Elle s'est aggravée depuis la crise sanitaire, partout en France et pays voisins.La pénurie a bon dos, et elle semble durer depuis 10 ans alors car je n'ai pas le souvenir d'amélioration considérable depuis Atoubus.
Sur un certain nombre de voyages effectuées en soirée, sur des lignes ne desservant pas forcément des universités ou équivalents. Tout le monde trouvait à s'asseoir.Sur quoi te bases-tu pour affirmer que les circulations tardives sont trop peu remplies ?
Comparons à la dette de Tisseo (Toulouse), évoquée ici en page 3 : https://www.tisseo.fr/sites/default/fil ... il2023.pdfEn regardant cette vidéo, on voit que les frais financiers passent de 21 millions d'€ à 140 millions d'€ en 2032. Ils vont être multipliés pratiquement par 7.
140 millions c'est le moitié de l'investissement de T9. Le remboursement de la dette passe de 2 ans à 14 ans toujours en 2032.
Parce que les prédécesseurs, ils sont arrivés dans la situation idéale où, ligne B exceptée, l’essentiel des investissements lourds avaient déjà été réalisés et amortis, où il suffisait de gérer à minima l’existant et d’engranger les bénéfices électoraux des investissements passés sans prendre le moindre risque. Or ils ont laissé des équipements et matériels en déficit d’entretien, et on arrive maintenant en fin de vie de tout un tas de choses qui doivent être remplacées, renouvelées, ou renforcées.Comment se fait il avec un programme aussi minimaliste que celui-ci qu'on en arrive à un tel endettement d'autant qu'on part dune situation très saine laissée par nos précédents élus ?
Toute considération politique mise de côté, et en regardant uniquement la création de nouvelles dessertes, le fait de voir 2 nouvelles lignes de tramways et le prolongement d'une troisième en un seul mandat. C'est une performance qui reste à saluer.Comment se fait il avec un programme aussi minimaliste que celui-ci qu'on en arrive à un tel endettement d'autant qu'on part dune situation très saine laissée par nos précédents élus ?
Malheureusement sur des investissements lourds séparés par des dizaines d’années ce n’est pas aussi simple.Qu'il faille renouveler le matériel existant c'est une évidence et c'est pourquoi il existe dans toute comptabilité publique ou privée, des provisions pour amortissements qui sont des ressources d'investissement.
SalutSalut,
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La Cour des comptes épingle la régie de transports toulousains
Publié le 07/02/2019 • Par Béatrice Girard • dans : Régions
Doutes sur la fiabilité des comptes et sur la faisabilité de la 3ème ligne de métro… Dans un rapport rendu public le 6 février, la Cour des comptes remet en question la gestion de Tisséo, la régie des transports toulousains.
Mobilité - transports
Hasard de calendrier. Le 6 février 2019, Jean-Michel Lattes, président de Tisséo Collectivités avait inscrit à l’ordre du jour du conseil syndical, le vote de l’arrêté de la préparation à l’enquête publique pour la 3ème ligne de métro toulousain. Ce même jour, la Cour des comptes rendait public un rapport qui se penche entre autres sur les comptes et la gestion du syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération toulousaine (Tisséo Collectivités), entre 2012 et 2016, et sur cette fameuse 3e ligne de métro …
Plusieurs irrégularités pointées
Le document pointe plusieurs irrégularités et dresse une liste de 11 recommandations. Concernant la situation financière tout d’abord, les juges constatent, « une dégradation de la capacité d’autofinancement de Tisséo Collectivités pendant la période observée, en partie masquée par le transfert de charges de fonctionnement en dépenses d’investissements. »
La chambre indique que Tisséo Collectivités a « indument alourdi sa section d’investissement par différents mécanismes. » Elle reproche ainsi au syndicat mixte de « financer l’intégralité des opérations d’aménagement de voirie réalisées sous convention de co-maîtrise d’ouvrage par Toulouse Métropole. Opérations pour lesquelles il n’est pas compétent et qui figuraient à l’état de l’actif pour un montant de 46,3 M€ au 31 décembre 2016. »
Pour limiter la progression des contributions de ses collectivités membres, Tisséo avait par ailleurs obtenu la neutralisation partielle des dotations aux amortissements de la ligne B du métro (autorisation accordée à titre dérogatoire par le ministre en charge de l’économie en 2007). Un processus de neutralisation comptable des amortissements, aujourd’hui sans justification, et auquel la Cour demande de mettre un terme définitif.
Autre grief formulé par les magistrats : « Toulouse Métropole verse au syndicat sa contribution avec près de 18 mois de retard, de sorte que Tisséo Collectivités assume depuis 2014, la charge d’une part significative de la trésorerie de l’établissement public (ponctuellement jusqu’à 180 M€). « Des mécanismes qui portent une atteinte directe à la sincérité des états financiers de Tisséo Collectivités et de Toulouse Métropole, » estime la Cour des comptes.
3ème ligne de métro, un financement prévisionnel à stabiliser
La Cour émet par ailleurs des doutes sur la capacité de Tisséo à financer la 3ème ligne de métro. Ce projet, dont le coût est estimé à 2,33 milliards d’euros (pour une ligne de 27 km) est une promesse de campagne de l’équipe municipale en place. Un projet d’aménagement structurant pour la 4ème métropole de France. « Tel qu’il se présente, ce plan de financement prévisionnel n’est pas dénué de risques et d’incertitudes et doit être stabilisé », estime ainsi la Cour régionale des comptes d’Occitanie.
Tisséo construit en effet son plan de financement sur une hausse de la contribution annuelle de plus de 70 M €/ an d’ici 2026 et de 6,6 M€ pour le Sicoval (communauté d’agglomération du Sud-est Toulousain), sur des subventions de l’Etat et européennes, encore incertaines, et sur le recours à l’emprunt. « Ceci porterait l’encours de dette du syndicat à plus de 2,5 Md€ entre 2024 et 2027, avec un pic à 2,92 Md€ en 2026 », évaluent les magistrats. Sur ce point Tisséo souligne cependant que « la maitrise des charges d’exploitation est constatée aujourd’hui sur trois exercices consécutifs et permet de crédibiliser le scénario de financement. (…) La cour aura noté qu’une inflexion majeure a été mise en œuvre dès 2015-2016. En effet si sur la période 2008-2014 les charges d’exploitation ont augmenté de 6,8 % par an en moyenne, à l’inverse depuis 2015 cette évolution a été contenue à 1,37 % par an. »
La Cour des comptes pointe enfin une organisation de la commande publique qui apparaît défaillante au sein de Tisséo Collectivités, une augmentation substantielle de la masse salariale et une politique salariale peu transparente. Le rapport s’arrête même dans le détail sur la rémunération perçue par l’ancien directeur général des services de Tisséo Collectivités, Jean-Michel Evin, recruté en 2013 et qui a quitté l’entreprise au printemps dernier. « Sa rémunération a connu une évolution de 18,2 % en trois ans passant ainsi de 151 350 € bruts annuels en 2014 à 178 837 € bruts annuels en 2016», indique le rapport.
Tu peux aussi intégrer la réalisation de projets à venir d'ici 2040 :Le renouvellement des équipements et matériel roulant métro, l'extension du parc, ateliers et réseau du tramway, du parc bus et des BHNS.
C'est ce qu'explique un peu BB dans la vidéo
Oui en effet, tu ne connais pas le fonctionnement, il y a bien des amortissements dans la comptabilité publique. Le remboursement des emprunts relève de la trésorerie, c'est un autre sujet.Pour les administrations, la comptabilité est différente et je ne connais pas très le fonctionnement.
Pour entreprise, l'infrastructure est aussi (surtout) amortie. Je pense que pour la compta public aussi.Je pense qu'on amortit les bus, les rames et équipements de trams et métros.
Mais sûrement pas le gros œuvre des infrastructures de TC lourd et mi lourd.
C'est un gage supplémentaire de sécurité, pour les piétons, et les cyclistes, donc c'est une dépense utile pour les conducteurs comme pour les utilisateurs des modes de transports vulnérables (vélo et piéton)Faire l'amortissement, les bus par exemple, je comprends pas pourquoi on met des rétrovisions sur les Urbanways. Ce sont des dépenses inutiles qui font gonfler la facture.
Salut,C'est un gage supplémentaire de sécurité, pour les piétons, et les cyclistes, donc c'est une dépense utile pour les conducteurs comme pour les utilisateurs des modes de transports vulnérables (vélo et piéton)Faire l'amortissement, les bus par exemple, je comprends pas pourquoi on met des rétrovisions sur les Urbanways. Ce sont des dépenses inutiles qui font gonfler la facture.
Si tout s'amortit. Simplement, les durées sont plus longues, 30, 40 voire 50 ans.Je pense qu'on amortit les bus, les rames et équipements de trams et métros.
Mais sûrement pas le gros œuvre des infrastructures de TC lourd et mi lourd.
Euh non, l'avantage des "vrais" rétroviseurs à vélo c'est que le CR peut te voir, mais tu peux le voir aussi (en regardant toi le rétro depuis l'extérieur) et ainsi anticiper un oubli de contrôle rétro de sa part.C'est un gage supplémentaire de sécurité, pour les piétons, et les cyclistes, donc c'est une dépense utile pour les conducteurs comme pour les utilisateurs des modes de transports vulnérables (vélo et piéton)
En principe, il faudrait ajouter les 500 M€ proposés à la Région pour reprendre les lignes de l'Ouest Lyonnais et participer au financement des investissements du RER métropolitain.Tu peux aussi intégrer la réalisation de projets à venir d'ici 2040 :
https://met.grandlyon.com/files/2022/03 ... nnexes.pdf
- Renfort T3 : 150-200M€
- Ligne TCSP Part - Dieu - Plateau Nord :entre 200 et 1,50Mds€ environ selon le mode choisi
- Ligne LCO : Ecully - Part Dieu : Entre 200 et 400M€ selon le mode choisi
- TEOL : 800M€
- Transformation de la ligne C3 en BHNS ou Tram : entre 50 et 450M€ selon le choix retenu
- Axe A8 entre Venissieux et La Soie : entre 110 et 300M€ selon le choix retenu
- Axe Rive Droite du Rhône : entre 20 et 100M€ selon le mode retenu
Le investissements sur le renouvellement et modernisation du parc bus / tram et Métro : 2,30Mds€
Dans la vidéo, un élu interroge sur la desserte de son territoire (CCEEL). Dans réponse, B. Bernard rappelle qu'il s'agit ici des dépenses d'investissement mais que pour ce qui concerne l'exploitation, comme ils en ont déjà parlé, ils travaillent sur un "choc d'offre". Il était prévu dans leur programme politique, reporté à cause du COVID puis mis en œuvre progressivement à cause de la pénurie de conducteurs. ils l'annoncent donc pour septembre 24 (cf. vidéo).Il y a beaucoup de budget (et c'est normal) pour les créations de ligne, mais peu d'améliorations prévues (hormis T3) sur l'offre existante... Il est dommage que les bus aient des fréquences toujours aussi faibles notamment après 20h00.
Ce point mériterait d'être abordé pour améliorer l'attractivité du réseau et de facto ses recettes, pour un coût modéré en comparaison d'une nouvelle infrastructure lourde.
Comme évoqué par Nanar, la pénurie est là partout. Elle n'est pas propre à TCL. On peut aussi difficilement dire que c'est un prétexte depuis 10 ans dans la mesure où ce ne sont pas du tout les mêmes équipes.La pénurie a bon dos, et elle semble durer depuis 10 ans alors car je n'ai pas le souvenir d'amélioration considérable depuis Atoubus.
Tu confirmes bien que chaque année on amortit juste 1€ et non pas "1€ + l'inflation" ? Si oui, avec l'inflation, plus l'amortissement est long, plus il y aura d'écart entre la valeur amortie et la dépense nécessaire pour se rééquiper.Tu achètes un métro pour 10 € (somme pour exemple). Les règles comptables de dit que tu peux l'amortir sur 10 ans. Dans le compte résultat, tu verras apparaitre la somme de 1€ en charge toutes les années pendant 10 ans. Idem pour le bilan comptable.
L'amortissement ne consiste pas à mettre de coté pour remplacer c'est un principe d'usure (ou d'usage). L'année un, on ne constate pas la charge de l'intégralité mais juste d'un pourcentage basée sur la durée prévisionnelle. C'est des grandes différences de la comptabilité aux engagements par rapport à la comptabilité en trésorerie.Merci.
Tu confirmes bien que chaque année on amortit juste 1€ et non pas "1€ + l'inflation" ? Si oui, avec l'inflation, plus l'amortissement est long, plus il y aura d'écart entre la valeur amortie et la dépense nécessaire pour se rééquiper.Tu achètes un métro pour 10 € (somme pour exemple). Les règles comptables de dit que tu peux l'amortir sur 10 ans. Dans le compte résultat, tu verras apparaitre la somme de 1€ en charge toutes les années pendant 10 ans. Idem pour le bilan comptable.
Si je prends un exemple sur 30 ans :
Prix en 1993 = 30€
Prix actualisé en 2023 = 50€ (je me base sur ce site)
Si j'ai bien compris le principe de l'amortissement, si on a amorti 1€ par an sans révision, au bout de 30 ans, on a à disposition juste 30€ pour remplacer à l'identique, là où ça coûte désormais 50€. Dans ce cas théorique, ça veut dire que l'amortissement ne finance que 2/3 du coût de rééquipement et c'est sans compter le fait que lors du rééquipement, on prend plus (plus de places...).
C'est bien ça ?
En gros la compta t’oblige chaque année à compenser l’usure de ce qui est amorti par de l’argent frais.
Tu confirmes bien que chaque année on amortit juste 1€ et non pas "1€ + l'inflation" ?
Tu amortis ce que tu as payé. Les fossoyeurs d'entreprises (regarde ce qui se passe actuellement sur Casinos) l'ont bien compris. Ils achètent une entreprise à la valeur du bilan comptable et la revendent à la découpe et au prix du marché.Tu confirmes bien que chaque année on amortit juste 1€ et non pas "1€ + l'inflation" ? Si oui, avec l'inflation, plus l'amortissement est long, plus il y aura d'écart entre la valeur amortie et la dépense nécessaire pour se rééquiper.Tu achètes un métro pour 10 € (somme pour exemple). Les règles comptables de dit que tu peux l'amortir sur 10 ans. Dans le compte résultat, tu verras apparaitre la somme de 1€ en charge toutes les années pendant 10 ans. Idem pour le bilan comptable.