chômé, c'est probablement par le Parlement Français et non pas par le Comité Central du Parti Communiste Soviétique... :wink: :lol:
"amaury" a écrit :Je ne vois pas le rapport avec les Bolchéviques pour le 1er mai. Elle existait déjà en France avant la révolution russe (octobre 1917) et si elle est devenue un jour férié chômé, c'est probablement par le Parlement Français et non pas par le Comité Central du Parti Communiste Soviétique
"Renaud" a écrit :"amaury" a écrit :Je ne vois pas le rapport avec les Bolchéviques pour le 1er mai. Elle existait déjà en France avant la révolution russe (octobre 1917) et si elle est devenue un jour férié chômé, c'est probablement par le Parlement Français et non pas par le Comité Central du Parti Communiste Soviétique
Moi je le vois, le rapport, même si il est indirect. Le parlement a décidé de faire du 1er mai la journées des travailleurs à la demande des syndicats de gauches, eux-mêmes directement influencés par l'Internationale Communiste de Moscou, eux-mêmes inspirés par la révolution française et Fabre d'Eglantine...
Personne ne niera que cette fête des travailleurs (plutôt que fête du travail) a des origines politiques et sociales profondément ancrées à gauche. Ce n'est pas une critique, ce n'est ni positif, ni négatif, c'est un fait.
En France, dès 1793, une fête du travail est fixée le 1er pluviose (mai), et fut instituée pendant quelques années par Fabre d'Eglantine.
Au cours de leur congrès de 1884, les syndicats états-uniens se donnent deux ans pour imposer aux patrons une limitation de la journée de travail à huit heures. Ils choisissent de débuter leur action le 1er Mai parce que beaucoup d'entreprises américaines entament ce jour-là leur année comptable.
C'est ainsi que le 1er mai 1886, la pression syndicale permet à environ 200 000 travailleurs d'obtenir la journée de huit heures. D'autres travailleurs, dont les patrons n'ont pas accepté cette revendication, entament une grève générale. Ils sont environ 340 000 dans tout le pays.
Le 3 mai, une manifestation fait trois morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester, à Chicago. Le lendemain a lieu une marche de protestation et dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers.
C'est alors qu'une bombe explose devant les forces de l'ordre. Elle fait une quinzaine de morts dans les rangs de la police. À la suite de cet attentat, trois syndicalistes anarchistes sont jugés et condamnés à la prison à perpétuité. Cinq autres sont pendus le 11 novembre 1887 (Black Friday) malgré l'inexistence de preuves.
Sur une stèle du cimetière de Waldheim, à Chicago, sont inscrites les dernières paroles de l'un des condamnés, August Spies : « Le jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd'hui » [1].
Trois ans plus tard, la IIe Internationale socialiste se réunit à Paris pour le centenaire de la révolution française et l'exposition universelle.
Sur une proposition de Raymond Lavigne, elle décide le 20 juillet 1889 de faire de chaque 1er mai une journée de manifestation avec pour objectif la réduction de la journée de travail à huit heures (soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé).
Le 1er mai 1891, à Fourmies, au nord de la France, la manifestation tourne au drame: la police tire sur les ouvriers et fait dix morts.
Avec ce nouveau drame, le 1er mai s'enracine dans la tradition de lutte des ouvriers européens.
Quelques mois plus tard, à Bruxelles, l'Internationale socialiste renouvelle le caractère revendicatif et international du 1er mai.
En 1920, la Russie bolchévique décide que le 1er mai sera désormais chômé et deviendra la fête légale des travailleurs. Son exemple est suivi dans la plupart des autres pays sous la poussée des syndicats d'obédience socialiste.
Etc.
"Olivier M." a écrit :Sur le 1er Mai on voit l'affrontement des traditionnalistes et des modernistes (sans jugement sur le fond).
Je pense que les TC ne doivent pas s'arrêter, qu'ils doivent avoir une amplitude horaire la plus large et une fiabilité la plus parfaite car le citoyen ne doit pas pouvoir se trouver d'excuses pour ne pas prendre les TC.
Le droit de grêve doit aussi (je vais me faire huer) être limité car je connais moultes personnes qui ne croient pas et n'empruntent pas régulièrement les TC parce que de temps en temps il y a des grèves et que du coup, ils ne se passent pas de la possession d'une bagnole... et du coup ils veulent l'amortir (parfois c'est juste uen question d'ego)...
Je ne crois pas que le gens sont des imbéciles quand ils donnent des raisons de leur non utilisation des TC.
Blâmer l'utilisateur d'un service parce qu'il est trop "idiot" pour l'utiliser ou même en voir l'utilité, c'est refuser de concevoir que ce service n'est pas adapté à l'utilisateur. Ne pas écouter des arguments, c'est juste mettre ses mains sur ses oreilles pour ne pas entendre, ce n'est pas y répondre.
"Amaury" a écrit : Salut,
Je n'ai pas souligné "la plupart" pour rien. :-) Je visais ceux qui ont une voiture et qui ont donc le choix. Pour justifier le choix de l'usage de la voiture (parfois après avoir utilisé les TC pendant quelques temps), on utilise (uniquement pour les idiots dont je parle) l'argument des grèves pour ne pas assumer le fait qu'on préfère prendre sa voiture. C'est pour ça que j'ai utilisé l'image des noix. Pour être plus précis : lorsqu'on a déjà une voiture et qu'on a le choix, pourquoi ne pas prendre les TC quand ils ne font pas grève et un autre moyen de transport les jours où ils font grève ? Ce ne sont pas quelques jours de grève par an qui obligent à prendre sa voiture constamment. C'est un choix que ceux dont je parle n'assument pas.
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