Re: Urbanisme, périphérie, suburbia...
Publié : 08 févr. 2021, 12:33
Il y a plusieurs dimensions entremêlées :
A l'inverse, il ne s'agit pas de dire, non plus, qu'ils ont parfaitement le choix matériel. Comme dit plus haut, on voit bien que les dynamiques économiques font qu'il est difficile de devenir propriétaire aujourd'hui dans des lieux bien desservis en TC performants... et par extension, s'il est difficile de devenir propriétaire, c'est parce que les prix du foncier sont élevés. Si les prix du foncier sont élevés, le coût de la location l'est aussi. A un moment donné, il n'est plus seulement compliqué d'être propriétaire, il devient aussi "compliqué" d'être locataire, particulièrement pour les familles avec deux enfants ou plus. Cette dimension-là n'est évidemment pas non plus à ignorer.
Pour autant, il y a deux raisonnements qu'on peut exclure, je pense :
- Les représentations fantasmées du village (avec l'entraide villageoise, l'espace, la Nature....), d'un côté, et de la "ville pathogène" de l'autre (insalubre, encombrée, etc.)
- Les dynamiques économiques qui font qu'il est difficile de devenir propriétaire aujourd'hui dans des lieux bien desservis en TC performants
A l'inverse, il ne s'agit pas de dire, non plus, qu'ils ont parfaitement le choix matériel. Comme dit plus haut, on voit bien que les dynamiques économiques font qu'il est difficile de devenir propriétaire aujourd'hui dans des lieux bien desservis en TC performants... et par extension, s'il est difficile de devenir propriétaire, c'est parce que les prix du foncier sont élevés. Si les prix du foncier sont élevés, le coût de la location l'est aussi. A un moment donné, il n'est plus seulement compliqué d'être propriétaire, il devient aussi "compliqué" d'être locataire, particulièrement pour les familles avec deux enfants ou plus. Cette dimension-là n'est évidemment pas non plus à ignorer.
Pour autant, il y a deux raisonnements qu'on peut exclure, je pense :
- "Sils le font alors c'est ce qu'il y a de mieux pour eux"
=> quand on est pris dans des représentations, on ne fait pas toujours ce qui est bon pour soi. Mais dans un pays libre, on a effectivement le choix de faire des choses qu'on vit mal par la suite. Un exemple méconnu - je crois - qui illustre l'écart entre "l'attendu" et "l'obtenu" = https://www.liberation.fr/societe/2015/ ... t_1238643/
- "On est dans un pays libre donc chacun fait ce qui lui plait. Non seulement, y'a pas mort d'homme mais en plus, ils le font parce qu'ils y sont obligés"
=> chacun est libre et c'est le genre de libertés qu'il serait malvenu d'interdire, je trouve ! Mais si les gens subissent les conséquences de la situation, ça me fait dire que la pédagogie en amont n'est pas suffisante. On fait un VRAI choix quand on maitrise les tenants et les aboutissants de ce choix !