Et pendant ce temps là, on vient mégoter en France sur la reconduction du pass de l'année dernière concernant uniquement les TER, qui a permis à des milliers de jeunes de s'offrir une découverte du pays à coût abordable, ce qui a été fortement apprécié !
"Ha bin non eh, on peut pas, ça coûte trop cher".Sans déconner ? La pingrerie à l'oeuvre, alors qu'on balance des millions en quantités industrielles sur d'autres postes nettement plus discutables, passe on ne peut plus mal.
Et le coût collatéral de cette frustration qui va laisser nécessairement des traces, on ne la prend pas en compte, bananes de décideurs ? Quelle imprévoyance ! Quelle faute de gouvernance...
Cerise, le spectacle prévisible du rejet de la faute sur l'autre / les autres parties concernées par ce dispositif, au vu de la grogne qui ne va pas tarder à éclater au grand jour, sera tout simplement consternant.
Les 84 000 (quatre vingt quatre mille !) pass qui ont été commercialisés l'an dernier sont pour l'immense majorité des pass vendus "en plus" du trafic habituel, à des clients occasionnels qui de toutes façons n'auraient pas pris le train.
Les trains empruntés, (à part les coquetteries administratives du style le mercredi, on ne peut pas aller avec ce pass de Clermont Ferrand aux contrées du sud) sont des trains réguliers, prévus, financés, et tout ; il n'y a eu absolument aucun train supplémentaire mis en circulation pour l'occasion et embarquer uniquement les titulaires de ce pass ... donc toute cette clientèle supplémentaire arrive dans la colonne
recettes sans aucune aggravation de la colonne
dépenses !
Des coups économiques fumants pareils avec une telle bonification de l'image de marque, ça n'arrive quasiment jamais ! JA-MAIS !
Alors qu'est ce que ces comptables et commerçants en transport ont raté et persistent à rater dans leur raisonnement ?