Des nouvelles de Bretagne ... curieux pour ce topic puisqu'il n'y a aucun réseau de trolleys en Bretagne.
Plusieurs agglos vont s'équiper en 'matériel électrique', pas en trolleys, après avoir effectué des tests.
https://www.letelegramme.fr/bretagne/ce ... 507213.phpCes villes bretonnes qui investissent des millions dans le bus électrique
Pour renouveler leur flotte de bus, les agglomérations doivent, a minima, commander 50 % de véhicules à faibles émissions. Une obligation légale depuis le 1er janvier. En Bretagne, certaines villes ont pris les devants.
Les vieux bus qui crachotent trop de particules fines et de C02 sont en voie de disparition. Une loi du 17 août 2015, relative à la transition énergétique pour la croissance verte, a signé leur arrêt de mort : depuis le 1er janvier 2020, les entités publiques - dont les grosses agglomérations bretonnes - qui gèrent directement ou indirectement un parc de plus de 20 autobus, doivent les renouveler, pour 50 %, par des équivalents à faibles émissions. En 2025, on montera même à 100 % afin de faire place nette au biogaz, à l’électricité sur batterie et à l’hydrogène, des technologies considérées comme plus « propres ».
Jusqu’à 150 bus commandés à Rennes
En Bretagne, Rennes est en passe de faire le grand saut : sept bus électriques de Bolloré, les fameux Bluebus, ont été expérimentés à partir de mai 2018. Fabriqués à Ergué-Gabéric, près de Quimper, ils offrent plus de 200 km d’autonomie. Un test suffisamment convaincant pour que Rennes Métropole ait lancé un appel d’offres XXL, en mai 2019, auquel l’entreprise sud-finistérienne participe et dont le verdict sera connu au premier semestre 2020. Il concerne jusqu’à 150 véhicules pour des livraisons qui s’échelonneront de 2021 à 2024. À 500 000 euros le bus électrique, environ deux fois plus cher qu’un modèle diesel, la facture s’annonce colossale. Un prix auquel il faut ajouter celui des infrastructures de recharge. Le coût d’usage s’avère, lui, intéressant, grâce au tarif de l’électricité actuel. L’objectif fixé par les élus bretilliens est d’atteindre 100 % de « bus propres » d’ici à 2030 sur les 267 que compte actuellement la métropole.
Cinq à six nouveaux bus par an à Brest
Du côté de Brest, on y va de manière plus prudente. Certes, les premiers tests du Bluebus ont débuté tôt, dès la fin 2017, puis d’autres en mars 2018. Néanmoins, les responsables de la métropole ont finalement tranché pour un autre prestataire que le finistérien Bolloré, dont les batteries solides au lithium métal polymère (LMP) présentent plusieurs avantages (pas de cobalt ni de terres rares et un risque d’incendie réduit) mais offrent un inconvénient de taille : elles se déchargent en quelques jours si le véhicule n’est pas maintenu branché. C’est le concurrent des Deux-Sèvres - sous capitaux étrangers - Heuliez qui a décroché la timbale brestoise. Les deux bus électriques commandés devraient rouler à partir de septembre 2020. Là aussi, la facture est lourde et la métropole a choisi de contracter un prêt auprès de la Banque des territoires d’un montant de 1,7 million d’euros sur une durée de dix-sept ans. Le but affiché par Brest Métropole ? Renouveler l’ensemble du parc d’ici à 2030. « La technologie continuant à évoluer, il est plus prudent d’acheter cinq à six nouveaux bus par an et non de changer tout le parc d’un coup », avait précisé Yohann Nédélec, vice-président aux transports, en décembre dernier.
Vannes choisit le 100 % électrique
Les agglomérations de taille plus réduite, comme celle de Vannes, prennent aussi le virage vert : elle a lancé, en 2018, une étude comparative gaz-électricité-hydrogène-diesel norme Euro 6 et a choisi l’électron, il y a un an, pour remplacer sa flotte de 57 véhicules. Le résultat de l’appel d’offres, auquel ont participé quatre marques françaises et européennes, est imminent. On sait déjà que les deux premiers exemplaires seront livrés, fin 2020, puis trois, en 2021, et quatre, en 2022, pour un coût de 5 à 6 millions d’euros.
Une vague électrique s’est donc amorcée en Bretagne ; reste que les stratégies transport de certaines métropoles pourraient être toilettées ou carrément remises à plat, une fois les élections municipales terminées…
Je reste scotché par le prix de ce type de bus électrique : 500k€, le double du bus mazout !
2 bus commandés pour 1.7M€ ? ? ?
Et pas un mot sur le prix inférieur de la techno bifilaire, y compris sur le long terme quand il faudra remplacer -et recycler- les batteries...