Votée dans la loi de transition énergétique, la mesure pensée pour inciter à se rendre au travail à bicyclette n'est pas encore appliquée.
Quand serons-nous réellement encouragés à nous rendre au travail à vélo ?
Le 17 août, la loi relative à la transition énergétique a introduit l’indemnité kilométrique vélo (IKV) permettant la prise en charge par l’employeur de «tout ou partie des frais engagés par ses salariés se déplaçant à vélo ou à vélo à assistance électrique entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail». Mais dans les faits, celle-ci n’est toujours pas appliquée.
L’objectif de cette mesure est d’augmenter la part de la bicyclette dans nos trajets quotidiens (moins de 3 % aujourd’hui au niveau national). Plusieurs gouvernements s’y sont successivement employés avec des plans d’action (janvier 2012 et mars 2014) qui ont débouché sur l’expérimentation de l’indemnité kilométrique vélo auprès de près de 10 000 salariés de 18 entreprises françaises entre juin et novembre 2014. Son montant fut fixé à 25 centimes d’euro par kilomètre (voir le compte rendu de l’étude).
Et le résultat fut positif, comme le rappelait Pierre Toulouse, adjoint au coordonnateur interministériel pour le développement de l’usage du vélo, au congrès Velocity organisé début juin à Nantes : «Le nombre de gens se rendant régulièrement au travail à vélo a augmenté de 110 %, et la part modale du vélo de 50 %», la différence entre les deux provenant d’une fréquence de trajets en selle moins élevée chez les nouveaux cyclistes comparé aux habitués. Une diminution de 50 % du manque d’activité physique des employés a aussi été observée. «Les gens le faisaient vraiment pour l’argent», d’après Pierre Toulouse, et «le dispositif n’aurait donné lieu à aucun abus».
«Un véhicule comme les autres»
«Cyclistes, entreprises, assurance-maladie : tout le monde y gagne !» martèle Olivier Schneider, président de la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB). Il est vrai que pédaler maintien en forme et réduit les dépenses de santé. «Les bénéfices en termes de mortalité d’une augmentation de la pratique du vélo en Ile-de-France seraient vingt fois plus élevés que les risques», à savoir avoir un accident ou respirer un air pollué, indique une étude de l’observatoire régional de santé d’Ile-de-France publiée en septembre 2012.
Les salariés utilisant la voiture, la moto ou les transports en commun pour se rendre au boulot peuvent déjà se faire rembourser une partie de leurs frais : au moins la moitié de l’abonnement au réseau et de 24 à 59 centimes le kilomètre selon la puissance du véhicule. «L’indemnité kilométrique vélo est une mesure emblématique. Il est temps que celui-ci devienne un véhicule comme les autres», réclame le président de la FUB.
L’application du dispositif dans les entreprises reste aujourd’hui suspendue à la publication d’un décret fixant la somme versée à l’employé pour chaque kilomètre parcouru et le plafond de ce qu’il sera possible de cumuler. Le décret devra aussi en préciser le caractère obligatoire ou non, puisque sur ce point règne encore un flou dans le texte de loi.
Bercy freine des quatre fers
Le souci reste que le ministère de l’Economie, qui a son mot à dire, apparaît tout sauf favorable à l’indemnité kilométrique vélo en raison du manque à gagner induit par le fait que la loi exempte l’employeur de payer des cotisations sociales sur l’IKV – jusqu’à un certain plafond qui devra lui aussi être précisé dans le décret. Sollicité, le secrétariat d’Etat chargé du Budget n’a pas donné suite.
«Bercy ne digère vraiment pas qu’elle soit passée dans la loi de transition énergétique. Là-bas, les gens ne prennent pas vraiment le vélo au sérieux», déplore Pierre Serne, vice-président (Europe Ecologie-les Verts) de la région Ile-de-France en charge des transports. Début juin, à Nantes, Pierre Toulouse assurait que «le ministère du Budget [bloquait] toute condition d’application de la mesure». D’où l’inquiétude des provélos : le décret sera-t-il publié ? Et quel sera le montant de l’indemnité ?
Ce dernier point est tout sauf anecdotique. «On est convaincus que c’est à partir de 25 cents au kilomètre que les gens seront incités à venir travailler à vélo. En dessous, ça ne fera que récompenser ceux qui le font déjà», souligne Olivier Schneider, président de la FUB.
Vingt-sept euros par mois
A 25 cents, on peut espérer gagner 27,50 euros chaque mois pour un aller-retour quotidien de 5 km et 110 euros pour 20 km. Certes, cette indemnité ne sera pas à inclure dans le calcul de l’impôt sur le revenu et pourra être cumulée avec le remboursement de l’abonnement de transports. Mais ces sommes incitent-elles vraiment à se mettre au vélo ?
Car l’objectif est aussi de réduire la part de la voiture dans les déplacements domicile-travail. Or l’expérimentation menée pour l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a montré qu’à 25 cents/km, le nombre d’employés prêts à la laisser au garage au profit de la bicyclette était faible : seulement 19 % des nouveaux cyclistes. L’essentiel de ces derniers venaient des transports en commun (54 %). «A première vue, ce constat montre un faible potentiel de l’IK vélo en termes de report modal depuis la voiture, conclut l’étude. Pour autant, la première enquête a mis en avant un grand nombre d’automobilistes intéressés par l’IK (200 autosolistes sur 550 personnes intéressées). On peut donc considérer que les leviers du changement en faveur d’un report depuis la voiture particulière existent via l’intérêt montré lors de la première enquête, mais que la période d’expérimentation reste trop courte et l’intérêt financier insuffisant pour pouvoir réellement franchir le pas pour de nombreux automobilistes.»
De l’indemnité kilométrique vélo, il en sera question lors d’une réunion, mardi, avec les acteurs du comité de pilotage sur les «mobilités actives» au ministère des Transports. Pierre Serne «ose espérer qu’on aura du nouveau à ce moment-là».
Gabriel Siméon
Chronique «Pignons sur rue»
Pourquoi voyager en train avec son vélo est si compliqué
Par Gabriel Siméon — 17 septembre 2015 à 13:08 (mis à jour à 14:57)
Avez-vous déjà essayé d’emporter un vélo dans un TGV ? Nous plusieurs fois, via le portail entreprises et celui réservé aux particuliers. C’est une vraie galère. Un jour où on était souple sur l’horaire, pour aller de Paris à Aix-en-Provence : «Ce trajet ne propose pas d’espace vélos. Veuillez renseigner un autre voyage», nous a poliment rembarré un message. Une autre fois pour aller à Lyon depuis la capitale : pas moyen, à moins d’opter pour le TER au départ de Bercy qui met plus de cinq heures au lieu de deux – non merci. Et, enfin, pour un reportage à Bordeaux : les trains affichaient cette fois tous le sigle «transport de vélo», mais on s’est fait expliquer par une opératrice du service client que tous ne les acceptaient pas et que, quand c’était possible, il fallait payer un supplément. «Il faudra aussi démonter la roue avant et mettre l’engin dans une housse», nous a-t-elle encore dit. «OK, on louera un vélo sur place», avait-on alors soupiré intérieurement.
Pourquoi s’entêter à trimballer son propre biclou entre deux villes, après tout ? «Quand on a investi dans un vélo confortable, on n’a pas besoin de prendre n’importe quel vélo de location», nous a récemment répondu une cycliste habituée du voyage en train avec son deux-roues. On gagne aussi du temps avant le départ et à l’arrivée, et c’est clairement plus économique.
Lorsque vous soulevez le problème, la SNCF répond que tous les trains acceptent votre bicyclette, à condition qu’elle soit effectivement rangée dans une housse (1,20 m maximum), roue avant démontée, ou qu’il s’agisse d’une version pliable – elle est alors considérée comme un bagage. OK, mais c’est quand même assez pénible à démonter, charger, décharger, re-régler, quand il y a des emplacements où la ranger…
Les TER sont plus vélo-friendly que les TGV
«A de très rares exceptions, toutes les rames TER disposent d’espaces où vous pouvez transporter gratuitement votre vélo non démonté», nous répond le service «proximités» de l’opérateur ferroviaire. Si seulement c’était pareil pour longues distances… Ecartez déjà l’IDTGV et le Ouigo : pas possible. Sur les Intercités, «vingt-cinq lignes sur trente-quatre proposent des espaces vélos, dont onze sont payants. Ce sont celles où la réservation est obligatoire, sauf la Quimper-Toulouse où le service est payant en raison de la demande trop importante», nous précise la direction marketing de la branche Intercités.
Qu’en est-il des 700 TGV circulant chaque jour ? «Plus de 50 % des rames [un TGV a soit une soit deux rames] disposent d’un espace vélo», répond un porte-parole de l’activité TGV. Il faut là aussi débourser dix euros. Parce qu’il y a trop de demande ? «Non, parce que c’est un service supplémentaire que nous proposons», explique Hervé Richard, directeur du programme «porte à porte» de la SNCF.
Pourtant, comme l’observe Véronique Michaud, secrétaire générale du Club des villes et territoires cyclables, «on peut mieux faire en France en termes d’offre et de lisibilité» à destination des voyageurs cyclistes. Sur la répartition géographique des rames équipées, mais aussi sur le nombre de places «vélo» disponibles.
No way dans les rames à double-niveau
Pendant nos recherches, nous sommes tombés sur une carte des TGV accessibles aux bicyclettes. Qui ne précise pas vraiment lesquels sont accessibles… Car on s’est aperçu d’une chose : les trains à destination du sud-ouest, depuis Paris, sont beaucoup plus «vélo-friendly» que ceux en direction du sud-est. La faute à la SNCF qui préfère la chocolatine au pain au chocolat ? L’explication est dans le profil des rames. «Toutes celles à un niveau sont équipées et celles à deux niveaux ne le sont pas pour des raisons techniques», détaille-t-on du côté de la branche TGV. Le sud-est concentre le plus de trafic, donc le plus de TGV à double niveau. Et donc le moins d’espaces vélos.
Quand ils existent, ceux-ci n’ont par ailleurs rien d’un wagon dédié. «Il n’y a que deux places vélos. On les sangle en repliant les strapontins. Et parfois, quand il y a beaucoup d’affluence, les gens désirant s’y asseoir râlent contre nous», raconte la même cycliste voyageuse. La SNCF confirme les «deux ou trois places» par rame.
Cela semble quand même peu quand l’objectif affiché de l’entreprise publique est «d’augmenter la part du vélo dans les déplacements», dixit Hervé Richard. «Notre priorité est que les gens puissent arriver à la gare à vélo. Pour cela, nous y augmentons les stationnements sécurisés», poursuit-il. «S’ils veulent faire du vélotourisme, notre offre leur permet d’en louer un à prix réduit à l’arrivée. On peut ainsi venir à la gare en vélo électrique, prendre le train, et louer un vieux vélo à Amsterdam.»
Un «bagage» à 80 euros !
OK, mais on préfère quand même le nôtre à un vieil inconnu. «Pour les longues distances, c’est mieux de l’envoyer à l’avance via notre service de transport de bagage», rétorque Hervé Richard, qui nous conseille de le déposer «quelques jours avant le départ pour être sûr de l’avoir à l’arrivée». Sauf que pour un vélo – catégorie «bagage volumineux» – il en coûte tout de même 80 euros.
Sauf à acheter un vélo pliant – «nous avons une offre à prix réduit», glisse Richard – il faut donc être un peu chanceux ou s’armer de patience pour emporter son biclou. «Le pire, c’est quand le train est annulé et qu’on nous propose à la place un autre n’acceptant pas les vélos. Cette fois-là, on a eu de la chance d’avoir un contrôleur compréhensif. Mais une autre, c’est un bus qu’on a eu en remplacement. Pour arriver à destination, on a dû pédaler», raconte la cycliste que nous avons contactée.
Ces galères auraient un vrai impact sur le tourisme à vélo, à en croire Véronique Michaud, du Club des villes et territoires cyclables. La SNCF assure que ses futures rames (à double niveau) seront mieux équipées. Espérons que d’ici là, les cyclistes ne se dégonflent pas.
Fabien BAGNON a écrit :Opération "AU CONTACT" 2ème édition le 6 octobre de 7H30 à 9H30
Inscription : https://framadate.org/o7klzemd9i1ht1xc
Chers adhérents, chers sympathisants,
Nous l'avons tous remarqué : LYON compte des milliers de cyclistes, de plus en nombreux chaque année (+ 21 % en 2014 !!!)
Et pourtant ça ne se bouscule pas aux portillons des associations cyclistes...
Notre représentativité est donc fragile, ce qui limite la portée de notre lobbying.
Pour inverser la tendance, La Ville à Vélo a décidé d'aller au contact de ceux pour qui elle oeuvre !
Objectif : Faire connaître notre association, développer les adhésions et identifier de nouveaux militants?
Méthode : Distribution de tracts & bulletins d'adhésion LVV et récupération d'adresses mails.
La première opération du 4 septembre a permis de collecter plus de 160 adresses mails en 2H et 3 adhésions !
Puisque ça marche, nous avons décidé de recommencer, mardi 6 octobre de 7H30 à 9H30 sur le Pont Lafayette rive gauche.
Intéressé-e ? Inscrivez vous ici (même pour une demi-heure) : https://framadate.org/o7klzemd9i1ht1xc
Pour plus d'information, contacter Fabien Bagnon : 06 59 12 75 89
Comptant sur votre participation,
Salutations cyclistes,
phili_b a écrit :Les rues à sens unique à double sens pour les vélos c'est vraiment vouloir voir accidenter encore plus de vélos et de piétons.
Il faut simplement, si on veut vraiment un double sens, avoir une vraie rue à 2 sens, l'un pour les voitures, l'autre pour les vélos (même largeur qu'une voie de voiture),
L’agence C.vélo a déménagé et a rejoint le parvis de la gare. Une mesure qui vient renforcer la diversité de modes de transport présents à la gare (train, taxi, bus, autocar, vélos en libre service, etc.) puisque l’agence C.vélo propose des locations de vélos, classiques ou électriques, en longue durée (un jour à un an). L’agence C.vélo vous permet : d’établir votre abonnement au service de vélos en libre service (22 stations dont 2 sur le parvis de la gare) ; de louer un vélo classique ou électrique pour une longue durée (1 jour à 1 an). L’agence C.vélo dispose d’une flotte de 70 vélos. Plus d’infos (modalités d’abonnement, tarifs, carte des stations…) :
http://www.c-velo.fr/
L’agence est ouverte du lundi au vendredi, de 7 h 30 à 12 heures et 14 heures à 18 heures ; le samedi de 10 heures à 13 heures et 14 heures à 18 heures. Tél. 04.73.92.65.08.
BBArchi a écrit :Un peu en marge du sujet, parce qu'on pourrait aussi le classer dans les transports ferroviaires... mais trouvé sur un site qui parle entre autres de la Via Fluvia :
http://www.ontherhone.com/annuaire/trip ... oussillon/
Le lien sur le zoom Viafluvia est plutôt ici :
http://www.ontherhone.com/tag/viafluvia/
Une initiative à suivre !
En ce qui concerne le site OnTheRhone(point)com, outre son titre qui m'énerve franchement (Christ, y doit avoir honte de causer frenchy, l'pauv'guy, tabernacle !),
Les réseaux sociaux sont des outils anglophone, ce forum est un logiciel anglophone (savez ce que veut dire PHPBB ? et les liens entre l'anglais et le francais (et inversement https://fr.wikipedia.org/wiki/Influence_du_fran%C3%A7ais_sur_l%27anglais) ne date pas d'hier... c'est une réalité quotidienne et nous pensions que cela pourrait choqué quelques âmes sensibles.
Merci pour la référence "christique" auquel nous n'avions même pas pensé (la France est un pays laïc et le On s’apparentait plus au bateau et péniche (qui sont bien sur le Rhône), à une rime facile et à un nom de domaine simple. Le contenu comme vous l'avez remarqué est francophone et nous voyons plus les langues comme des outils de complémentarité plutôt que d'opposition. Chacun son point de vue, et géographiquement la France reste plus proche du Royaume-uni que du Canada !
c'est l'emploi de visuels trahissant une inculture assez redoutable ; ils sont dans la plupart des cas pillé dans une photothèque UK...
Inculture ? C'est un raccourci facile et pleins de préjugés : comme évoqué, le temps nous fait défaut et nous utilisons effectivement des photos de banque d'images pour illustrer certains articles, avec des trains à vapeur quand nous parlons de train à vapeur, sans prétention d'être wikipédia, un livre d'histoire ou un média officiel... vous auriez pu nous trouver des photos et les mettre en lien pour être positif par exemple !
Non, nous ne pillons pas, les banques d'images sont cités dans les mentions légales, dans la balise des photos utilisés (sous réserve que les rédacteurs maîtrisent cet aspect technique) et sont libres d'utilisation dans un cadre non commerciale (pixabay, wikimedia...).
Exemple : un train historique écossais en illustration du chemin de fer de Tournon à Lamastre... le métro de Londres pour parler du métro lyonnais, etc...
Rhâ.
http://www.ontherhone.com/tourisme/viaf ... e-ardeche/
http://www.ontherhone.com/annuaire/trai ... gv-vallee/
otrweb a écrit :Voir ci-dessus : c'est un blog sans prétention académique, pas un média officiel, et utiliser une photo de métro génrique pour parler de métro à Lyon ne nous semble pas spécialement déconnecté : une fois de plus, pourquoi ne pas suggérer une photo de remplacement dans la logique d'échange constructif qu'est aussi le web ?
otrweb a écrit :Croyez-moi, si nous avions plus de temps, nous le ferions pour chaque article mais nous sommes dans une optique de faire et ensuite de parfaire plutôt que de ne rien faire...
otrweb a écrit :au fait, avez-vous un blog animé par vos soins, un espace de partage d'information gratuit ? Je serais curieux de voir ce qu'est la perfection pour vous
man-x86 a écrit :otrweb a écrit :Voir ci-dessus : c'est un blog sans prétention académique, pas un média officiel, et utiliser une photo de métro génrique pour parler de métro à Lyon ne nous semble pas spécialement déconnecté : une fois de plus, pourquoi ne pas suggérer une photo de remplacement dans la logique d'échange constructif qu'est aussi le web ?
En effet, par contre je n'ai pas trouvé d'adresse e-mail de contact sur le site (les "zéros sociaux" ne touchent pas autant de monde aussi rapidement qu'un formulaire de contact).
Forcément en faisant le sauvage avec whois, on voit bien une adresse email du style web@nom.pro et même une adresse postale (curieusement, les domaines "nom.pro" et "nom.one" renvoient sur un joli formulaire de contact ).otrweb a écrit :Croyez-moi, si nous avions plus de temps, nous le ferions pour chaque article mais nous sommes dans une optique de faire et ensuite de parfaire plutôt que de ne rien faire...
Il y a plusieurs approches, il m'arrive de garder des brouillons (articles de blog, posts de forum, e-mails) plusieurs jours (voir parfois les abandonner ou revenir dessus après quelques mois).
Le fait de se corriger et de rechercher la petite bête sur les articles est souvent assez performante . (J'ai appris par hasard qu'une dizaine de personnes ne comprenaient rien à mes e-mails pro avec de la technique pas très bien expliquée, et du coup ne les lisaient pas ).otrweb a écrit :au fait, avez-vous un blog animé par vos soins, un espace de partage d'information gratuit ? Je serais curieux de voir ce qu'est la perfection pour vous
Quelques membres du forum en ont maintenu (ou en maintiennent un), sans compter la page d'accueil de Lyon-en-lignes. Ce n'est un secret pour personne que ça prend du temps et que ça devient rapidement le bazar en cas de manque de temps.
cela prouve que pour décongestionner Toulouse, la solution n’est pas de construire de nouvelles routes. Il faut développer les équipements pour les vélos
En France, les cyclistes se moquent des automobilistes en panne d’essence
Les pénuries dans les stations d’essence sont nombreuses suite aux grèves
La loi Travail continue de faire des mécontents, voire des furieux, en France. Des sites de raffinerie sont alors bloqués, ce qui entraîne des pénuries dans les stations-service.
Cela a même des répercussions sur la Belgique, les automobilistes français venant se ravitailler à la frontière.
Mais sur la toile, certains prennent cette situation à la rigolade. Les cyclistes notamment. Plus d’essence ? Enfile ton vélo !
Première ville de France en nombre d’inscriptions au patrimoine de l'UNESCO3, Amiens est célèbre pour sa cathédrale Notre-Dame, joyau de l'art gothique et l'une des plus vastes cathédrales du monde
Surnommée la « petite Venise du Nord » en raison des nombreux canaux qui la traversent et des hortillonnages (ensemble de jardins flottants couvrant 300 hectares), Amiens offre un riche patrimoine et des quartiers pittoresques, témoins d’une histoire bimillénaire. Depuis 1992, le label Ville d'art et d'histoire récompense la protection et la mise en valeur de ce patrimoine.
L'image contemporaine de la ville est fortement liée à trois activités qui rayonnent au-delà de ses frontières : son statut de capitale historique de la Picardie, l'importance de son université, la vitalité de sa vie culturelle portée par des infrastructures et des manifestations d’envergure nationale.
Les élus d’opposition réagissent après les déclarations du président d’Amiens métropole sur « les 2 % de cyclistes qui emmerdent les 98 % autres ».
Quand des portières de voiture agressent de faibles cyclistes, indignons-nous en mode Québec…
Deux cyclistes heurtés le même matin par les portières de véhicules ministériels : voilà de quoi attirer l’attention sur les dangers que présentent les pistes cyclables, même dans la rue Ducale. Mais aussi sur une lacune lexicale : comment désigner ce type d’accident qui met brutalement un deux-roues face à une portière ?
Un nom nous est proposé par les Québécois : emportiérage. Cet équivalent de l’anglais (car) dooring a gagné droit de cité dans la Belle Province où l’on est soucieux, plus qu’en Europe, d’éviter les anglicismes inutiles. Le vélo étant l’une des solutions pour réduire les problèmes de mobilité urbaine, ne faut-il pas adopter d’urgence le néologisme forgé par nos cousins d’Amérique du Nord ? Il me semble qu’il tient bien la route…
Postscriptum 1
L’infortune de deux forçats de la route, le 27 mai dernier, a fait la une des médias. Fauchés dans leur élan par une portière imprudemment ouverte, les cyclistes s’en tirent heureusement sans trop de mal et avec les excuses des ministres concernés. Même la rue Ducale peut être traîtresse pour les faibles vélocipédistes.
Cette chronique ne peut toutefois s’arrêter au fait divers. Dans son rétroviseur, elle voit poindre un autre danger : comment nommer ce type d’accident qui, vu sa fréquence, finira bien par engendrer un néologisme ? Car les journaux belges qui ont relaté l’incident se sont contentés de recourir, d’après mes recherches, à des formules génériques ou à des périphrases.
Une réponse nous vient d’Amérique du Nord, plus précisément du Québec. Dans la Belle Province, où l’on ne badine pas avec les anglicismes, on a prestement proposé emportiérage. Avec un succès certain, puisque ce néologisme a été validé dès 2014 par l’Office québécois de la langue française. Le dictionnaire USITO l’a intégré dans sa nomenclature, avec la définition suivante : «incident qui survient lorsqu’un cycliste heurte une portière ouverte inopinément par un automobiliste dont le véhicule est à l’arrêt.»
Mieux encore. Un verbe dérivé existe déjà : emportiérer «heurter un cycliste avec la portière d’une voiture» ; et aussi un adjectif, qui qualifie le cycliste emportiéré bien malgré lui.
Postscriptum 2
USITO fournit une attestation de emportiérage dès 2013 (dans La Presse) et, depuis cette date, le néologisme s’est répandu dans le français du Québec. Sa composition est limpide : à la base portière, on ajoute un préfixe em- qui évoque une entrée (ici, brutale…) dans un espace déterminé (ici, assez réduit…) – comme dans embarquement,emprisonnement ; on y ajoute le suffixe -age, pour marquer l’action ou le résultat de l’action.
Ce composé est l’équivalent de l’anglais (car) dooring, attesté aux États-Unis depuis une dizaine d’années. Si door est un nom qui signifie «porte ; portière», il existe également un emploi verbal (to) door qui correspond au verbe emportiérer créé par les Québécois. On retrouve ce mot en composition avec d’autres noms, comme dans door zone, qui désigne un espace où un cycliste court le risque d’être heurté par une portière de voiture. Tout un champ lexical se développe donc en anglais, vis-à-vis duquel les Québécois n’ont pas tardé à réagir.
À ce jour, emportiérage ne s’est pas encore imposé de ce côté de l’Atlantique. Le fera-t-il avant que son concurrent car dooring n’occupe le terrain ? Comme pour le verbe spoiler , traité dans ma chronique du 23 janvier dernier , on constate une sensibilité différente vis-à-vis des innovations de ce type : les francophones européens font preuve d’une relative tolérance face aux anglicismes, alors que les Québécois sont nettement plus déterminés sur ce point et mènent une politique de création néologique qui permet parfois d’éviter l’emprunt pur et simple à l’anglais. Une société qui représente «une goutte d’eau francophone dans un océan anglophone» est sans doute plus attentive aux risques d’une assimilation linguistique que des pays où le français tient encore le haut du pavé.
Fête du vélo
Prenez les chemins de la région… à bicyclette ou à VTT. Ce week-end, il est à l’honneur, sous toutes ses formes. Cette 20e édition met la lumière sur la découverte en famille, le patrimoine, et le vélo en ville.
Que ce soit pour les loisirs, pour le sport ou pour les déplacements, à la ville comme à la campagne, nous sommes plus de 20 millions de français, de tous âges, de tous milieux et de toutes origines, à enfourcher une bicyclette. Utile, populaire et moderne... la pratique du vélo s’inscrit résolument dans nos modes de vie et mérite bien d’être fêtée.
> Notre sélection dans la région http://c.leprogres.fr/sortir/2016/06/03 ... e-ou-a-vtt
> Tout le programme http:// www.feteduvelo.fr
Depuis 2007, le TIL transporte de plus en plus de passagers sur les routes de la Loire. Les chiffres du car ligérien grimpent en flèche avec 712000 voyageurs comptabilisés en 2015. Et ces chiffres ne tiennent pas en compte des 18500 élèves abonnés annuels des transports scolaires.
De plus, comme chaque été depuis maintenant 7 ans, le Département met en place l’opération TIL découverte, visant à permettre au grand public de découvrir ou redécouvrir le patrimoine culturel ou environnemental de la Loire.
Avec un bonus pour les plus sportifs : les amateurs de la petite reine qui souhaitent se rendre sur les itinéraires cyclistes de la Loire, - l’Aventure Rail, sur la commune de Saint-Bonnet-le-Château, notamment - pourront ainsi charger leur vélo à l’arrière du bus, tous les dimanches !
DÉPLACEMENTS - Publié le 5 juillet 2016
La Métropole de Lyon aménage de nouvelles pistes cyclables
Dans le cadre de son Plan d’Actions pour les Mobilités Actives (PAMA), la Métropole de Lyon poursuite le développement de son réseau de voies cyclables avec un objectif affiché de 1 000 km en 2020 (670 km aujourd’hui).
Plusieurs projets démarrent ou vont démarrer au cours des prochaines semaines :
Piste cyclable du quai de Serbie (Lyon 6e). Les travaux de mise en place d’une piste cyclable bidirectionnelle sur la chaussée ont débuté à la mi-juin. Ils se poursuivront (sauf aléas de chantier) jusqu’à la fin du mois de juillet. Cette piste cyclable permettra de relier le quai haut du Rhône entre le pont Morand et le pont de Lattre de Tassigny et de raccorder les pistes cyclables existantes.
Piste cyclable du quai Augagneur (Lyon 3e). Les travaux débutent ce lundi 4 juillet et s’étaleront jusqu’à la mi-septembre. Comme pour le quai de Serbie, il s’agira de la construction d’une piste cyclable bidirectionnelle sur la chaussée qui permettra de rejoindre les pistes cyclables existantes sur le pont de la Guillotière et le pont Wilson et de résoudre les conflits d’usages sur la promenade les jours de marché.
Piste cyclable du quai Jaÿr (Lyon 9e). Les travaux débuteront à la mi-juillet pour s’achever au début du mois de septembre. Une piste cyclable bidirectionnelle sera installée sur la chaussée et permettra de finaliser la liaison cyclable entre le pont Schuman et la passerelle Masaryk (quai de Saône rive droite).
Liaison cyclable cours d’Herbouville-quai Lassagne (Lyon 1er et Lyon 4e). Les travaux débuteront au mois de septembre sur le quai Lassagne. Ceux du cours d’Herbouville ne commenceront qu’au printemps 2017 à l’issue de la concertation actuellement en cours. Ces travaux permettront la finalisation de la liaison cyclable structurante entre le pont Morand et le pont Winston Churchill (quai du Rhône rive droite).
Bandes cyclables quai Gillet et quai Saint Vincent (Lyon 1er et Lyon 4e). Deux bandes cyclables bilatérales (dans le sens de la circulation) sont créées sur le quai Gillet. Les travaux débuteront en septembre pour une durée de deux mois environ. Au printemps 2017, une piste cyclable à contresens sur le quai Saint Vincent sera également créée.
D’ici à 2020, la Métropole prévoit d’autres aménagements cyclables :
• Quais de la Pêcherie et Saint Antoine dans le cadre du projet des Terrasses de la Presqu’île
• Quais de Bondy et Fulchiron
• Boulevard des Brotteaux
• Boulevard des Belges
• Pont Winston Churchill
Pour rappel, le trafic vélo a augmenté de 15% en moyenne par an depuis 2010 et le réseau cyclable a triplé depuis 2001.