Hello Nanar, je vois que tu es en forme. On est d'accord qu'il y a des besoins en déplacements collectifs, qui sont liés à des aspects techniques de fonctionnement de la Cité, mais aussi au fait que l'Humanité n'a à priori pas vocation à être composée d'agglomérats d'individualités isolées reliées par des fils de cuivre ou des fibres optiques, avec une interface micro+haut parleurs pour éviter tout contact physique ?
On est d'accord que la tendance générale actuelle est la frénésie hystérique d'aller vers cette configuration novatrice... les agglomérats physiques pouvant se limiter aux déplacements nécessaires d'une "poignée d'élus" (pas au sens élus politiques, hein...
) .
On est tout aussi d'accord que pour l'instant, le fil de cuivre, la fibre, et même la 5G, sont totalement incapables de nous proposer la moindre idée technique non polluante, non destructrice, non invasive, neutre physiquement, psychiquement et en gros ne portant pas atteinte à notre intégrité, pour nous téléporter / scanner / transférer d'un point à un autre et ce, en grosses quantités simultanées ? (
même EMusk, ébin y sait pas et y l'a même pas d'idée)
On a eu l'occasion de vérifier que l'évacuation et le traitement des déblais des tunneliers à Lyon n'a pas été un modèle d'exemplarité, même si des progrès notables ont été réalisés depuis avec la mise en place de plateformes de régénération (par exemple à Perrache, au bout du bout de l'ancien marché gare; et plus loin, vers Pierre Bénite, sur les anciens terrains occupés par une industrie chimique)...
On est d'accord que pour l'instant, covid-19 semble ne pas tenir ses promesses de réduction de la population mondiale de 50-60 % environ ? Donc on peut raisonnablement envisager que les besoins de mobilité ne vont pas se réduire dans ces proportions ?
Alors pour l'instant, à part le béton, l'acier, des (gros) trous et des évacuations / déplacements de matériaux en masse avec dégâts collatéraux, et puis un peu de composés transformés du pétrole en quantité limitée, je ne vois pas bien avec quelle(s) technique(s) de construction on peut réaliser en plein centre ville une infra avec le débit d'un métro (une rame / 400-500 places toutes les 1:30 mn) ...
Ce qui pose 'quelques' questions :
> au niveau du besoin ci-avant, on construit un métro, ou bien on diminue "la population qui en a besoin" (par tous moyens 'progressistes', pas seulement en multipliant les possibilités de trajets différents pour répartir le flux ; par exemple en inversant la tendance insensée d'augmentation de la densité sur seulement quelques grosses agglos au détriment de plus petites) ?
> compte tenu de la géologie particulière de la colline de Fourvière comme de celle de la Croix Rousse, le coût (pas l'écologique, le financier) est de quel ordre entre le passage en tunnel dans la colline ou le contournement par la méthode du caisson immergé connue et mise en oeuvre ailleurs ?
> est on obligé de s'arcbouter sur le réseau viaire pour y passer des infras à l'exclusion de tout autre tracé (pas seulement d'un point de vue financier, la technique permettant désormais beaucoup de choses) ?
> un tram passant sur les quais, en aérien, certes excellent pour le tourisme (population qui vient / venait en EasyJet pour une bonne partie, donc qui me vaporise / vaporisait généreusement son kérosène sur lague à chaque passage de centaines d'individus), est il le seul moyen de répondre à la question de l'offre de transport ?
et puis tout un tas de questions qui viennent au fur et à mesure
...
Ah oui, au fait : le fond de la Saone est 'beurré' de PCB depuis les opérations de pillage des usines désaffectées et laissées à l'abandon sans précautions aucune ; les pillards ont cassé les transformateurs électriques, tous remplis de pyralène pour leur refroidissement, pour récupérer le cuivre ; et ce pyralène a été déversé au sol ou dans les égouts, direction la rivière du coin, et la Saone et le Rhône. C'est d'ailleurs pour cela qu'il est désormais interdit de bouffer les poissons !
Alors si on pouvait profiter de cette opération pour nettoyer ces saloperies que nous, humains, avons déversé sur lague desdits poissons, cela permettrait aussi un début de 'repentance environnementale' bienvenue.