ZAPA / LEZ : l'avenir des villes ?
Publié : 06 avr. 2011, 12:19
2 articles ce jour :
http://actu.orange.fr/france/qualite-de ... 21577.html
Qualité de l'air: qui aura le droit de rouler en ville?
Bannir les véhicules les plus polluants des villes pour améliorer la qualité de l'air: les huit agglomérations volontaires pour expérimenter des zones réglementées à partir de 2012 s'appuieront sur une classification des véhicules les plus polluants présentée mercredi.
Ces zones "doivent être des moyens de redynamiser les centres-villes", souhaite la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui présente un projet de "nomenclature" organisant camions, utilitaires, voitures et deux-roues d'après leur niveau de pollution, mercredi aux Assises de la qualité de l'air à Paris.
Les "Zapa", pour "Zones d'actions prioritaires pour l'air", nées des engagements du Grenelle de l'environement, seront des zones urbaines interdites aux véhicules les plus polluants, s'inspirant de celles existant déjà dans quelque 180 villes européennes.
Elles doivent être expérimentées à partir de 2012 et durant au moins trois ans dans huit agglomérations volontaires: Paris, Saint-Denis, Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand, Bordeaux, Nice et Aix-en-Provence.
La plupart de ces villes sont visées par un contentieux européen pour non-respect des normes de qualité de l'air, ce qui pourrait valoir à la France de sévères amendes.
Selon l'OMS, il y aurait 42.000 morts prématurées en France chaque année du fait de problèmes de qualité de l'air, avait indiqué le ministère à l'été 2010.
En milieu urbain, le trafic génère plus de la moitié des particules fines présentes dans l'atmosphère, particules pénétrant profondément dans les voies respiratoires, une part qui peut parfois atteindre 85%, rappelle le ministère.
La nomenclature proposée aujourd'hui établit quatre catégories de véhicules des plus polluants (A) au moins nocif (D) pour les deux-roues, les voitures particulières, les utilitaires et les poids lourds et bus.
Des catégories calquées sur les normes européennes successives élaborées au fil des ans pour fixer les limites maximales de rejets polluants des véhicules.
Dans la catégorie la plus polluante figurent les voitures datant d'avant le 30 septembre 1997 ou les deux-roues datant d'avant le 30 juin 2004.
"A l'instar du bonus malus pour le CO2, les Zapa doivent inciter les constructeurs à concevoir des véhicules de moins en moins émetteurs de particules, c'est avant tout un enjeu de santé publique", souligne Nathalie Kosciusko-Morizet.
L'expérimentation se fera toutefois "à la carte": les agglomérations seront en effet libres de n'interdire leur zone qu'à une certaine catégorie de véhicules, par exemple seulement les poids lourds, souligne le ministère.
Le périmètre géographique et certaines modalités comme les horaires ou les périodes d'interdiction sont également laissés à la discrétion des villes.
En Europe, des "zones de faibles émissions" existent déjà à Stockholm, pionnière en 1996, Londres, Copenhague, Prague et "dans 43 villes d'Allemagne, dont Berlin", souligne à l'AFP, Joëlle Colosio, chef du service du qualité de l'air à l'Agence pour l'environnement et la maîtrise de l'énergie (Ademe).
La mise en place de ces zones n'a pas entraîné "une disparition de la pollution, mais les données montrent une vraie diminution", assure-t-elle, soulignant l'importance d'une zone étendue pour entraîner un impact sensible.
Denis Baupin, adjoint au maire de Paris en charge de l'environnement, plaide pour sa part pour une expérimentation avec "le maximum de lisibilité", notamment sur le choix des véhicules interdits.
L'élu écologiste craint que ces Zapa n'aient "pas un effet suffisant" pour améliorer la qualité de l'air alors que Paris connaît une inquiétante série de pics de pollution depuis le début de l'année.
Et donc, Marseille, avec l'intégralité de ses déchets intégrant la pollution de l'air... rien ? Ohbah, la mairie ne doit pas être concernée...
Article très alarmiste, mais annonçant des mesures somme toute assez "light"...
Mais par contre :
http://www.20minutes.fr/article/701810/ ... ent-faible
Exclusif: L’impact sur la qualité de l’air des mesures de restriction de circulation est relativement faible
POLLUTION - Selon une enquête de l'Ademe qui a analysé plusieurs études menées dans les villes disposant déjà de zones de restriction de la circulation des véhicules, l'impact sur la qualité de l'air est faible. Mais ces dispositifs restent «nécessaires»...
Dans le domaine des interdictions ou des restrictions de circulation en centre-ville, la France est très en retard au niveau européen. Suède, Allemagne, Pays-Bas, Italie, Royaume-Uni… ont déjà mis en place depuis des années ce qu’ils appellent des «low emission zone» (LEZ). La Suède a été le premier pays européen à expérimenter ce schéma en 1996. A ce jour 180 zones à faibles émissions sont recensées à travers huit pays.
Mais quel impact ont-elles réellement sur la qualité de l’air? Dans une étude menée par l’Ademe, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise d’énergie, que 20Minutes s’est procurée, il s’avère qu’il est relativement faible. «Ce dispositif ne peut constituer à lui seul une solution aux problèmes de dépassements des valeurs limites réglementaires pour la qualité de l’air et doit s’inscrire dans le cadre de plans d’actions plus larges» conclut l’Ademe.
L’agence ne remet pas en cause pour autant ces schémas. «Le développement des LEZ nous paraît toutefois être un outil nécessaire à mettre à disposition des décideurs pour agir dans le sens du développement durable des villes et territoires urbanisés».
A Londres, l'amélioration de la qualité de l'air au sens général sera faible
A Londres, qui a mis en place un dispositif très ambitieux, avec un système de vidéosurveillance où la lecture du numéro de la plaque d’immatriculation par les caméras renseigne sur la norme Euro du véhicule*, et s’étendant sur 1.500 km2, une étude réalisée en 2003 démontrait que la LEZ ne permettrait pas d’atteindre l’objectif de qualité de l’air européen du dioxyde d’azote en 2010.
En outre des mesures de qualité de l’air réalisées au cœur du Grand Londres pendant la première année de mise en œuvre de la LEZ n’ont pas montré d’impact sur les concentrations en particules PM10, «sans doute du fait que les taxis et les bus ne sont pas concernés par le dispositif alors qu’ils sont en quantité importante.»
Par contre on observe une diminution des concentrations en Black Carbon et en particules PM2,5 au niveau des stations de trafic. «La LEZ permet de réduire fortement (30%) la superficie de Londres dépassant la moyenne annuelle réglementaire en PM10 (particules) (…) mais l’amélioration de la qualité de l’air au sens général sera faible» conclut l’Ademe.
Aux Pays-Bas «les réductions de concentrations sont de 0,2 à 1,1 µg/m3 pour le dioxyde d’azote et de 0,1 à 0,6 µg/m3 pour les PM1 » pour les villes disposant de LEZ.
A Berlin «les mesures de qualité de l’air n’ont pas montré d’impact de la LEZ sur les concentrations en PM10. En revanche les concentrations en NO2 ont diminué de 6 à 10% et celles en Black Carbon de 6 à 14%».
A Cologne, «la première année de fonctionnement de la LEZ a entraîné une diminution de la concentration moyenne annuelle des PM10 d’environ 4% et une diminution de 17% du nombre de jours dépassant la valeur limite journalière pour les PM10.»
Seule l’étude menée à Stockholm en 2000 «a montré que l’effet de cette zone environnementale était grand par rapport à celui qu’auraient eu d’autres actions». Mais ici les bénéfices de la qualité de l’air ont été estimés par modélisation par rapport à la situation où la LEZ n’existerait pas.
Un dimensionnement très variable selon les villes
Toutes les situations ne sont cependant pas comparables. «Le dimensionnement des LEZ est en effet très variable selon les villes et dépend du contexte local. Elle peut concerner uniquement une petite partie du centre-ville ou la totalité d’une agglomération. Ainsi il existe des LEZs de moins de 2km2 (Illsfeld en Allemagne) ou de 1.500 km2 pour le Grand Londres » précise l’Ademe.
Les véhicules concernés ne sont pas tous identiques, même s’il s’agit majoritairement des poids-lourds et des bus/autocars. Enfin la réussite du dispositif «repose en grande partie sur les moyens de surveillance déployés», c’est-à-dire soit la vidéosurveillance comme à Londres, soit par contrôle visuel par la police. Mais les coûts de mise en œuvre de la vidéosurveillance sont 3,5 fois plus élevés que les coûts de la surveillance manuelle. «En contre partie la vidéosurveillance engendre des revenus annuels dix fois supérieurs.»
Les agglomérations françaises qui se sont portées candidates pour tester une Zapa (Zone d’action prioritaire pour l’air) à partir de 2012, vont devoir désormais mouliner tous ces paramètres pour faire leur choix.
Mickaël Bosredon
Alors certes, il est nécessaire d'agir. Sinon, on va tous [s]courir[/s] mourir dans d'atroces souffrances, nos pauvres poumons déjà corrodés par les diverses émanations et particules méphistophéliques ne pouvant plus assumer leur charge de gestion de la pollution...
Mais tout ce que je comprend des infos disponibles (et pas seulement celles-ci, les plus représentatives), dans l'immédiat, est la relative inefficacité de ce type de mesure, et une justification de la vidéosurveillance comme élément économiquement rentable, et pas comme élément effectivement efficace.
:buck2:
http://actu.orange.fr/france/qualite-de ... 21577.html
Qualité de l'air: qui aura le droit de rouler en ville?
Bannir les véhicules les plus polluants des villes pour améliorer la qualité de l'air: les huit agglomérations volontaires pour expérimenter des zones réglementées à partir de 2012 s'appuieront sur une classification des véhicules les plus polluants présentée mercredi.
Ces zones "doivent être des moyens de redynamiser les centres-villes", souhaite la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui présente un projet de "nomenclature" organisant camions, utilitaires, voitures et deux-roues d'après leur niveau de pollution, mercredi aux Assises de la qualité de l'air à Paris.
Les "Zapa", pour "Zones d'actions prioritaires pour l'air", nées des engagements du Grenelle de l'environement, seront des zones urbaines interdites aux véhicules les plus polluants, s'inspirant de celles existant déjà dans quelque 180 villes européennes.
Elles doivent être expérimentées à partir de 2012 et durant au moins trois ans dans huit agglomérations volontaires: Paris, Saint-Denis, Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand, Bordeaux, Nice et Aix-en-Provence.
La plupart de ces villes sont visées par un contentieux européen pour non-respect des normes de qualité de l'air, ce qui pourrait valoir à la France de sévères amendes.
Selon l'OMS, il y aurait 42.000 morts prématurées en France chaque année du fait de problèmes de qualité de l'air, avait indiqué le ministère à l'été 2010.
En milieu urbain, le trafic génère plus de la moitié des particules fines présentes dans l'atmosphère, particules pénétrant profondément dans les voies respiratoires, une part qui peut parfois atteindre 85%, rappelle le ministère.
La nomenclature proposée aujourd'hui établit quatre catégories de véhicules des plus polluants (A) au moins nocif (D) pour les deux-roues, les voitures particulières, les utilitaires et les poids lourds et bus.
Des catégories calquées sur les normes européennes successives élaborées au fil des ans pour fixer les limites maximales de rejets polluants des véhicules.
Dans la catégorie la plus polluante figurent les voitures datant d'avant le 30 septembre 1997 ou les deux-roues datant d'avant le 30 juin 2004.
"A l'instar du bonus malus pour le CO2, les Zapa doivent inciter les constructeurs à concevoir des véhicules de moins en moins émetteurs de particules, c'est avant tout un enjeu de santé publique", souligne Nathalie Kosciusko-Morizet.
L'expérimentation se fera toutefois "à la carte": les agglomérations seront en effet libres de n'interdire leur zone qu'à une certaine catégorie de véhicules, par exemple seulement les poids lourds, souligne le ministère.
Le périmètre géographique et certaines modalités comme les horaires ou les périodes d'interdiction sont également laissés à la discrétion des villes.
En Europe, des "zones de faibles émissions" existent déjà à Stockholm, pionnière en 1996, Londres, Copenhague, Prague et "dans 43 villes d'Allemagne, dont Berlin", souligne à l'AFP, Joëlle Colosio, chef du service du qualité de l'air à l'Agence pour l'environnement et la maîtrise de l'énergie (Ademe).
La mise en place de ces zones n'a pas entraîné "une disparition de la pollution, mais les données montrent une vraie diminution", assure-t-elle, soulignant l'importance d'une zone étendue pour entraîner un impact sensible.
Denis Baupin, adjoint au maire de Paris en charge de l'environnement, plaide pour sa part pour une expérimentation avec "le maximum de lisibilité", notamment sur le choix des véhicules interdits.
L'élu écologiste craint que ces Zapa n'aient "pas un effet suffisant" pour améliorer la qualité de l'air alors que Paris connaît une inquiétante série de pics de pollution depuis le début de l'année.
Et donc, Marseille, avec l'intégralité de ses déchets intégrant la pollution de l'air... rien ? Ohbah, la mairie ne doit pas être concernée...
Article très alarmiste, mais annonçant des mesures somme toute assez "light"...
Mais par contre :
http://www.20minutes.fr/article/701810/ ... ent-faible
Exclusif: L’impact sur la qualité de l’air des mesures de restriction de circulation est relativement faible
POLLUTION - Selon une enquête de l'Ademe qui a analysé plusieurs études menées dans les villes disposant déjà de zones de restriction de la circulation des véhicules, l'impact sur la qualité de l'air est faible. Mais ces dispositifs restent «nécessaires»...
Dans le domaine des interdictions ou des restrictions de circulation en centre-ville, la France est très en retard au niveau européen. Suède, Allemagne, Pays-Bas, Italie, Royaume-Uni… ont déjà mis en place depuis des années ce qu’ils appellent des «low emission zone» (LEZ). La Suède a été le premier pays européen à expérimenter ce schéma en 1996. A ce jour 180 zones à faibles émissions sont recensées à travers huit pays.
Mais quel impact ont-elles réellement sur la qualité de l’air? Dans une étude menée par l’Ademe, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise d’énergie, que 20Minutes s’est procurée, il s’avère qu’il est relativement faible. «Ce dispositif ne peut constituer à lui seul une solution aux problèmes de dépassements des valeurs limites réglementaires pour la qualité de l’air et doit s’inscrire dans le cadre de plans d’actions plus larges» conclut l’Ademe.
L’agence ne remet pas en cause pour autant ces schémas. «Le développement des LEZ nous paraît toutefois être un outil nécessaire à mettre à disposition des décideurs pour agir dans le sens du développement durable des villes et territoires urbanisés».
A Londres, l'amélioration de la qualité de l'air au sens général sera faible
A Londres, qui a mis en place un dispositif très ambitieux, avec un système de vidéosurveillance où la lecture du numéro de la plaque d’immatriculation par les caméras renseigne sur la norme Euro du véhicule*, et s’étendant sur 1.500 km2, une étude réalisée en 2003 démontrait que la LEZ ne permettrait pas d’atteindre l’objectif de qualité de l’air européen du dioxyde d’azote en 2010.
En outre des mesures de qualité de l’air réalisées au cœur du Grand Londres pendant la première année de mise en œuvre de la LEZ n’ont pas montré d’impact sur les concentrations en particules PM10, «sans doute du fait que les taxis et les bus ne sont pas concernés par le dispositif alors qu’ils sont en quantité importante.»
Par contre on observe une diminution des concentrations en Black Carbon et en particules PM2,5 au niveau des stations de trafic. «La LEZ permet de réduire fortement (30%) la superficie de Londres dépassant la moyenne annuelle réglementaire en PM10 (particules) (…) mais l’amélioration de la qualité de l’air au sens général sera faible» conclut l’Ademe.
Aux Pays-Bas «les réductions de concentrations sont de 0,2 à 1,1 µg/m3 pour le dioxyde d’azote et de 0,1 à 0,6 µg/m3 pour les PM1 » pour les villes disposant de LEZ.
A Berlin «les mesures de qualité de l’air n’ont pas montré d’impact de la LEZ sur les concentrations en PM10. En revanche les concentrations en NO2 ont diminué de 6 à 10% et celles en Black Carbon de 6 à 14%».
A Cologne, «la première année de fonctionnement de la LEZ a entraîné une diminution de la concentration moyenne annuelle des PM10 d’environ 4% et une diminution de 17% du nombre de jours dépassant la valeur limite journalière pour les PM10.»
Seule l’étude menée à Stockholm en 2000 «a montré que l’effet de cette zone environnementale était grand par rapport à celui qu’auraient eu d’autres actions». Mais ici les bénéfices de la qualité de l’air ont été estimés par modélisation par rapport à la situation où la LEZ n’existerait pas.
Un dimensionnement très variable selon les villes
Toutes les situations ne sont cependant pas comparables. «Le dimensionnement des LEZ est en effet très variable selon les villes et dépend du contexte local. Elle peut concerner uniquement une petite partie du centre-ville ou la totalité d’une agglomération. Ainsi il existe des LEZs de moins de 2km2 (Illsfeld en Allemagne) ou de 1.500 km2 pour le Grand Londres » précise l’Ademe.
Les véhicules concernés ne sont pas tous identiques, même s’il s’agit majoritairement des poids-lourds et des bus/autocars. Enfin la réussite du dispositif «repose en grande partie sur les moyens de surveillance déployés», c’est-à-dire soit la vidéosurveillance comme à Londres, soit par contrôle visuel par la police. Mais les coûts de mise en œuvre de la vidéosurveillance sont 3,5 fois plus élevés que les coûts de la surveillance manuelle. «En contre partie la vidéosurveillance engendre des revenus annuels dix fois supérieurs.»
Les agglomérations françaises qui se sont portées candidates pour tester une Zapa (Zone d’action prioritaire pour l’air) à partir de 2012, vont devoir désormais mouliner tous ces paramètres pour faire leur choix.
Mickaël Bosredon
Alors certes, il est nécessaire d'agir. Sinon, on va tous [s]courir[/s] mourir dans d'atroces souffrances, nos pauvres poumons déjà corrodés par les diverses émanations et particules méphistophéliques ne pouvant plus assumer leur charge de gestion de la pollution...
Mais tout ce que je comprend des infos disponibles (et pas seulement celles-ci, les plus représentatives), dans l'immédiat, est la relative inefficacité de ce type de mesure, et une justification de la vidéosurveillance comme élément économiquement rentable, et pas comme élément effectivement efficace.
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