Bonjour
Une proposition de plus pour étendre le réseau de métro sur un coté de Lyon ; pourquoi pas.
Mais.
Une suggestion, avant proposition : lire les contributions très nombreuses sur ce forum sur la problématique et la stratégie à mettre en oeuvre permet de toucher du doigt le fait que la réflexion ne peut pas se limiter à une ligne neuve entre deux points du réseau, que c'est un peu plus touffu que ça, et que la problématique de desserte du Nord de Lyon n'échappe pas aux contraintes géographiques et urbaines du secteur.
La petite case 'recherche' en haut à droite de l'écran, un bon plan !Des tas de théories, d'hypothèses, allant au delà de la simple réflexion en passant, permettant d'aller plus loin dans les incidences, on a la chance ici d'avoir une sorte de 'bac à sable' permettant de confronter des concepts et des hypothèses...
Alors bienvenue !
Attention également à ne pas mélanger les niveaux de réflexion entre ce qui relève de la petite cuiller d'ajustement fin, et ce qui peut littéralement couper en deux une agglo...
Un exemple : ce n'est pas parce que les hypothèses de tracés de T6 nord se confrontent à un environnement urbain plus organique que le 3e entre la Part Dieu et les quais du Rhône, imposant des virages et des inscriptions contraintes (identiques et pas du tout problématiques ailleurs, faut il le rappeler...) qu'il faut dégager l'option tram 'par principe'.
Quels sont les objectifs ?
Quels sont les flux concernés ?
(Accessoirement : à quel moment de la journée ? )
Quels seraient les points d'accroche avec le réseau actuel et en quoi il peut y avoir création de points de saturation ou de dysfonctionnement ?
Quels seraient les répercussions de cette nouvelle infra sur l'existant ?
Quid des dispositions d'accompagnement et d'évolution / refonte de la trame de l'offre existante ?
...
Et à partir de là, le dimensionnement et le mode peut commencer à se cogiter...
Une image, pour illustrer l'ampleur de la réflexion nécessaire :
A la façon d'un organisme vivant, qui comporte des cellules, des organes, des dispositifs de digestion et d'alimentation et de distribution, mais qui abrite aussi d'autres organismes avec lesquels il interagit en symbiose, ou des parasites, des bactéries et autres, qui concourent à son métabolisme, la ville nécessite des infras pour fonctionner. Mais pas en vrac, et pas additionnée à un existant sur une simple idée impulsive.
Quoique, l'aménagement urbain de ces dernières dizaines d'années comporte pas mal d'exemples de réalisations qui au final, n'étaient pas pertinentes pour le fonctionnement global satisfaisant, fluide et serein qui aurait été nécessaire...De la même façon que la biologie comporte encore des mystères et offre des incertitudes passionnantes, et qu'on ne bricole pas le vivant n'importe comment, la ville ne peut pas se résumer à un empilement de constructions au seul critère de la rentabilité. Et pour relier ces constructions, les infrastructures, en particulier les modes lourds, pèsent très fortement sur les degrés de liberté disponibles pour les aménagements ultérieurs...
Bonne participation !