Je l'ai particulièrement mauvaise pour la 35 ; bien sur qu'elle trimballe des sièges, mais pas tout le temps. Bien sûr, le tissu urbain desservi est un peu plus lâche que cours Lafayette.
Mais il y a beaucoup de monde dont le quotidien dépend de cette ligne, que ce soient des scolaires ou des salariés...
Alors si on pulvérise encore plus les intervalles entre bus, il est un peu logique que les clients préfèrent marcher à pied ou essayent de s'organiser autrement, plutôt que de jouer au concours agricole du plus beau poireau au pied du poteau d'arrêt.
Sinon, il y a aussi l'option sneuceufeu : pendant les travaux, plus aucune circulation ; tout est basculé sur ... un autre mode, ou sur "pas de mode du tout". Une seule devise "dém.....z vous !"
Elle est pas chouette, la vie ?
Au moins c'est clair, net et précis, et on gagne sur tous les tableaux ; l'offre est particulièrement lisible et performante : temps qui n'ont jamais été aussi courts, entretien optimisé, moindre usure du matériel, plus de souci de fermeture de la boutique tard en soirée, plus un seul cas de fraude constaté. Et on gagne même sur le poste des équipes de contrôleurs qui peuvent se coucher plus tôt !
Bon, ça, c'est vu du coté de l'exploitant ; on va dire que peut-être, il serait utile de se positionner aussi en convergence avec les points de vues de la clientèle.
Si on rallonge les détours, donc le temps de trajet, sans augmenter le nombre de bus, c'est clairement la double peine pour la clientèle, qui doit attendre plus longtemps d'une part, et qui met plus de temps d'autre part. Alors certes, on ne peut pas faire l'impasse sur les incidences des travaux, mais on a aussi l'obligation de la continuité du service.
J'ajouterais que vu d'un point de vue comptable, l'augmentation de l'offre (et de son coût) pour qu'elle soit équivalente à l'état avant travaux, fait partie intégrale du bilan financier des travaux, et ne devrait pas avoir de conséquences pour le client.
Imagine t-on, pour ces mêmes travaux d'aménagement de T6, de déplacement de réseaux, de répercuter sur les clients des différents concessionnaires une quelconque enveloppe financière pour incidences ?
Ben non.
La facture d'eau reste la même, la facture de gaz et d'électricité n'est pas modifiée à ce titre, les égoûts continuent d'évacuer les effluents sans pour autant entrainer d'obligation pour les raccordés d'aller vider leurs seaux 3 rues plus loin tout en continuant à payer à ce titre sur leur facture, non ?
Alors pourquoi ces frais n'ont pas été budgétés ou même simplement prévus ?
Nanar> ta dernière phrase est saignante :
Sans compter que plus tôt tu rentres des véhicules au dépôt, mieux tu répartis la charge de travail des chargés de l'entretien.
Si j'ai bien compris l'idée, corrélée avec la tendance à l'autoallumage de bus : l'idéal inavouable serait de purger les ateliers de toute présence humaine, ou bien ?