Même pas à partir du 10 janvier, c'est déjà le bronx !
Entre les contaminations actives débouchant sur l'affection invalidante pendant quelques jours dans la plupart des cas (selon mes observations) et les cas contacts obligés de s'isoler, on tient le début d'une panique pas possible dans l'ensemble des services et outils de fonctionnement des collectivités...
Sauf allègement des mesures, et il semblerait que cela ne soit pas au programme, préparez vous à marcher à pieds.
Le Progrès en parle, d'ailleurs :
https://www.leprogres.fr/economie/2022/ ... suspenduesTrop de malades du Covid aux TCL : des lignes suspendues
Situation tendue sur le réseau TCL qui fait face à des arrêts maladie et de l’absentéisme directement lié à la situation sanitaire.
Ce qui est assez fumasse, c'est que les JD sont donc arbitrairement et directement impactés par les mesures de 'régulation" ; mais si on peut admettre que les adultes peuvent éventuellement partir plus tôt pour choper un autre bus ou tram, ou même y aller à pieds si ça se passe en hypercentre urbain (plus subtil ailleurs), c'est nettement plus compliqué pour les scolaires : en général, ils ont le choix entre UN bus à l'heure prévue, pour LE trajet prévu, et basta.
Alors pourquoi taper dans ce service plutôt que dans les services et lignes régulières ? Il faut dégrader le niveau de scolarisation de certains enfants, en plus de ce qu'on leur met sur la cafetière en matière de pression psychologique ?
Accessoirement, nos voisins suisses qui sont parfois un peu excessifs, semblent se rendre compte qu'il y a comme un problème à poursuivre des chimères administratives dont le rapport contraintes / bénéfices ne semble pas très cartésien.
Et ils réfléchissent de façon pragmatique, eux autres. J'allais dire : comme souvent.
L'article est réservé aux abonnés, mais on en lit suffisamment :
https://www.tdg.ch/abolir-les-quarantai ... 5019670885Abolir les quarantaines: l’idée gagne du terrain à Berne
Faut-il en finir définitivement avec l’isolement des personnes asymptomatiques? La piste est prise au sérieux tant par les syndicats que les patrons.
Avec 120’000 personnes en quarantaine, la pression est plus forte que jamais sur l’économie. Plusieurs entreprises ont dû réduire leurs prestations. Certaines ont fermé.
Plus contagieux, mais moins dangereux, Omicron provoque une explosion des cas, mais pas des hospitalisations.
C’est dans ce contexte que surgit une idée impensable il y a peu: en finir avec les quarantaines et isolements des personnes asymptomatiques.
À lire aussi :
Mesures sanitaires La Suisse hésite à laisser passer la vague Omicron sans agir
Les contaminations explosent Pourquoi Cassis, le président médecin, ne panique pas sur Omicron
Mardi, Brigitte Crottaz (PS/VD), médecin et conseillère nationale, l’évoquait dans ce journal. «Vu le nombre de personnes infectées, on peut se demander si toutes les mesures d’isolement et le dépistage massif vont se justifier encore longtemps, ou s’il faut désormais se concentrer sur la vaccination et la protection des plus vulnérables.»