L’utilisation du vélo comme mode de déplacement pour aller travailler, ou « vélotaf » pour les initiés, trace sa route dans plusieurs territoires bretons, d’après des données actualisées de l’Insee sur le sujet.
Se déplacer pour aller travailler : ce rendez-vous quotidien est tellement inscrit dans les habitudes qu’on oublie qu’il n’est pas identique pour tout le monde. Pourtant, de plus en plus de Français et de Bretons sautent le pas : abandonner la voiture pour un autre mode de transport. Et plutôt que d’être contraints par des horaires de bus ou de train, encore plus à l’heure du Covid-19 et de la distanciation sociale, un nombre grandissant décide d’opter pour le vélo.
Parmi les habitués, on parle du « vélotaf » : le fait de se rendre sur son lieu de travail - « taf » en argot - en pédalant. Le phénomène existe-t-il vraiment en Bretagne et hors des pistes cyclables de métropoles ? Assurément, d’après des données de l’Insee pour l’ensemble du territoire sur ce mode de déplacement professionnel, à partir du recensement 2017, et publiées pour la première fois.
Le vélo plus populaire que les deux-roues sur la route du travail
En moyenne, 1,9 % des personnes ayant un emploi et habitant en Bretagne disaient utiliser le vélo comme mode de déplacement principal pour aller travailler. C’est légèrement en dessous de la moyenne nationale (2,1 %). Si l’on intègre la Loire-Atlantique, qui regroupe une partie des trajets de personnes résidant en Bretagne, cette part grimpe à 2,5 %. Peu, mais significatif : les vélos sont plus nombreux que les motos ou scooters sur les routes du travail.
Rennes et Nantes, reines du « vélotaf »
Dans l’Ouest breton, la tête du classement des communes ne surprend pas. Rennes et Nantes figurent parmi les villes de France où l’on pédale le plus pour aller travailler : le deux métropoles s’approchent du seuil d’un trajet professionnel sur 10. Parmi les villes de plus de 100 000 habitants, elles se classent 4e et 5e derrière Grenoble, Strasbourg et Bordeaux.
Ces métropoles affichent, de longue date, une dynamique cycliste importante. « La pratique utilitaire du vélo se banalise dans les cœurs de grande métropole », confirme Olivier Schneider, président de la Fédération des usagers de bicyclette (FUB). Cet habitué des pistes cyclables observe un usage en hausse, sous l’effet des mouvements sociaux récents, et de la crise sanitaire.
Ça pédale bien sur le littoral
D’autres villes sont moins attendues. Lorient se taille ainsi une place de choix parmi les grandes villes : plus de 5 % des navetteurs Lorientais enfourchent une bicyclette pour se rendre sur leur lieu de travail. Et la pratique n’est certainement pas réservée aux grandes villes. Dinard, Pontivy, Roscoff ou encore Redon affichent également des taux de navetteurs cyclistes plus importants qu’ailleurs parmi les villes moins peuplées.
Globalement, les trajets professionnels à vélo s’affirment dans de nombreuses communes de bord de mer. À ce titre, les îles se distinguent. Sur ces territoires, le cocktail se prête au vélo : surface réduite, faible dénivelé, emplois à proximité et faible place des voitures rendent ce moyen de déplacement idéal.
L’utilisation du vélo comme mode de déplacement pour aller travailler, ou « vélotaf » pour les initiés, trace sa route dans plusieurs territoires bretons, d’après des données actualisées de l’Insee sur le sujet.
Se déplacer pour aller travailler : ce rendez-vous quotidien est tellement inscrit dans les habitudes qu’on oublie qu’il n’est pas identique pour tout le monde. Pourtant, de plus en plus de Français et de Bretons sautent le pas : abandonner la voiture pour un autre mode de transport. Et plutôt que d’être contraints par des horaires de bus ou de train, encore plus à l’heure du Covid-19 et de la distanciation sociale, un nombre grandissant décide d’opter pour le vélo.
Parmi les habitués, on parle du « vélotaf » : le fait de se rendre sur son lieu de travail - « taf » en argot - en pédalant. Le phénomène existe-t-il vraiment en Bretagne et hors des pistes cyclables de métropoles ? Assurément, d’après des données de l’Insee pour l’ensemble du territoire sur ce mode de déplacement professionnel, à partir du recensement 2017, et publiées pour la première fois.
Le vélo plus populaire que les deux-roues sur la route du travail
En moyenne, 1,9 % des personnes ayant un emploi et habitant en Bretagne disaient utiliser le vélo comme mode de déplacement principal pour aller travailler. C’est légèrement en dessous de la moyenne nationale (2,1 %). Si l’on intègre la Loire-Atlantique, qui regroupe une partie des trajets de personnes résidant en Bretagne, cette part grimpe à 2,5 %. Peu, mais significatif : les vélos sont plus nombreux que les motos ou scooters sur les routes du travail.
Des flux très variés
Les trajets les plus prisés concernent, de façon logique, les périphéries des grandes agglomérations. Vitré, Trégueux, Guipavas ou Lanester comptent une part importante de personnes partant travailler à vélo. Les réseaux cyclables se sont d’ailleurs développés dans ces zones. D’après les données Openstreetmap, une plateforme de cartographie collaborative, les grandes villes affichant la plus grande part de déplacements de travail à vélo comptent aussi davantage de pistes cyclables recensées en comparaison des routes principales.
Ces données ne sont pas exhaustives, car elles dépendent des recensements qui se font sur place. Mais un recensement plus complet des pistes cyclables, dans une ville comme Rennes, par exemple, traduit aussi l’activité de la communauté cycliste de la ville.
Se déplacer pour aller travailler : ce rendez-vous quotidien est tellement inscrit dans les habitudes qu’on oublie qu’il n’est pas identique pour tout le monde. Pourtant, de plus en plus de Français et de Bretons sautent le pas : abandonner la voiture pour un autre mode de transport. Et plutôt que d’être contraints par des horaires de bus ou de train, encore plus à l’heure du Covid-19 et de la distanciation sociale, un nombre grandissant décide d’opter pour le vélo.
Parmi les habitués, on parle du « vélotaf » : le fait de se rendre sur son lieu de travail - « taf » en argot - en pédalant. Le phénomène existe-t-il vraiment en Bretagne et hors des pistes cyclables de métropoles ? Assurément, d’après des données de l’Insee pour l’ensemble du territoire sur ce mode de déplacement professionnel, à partir du recensement 2017, et publiées pour la première fois.
Le vélo plus populaire que les deux-roues sur la route du travail
En moyenne, 1,9 % des personnes ayant un emploi et habitant en Bretagne disaient utiliser le vélo comme mode de déplacement principal pour aller travailler. C’est légèrement en dessous de la moyenne nationale (2,1 %). Si l’on intègre la Loire-Atlantique, qui regroupe une partie des trajets de personnes résidant en Bretagne, cette part grimpe à 2,5 %. Peu, mais significatif : les vélos sont plus nombreux que les motos ou scooters sur les routes du travail.
Derrière ces évidences se cachent des situations plus intrigantes. En se penchant sur la carte des mobilités professionnelles à vélo, plusieurs routes étonnent. Y a-t-il vraiment des cyclistes qui se lancent dans un trajet pédalé entre Beauce, à 5 km de Fougères (35), et Saint-Jacques-de-la-Lande, au sud de Rennes ? De même, entre Pleuven (29) et Nantes ? Probablement pas. En revanche, l’hypothèse d’une jonction en train entre les grandes villes à proximité, et le reste à pédale, fait davantage sens. En somme, aller travailler à vélo, ça se fait bien sur deux roues, mais de mille manières.
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Le vélotaf trace sa route en Bretagne
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