Salut, 
Fraberth a écrit : 
Par rapport à la question de la place, les stations ont des réserves techniques d’espaces pour par exemple repousser les murs ? 
Quelques rares.  Par contre, certaines pourraient allonger leur quai pour 5 voire 6 voitures en supprimant totalement les espaces de service.
Fais une recherche avec les termes "station de métro 
NOM de la station ferro-lyon"  et images 
pour avoir un plan de celles de la ligne MA + Brotteaux et Part Dieu
Voyons par exemple la station Hôtel de Ville Louis Pradel, vue du nord vers le sud :
https://i.pinimg.com/736x/00/6a/4f/006a ... 896c98.jpg
 
On a d'abord enfoncé verticalement des palplanches métalliques (la tôle "ondulée" marron, d'environ 2 cm d'épaisseur) qui descendent jusqu'à 12 à 15 mètres.
Les barres  horizontales visibles à mi hauteur sont fixées par des tirants qui s'enfoncent presque horizontalement de plusieurs mètres dans le sol alentour, pour aider les palplanches à résister à la poussée des terres.
Puis on a coulé le fond de béton (qqs dizaines de cm) et une première épaisseur  de béton armé verticalement contre les palplanches  (épaisseur variable puisque ce béton est plan à l'intérieur mais suit les courbes des palplanches de l'autre côté, disons 20 à 40 cm). 
Contre ce fond et ces parois  (bien lisses), on a collé un "Bidim"  d'isolation contre les venues d'eau, vu qu'on est dans la nappe phréatique.
A l'intérieur de ces "Bidim" on a construit le cadre final en béton armé - plancher, côtés et plafond - de 50/60  cm d'épaisseur, 
Puis posé du "Bidim" sur le dessus du plafond, remis (
si je me souviens bien) une couche de béton "de toiture"
et enfin entassé direct sur le "Bidim"  ou sur ce béton du dessus des matériaux de remblai, 
sur lequel on a réalisé les aménagements finals de surface (chaussée, trottoirs...). 
Entre l'extérieur des parois de palplanches et les immeubles il y a de chaque côté :  des réseaux, dont à minima un collecteur d'assainissement, 
lequel occupe environ 1,2 m de large et 2 m de hauteur (sa partie supérieure est approximativement 2 mètres sous la surface), 
et chaque accès de la station a nécessité des dispositions particulières pour composer avec ces réseaux divers. 
Tout ça pour dire que 
repousser les murs, ça n'a RIEN de simple.
A+
nanar
"Si vous ne considérez pas le vélo urbain comme une partie de la solution pour l'aménagement des villes, vous êtes une partie du problème."