Les TC européens en quête de financement

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nanar
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Les TC européens en quête de financement

Message non lupar nanar » 23 févr. 2006, 09:03

Salut

Lu dans le Moniteur edition électronique du 22/02/2006



"Le contexte est défavorable en Europe pour les transports en commun car l'étalement urbain continue et le nombre de voitures par personne augmente", a expliqué à l'AFP Jérôme Pourbaix de l'Union internationale des transports publics (UITP).

Entre 1970 et 2001, selon la Commission européenne, la part de marché des transports publics en Europe n'a cessé de baisser, passant de 24,7 à 16%, alors que la voiture progressait de 73,8% à 78,2%.

"Pour se maintenir au même niveau, les villes ne peuvent pas se contenter du statu quo et doivent donc investir massivement", dit M. Pourbaix.

Les villes en pointe en Europe sont celles "qui ont intégré le déploiement périurbain dans leur réseau de transport", souligne-t-il, citant notamment Helsinki, Vienne, Madrid, Munich et Zurich.

A Madrid, la part de marché des transports urbains est ainsi passée de 27,2% à 30,2% dans l'agglomération entre 1995 et 2001, selon l'UITP. Les déplacements de banlieue à banlieue sont au coeur du dispositif. La capitale espagnole a même mis en service en 2003 une ligne de métro circulaire de 41 km reliant les principales villes de sa banlieue sud, dont la construction a coûté un milliard d'euros. :shock:

Le réseau de métro madrilène, dont la taille a quasiment doublé depuis 1995, est aujourd'hui avec 228 kilomètres de lignes le troisième d'Europe, derrière Londres (415 km) et Moscou (269 km). Le réseau parisien s'étend sur 211 km.


A Helsinki et Vienne (parts de marché de 34,5% et 46,6% respectivement pour les transports en commun dans l'agglomération en 2001), le nombre de places de parking est volontairement limité et les nouveaux immeubles construits doivent l'être le long de grands axes de transports déjà existants.


La France est quant à elle "très en pointe en matière de technologies", observe Thierry Gouin du Centre d'études sur les réseaux de transport et l'urbanisme (Certu).
"Le renouveau du tramway est connu dans le monde entier", ajoute-t-il.

A Paris, la RATP voudrait s'attaquer aux déplacements de banlieue à banlieue: la part de marché des transports publics est en effet de 64% à Paris intra muros mais chute à 23% en petite couronne.

Déjà envisagé au milieu des années 1990 mais pas concrétisé, un projet de métro automatique de 40 kilomètres en rocade autour de la capitale, d'un coût de 3,6 milliards d'euros, figure parmi ses priorités.

Cependant, "la baisse des subsides publics est une tendance lourde en Europe depuis une décennie, qui oblige à chercher des sources alternatives de financement", malgré les discours volontaristes de lutte contre la pollution, regrette Isabelle Valentiny de l'UITP.

En France, "de nombreuses collectivités locales recherchent d'autres moyens de financement via l'Europe, la Bourse ou les emprunts", explique Anne Meyer, de l'Union des transports publics (UTP, patronat).

Les entreprises de transports urbains s'orientent donc vers des partenariats public-privé (PPP), une solution vantée par le commissaire européen aux Transports Jacques Barrot.

A Reims, un appel d'offres a été lancé pour la construction et la gestion par concession sur 30 ans du futur tramway, alors que la tradition française est plutôt à la délégation de service public.

Autre solution: acheter, comme à Copenhague, des terrains autour des lignes en construction et profiter ainsi des plus-values après la mise en service.

Mathieu Gorse (AFP)"


A+
nanar
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lio
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Message non lupar lio » 23 févr. 2006, 10:02

Autre solution: acheter, comme à Copenhague, des terrains autour des lignes en construction et profiter ainsi des plus-values après la mise en service.


eh mais c'est pas con du tout ca!
Y'a qu'a regarder LEA, dans quelques annees, cette ligne qui passe dans des zones pas trop denses, va voir pousser autour d'elle des dizaines de logements et habitations. Il suffit deja de voir le boom immobilier vers Dauphine-Lacassagne.
Et c'est qu'un debut.
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amaury
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Message non lupar amaury » 23 févr. 2006, 10:12

Salut,

C'est sûr. D'autant que ce sont les élus lcoaux qui définissent les affectations des sols par le biais des PLU... Densifier le long des axes forts du PDU était une ambition. Je n'ai pas encore consulté le PLU (honte sur moi :oops: ) mais je ne suis pas sûr que ça se vérifie bien dans la pratique (même en tenant comtpe des situations particulières où il faut préserver une zone d'activité industrielle ou un espace naturel).

A +

Amaury
A quand le retour des trolleys sur l'axe A2 ?!? Pourquoi attendre le TOP ??? En attendant, RDV sur les traces du FOL: http://folsaintjust.free.fr.

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