liå a écrit :
[blabla]
Il y a au sein de la commission europeenne une volonte simple (mais officieuse) de vouloir avoir la regle suivante dans l'union:
trajet < 1000 km => train
trajet > 1000 km => avion
(a long terme)
Nat a écrit :L'avion n'a pas qu'un intérêt touristique.
Il sert aussi beaucoup pour les relations d'affaires.
Et encore, aujourd'hui, on peut faire beaucoup de choses par téléconférence
Mais le contact face à face reste indispensable (surtout les premiers contacts).
[align=center]Trafic en hausse de 13 % pour Air France à Saint-Exupéry[/align]
Au cours des cinq premiers mois de l’année le trafic d’Air France a progressé de 13 % à l’aéroport Saint- Exupéry par rapport à la même période de l’an passé. Un chiffre qu’il faut toutefois ramener à 9 % si l’on tient compte des lignes qui ont été fermées (Madrid, Munich, Copenhague). Bernard Bazot, depuis quatre ans à ce poste, quitte donc la direction régionale Centre-Est sur de bons résultats. Il rejoint la direction commerciale parisienne pour devenir responsable du service « Grands comptes multinationaux » d’Air France/KLM qui traite les relations avec les grandes entreprises mondiales. Son successeur, Antoine Biton, qui prendra ses fonctions le 1 er septembre, était depuis 2004 directeur des ventes entreprises pour la France. Agé de 53 ans, il est entré à Air France en 1983 et a déjà accompli une riche carrière au sein de la direction commerciale.
Plusieurs lignes depuis le début de l’année ont réalisé une augmentation de leur fréquentation dépassant 20 % : Strasbourg, Metz, Stuttgart, Bologne, Birmingham. La plus forte hausse est enregistrée par Lyon/Nice : + 39 %. Et ce en dépit de la concurrence d’easyJet. Air France a sur cette liaison accru la capacité de ses avions et revu ses tarifs à la baisse.
Si le programme des vols ne doit pas évoluer d’ici mars 2012, la restructuration de la compagnie avec l’ouverture de bases régionales comme Marseille peut avoir des conséquences sur le « hub » de Lyon et ses 900 000 correspondances, susceptibles d’être en baisse. Bernard Bazot pense que dans le même temps le nombre de passagers régionaux peut s’accroître avec de meilleurs horaires, voire de nouvelles destinations. Il n’est pas exclu que Lyon devienne elle aussi, dans le futur, une véritable base où les avions passeraient la nuit.
matrix a écrit :Tant qu'il n'y aura pas la LGV entre Marseille et Nice, l'avion restera largement avantageux, niveau temps et voire prix (on peut voler pour peu cher maintenant).
Ca doit mettre une heure pour faire Lyon Nice grosso modo, contre 3h30 à 04h00 en TGV...
[br]: Samedi 02 Juillet 2011 à 13:25:28[hr][/hr]Le Progrès, 7 juillet[align=center]Le nombre record de passagers en mai a Saint-Exupéry[/align]
L’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry a enregistré un nombre de passagers jamais atteint en un mois, en mai dernier : 813 251. C’est une croissance de 10,9 % par rapport à mai 2010. Il est à souligner que le précédent record qui était de 811 742 passagers avait été établi en juillet 2010. Un mois de départs en vacances traditionnellement plus propice à des pics de fréquentation.
Le record de passagers journaliers a, par ailleurs, été battu le 2 mai dernier : 32 985.
Développement d’easyJet, mais aussi les bons résultats d’Air France et des autres compagnies classiques, dans un environnement économique plus favorable expliquent notamment ces excellents chiffres. C’est la croissance nationale qui cette fois-ci a tiré le plus le trafic à la hausse : + 16.5 %. Le trafic international n’a progressé « que » de 8,3 %, mais a représenté 511 394 passagers.
[br]: Jeudi 07 Juillet 2011 à 13:39:39[hr][/hr]Le Progrès, 13 juillet[align=center]Aéroport : objectif 100 000 passagers et deux nouvelles destinations chaque année[/align]
Après la Tunisie cette année, le directeur de l’aéroport, Jean-Luc Ribas espère l’ouverture d’une à deux nouvelles destinations pour 2012, qui pourraient être en Europe de l’Est / Claude Essertel
Saint-Étienne Bouthéon. Au plus bas il y a seulement cinq ans, l’aéroport de Saint-Étienne Bouthéon attire de plus en plus de voyageurs. Au point d’ouvrir de nouvelles destinations, malgré son déficit
« L’année dernière, on était à 65 000 voyageurs. Cette année, l’objectif est d’atteindre les 100 000 ». Jean-Luc Ribas, directeur de l’aéroport de Saint-Étienne Bouthéon, ne cache pas ses ambitions.
Il faut dire qu’avec le succès des lignes régulières pour le Portugal et la Turquie ouvertes en 2009 et 2010, tout porte à l’optimisme : « On a cinq avions chaque semaine pour Istanbul et trois pour Porto. Et sur ces deux vols, on atteint près de 90 % de remplissage. Les prix commencent même à augmenter ! ».
Si la fréquentation des communautés portugaises et turques, très présentes dans la région, explique en partie ce succès, les vacanciers sont de plus en plus nombreux à partir de Bouthéon : « Avec tous les problèmes qu’il y a eus au Maghreb, beaucoup se reportent sur le Portugal et la Turquie, note Jean-Luc Ribas. De plus en plus de gens profitent aussi du fait que l’aéroport d’Istanbul est un « hub », c’est-à-dire une plaque tournante du trafic aérien qui permet de rejoindre ensuite de nombreuses destinations à travers le monde ».
Avec une vingtaine de charters proposés chaque année vers différentes destinations et les vols pour la Corse qui reprendront en septembre, Saint-Étienne Bouthéon relève doucement à la tête en termes de passagers, même si cela ne doit pas faire oublier son déficit d’1,4 million d’euros. Son directeur songe même à ouvrir de nouvelles destinations : « Le but, c’est d’en proposer une à deux nouvelles chaque année tout en gardant celles que l’on possède déjà ». Pour l’année 2011, ce sera le retour de la Tunisie (voir par ailleurs).
Mais quid de l’année prochaine ? « On a une short-list de pays du Maghreb mais aussi d’Europe de l’Est qui ont très bien marché sur les charters que l’on a proposés, répond le directeur de l’aéroport. On a par exemple rempli trois avions pour Vilnius (Lituanie) cette année. Mais on peut aussi penser à la Pologne ou à la République Tchèque qui attire beaucoup les jeunes pour ses soirées festives », sourit Jean-Luc Ribas.
En revanche, l’ouverture de lignes pour Paris et Londres, souvent réclamées, ne semble pas à l’ordre du jour : « Paris est à exclure, car pour les villes qui se trouvent à moins de 3 heures en TGV, les compagnies laissent tomber, indique le directeur de l’aéroport. Pour Londres, les Anglais sont en pleine crise et ont moins les moyens de venir en France. Et les Français ne suffiraient pas à faire tourner la ligne ».
Malgré son attractivité grandissante, l’aéroport de Saint-Étienne Bouthéon ne concurrence pas ceux de Lyon ou de Clermont-Ferrand, constate Jean-Luc Ribas : « Nous n’avons pas la même zone de chalandise. Lorsque nous avons ouvert notre ligne pour le Portugal, cela n’a eu aucun impact pour Lyon. Et inversement quand ils ont ouvert la Corse ».
Depuis le 2 juillet, l’aéroport de Saint-Etienne Bouthéon est à nouveau relié à la Tunisie et plus précisément à Tunis et Djerba via des vols spéciaux tous les samedis proposés par les tours opérateurs Voyamar et Aerosun. « Nous venons chercher le client au plus près de chez lui, explique Aurélien Aufort, directeur commercial de Voyamar. Nous avons donc décidé d’entamer un partenariat avec l’aéroport de Saint-Etienne Bouthéon qui se passe très bien ». Un partenariat censé durer jusqu’à septembre mais qui pourrait être prolongé si les vols ont du succès.
Mais pas facile de démarrer une ligne pour la Tunisie après la fameuse « révolution de Jasmin » qui a fait près de 300 morts il y a quelques mois selon l’ONU. « Il n’y a plus de raisons d’avoir peur, assure Aurélien Aufort. Il ne s’y passe plus rien. Et il y a un très bon rapport qualité prix ».
[align=center]Finnair ouvrira une ligne Lyon-Helsinki en avril prochain[/align]
La compagnie finlandaise Finnair arrivera le 2 avril 2012 à Saint Exupéry pour ouvrir une ligne Lyon-Helsinki.
Deux vols quotidiens seront proposés dans chaque sens. Les avions quitteront Lyon à 10h45 (arrivée à 14h55) et 18h50 (arrivée à 23 heures). Ils partiront d’Helsinki à 7h50 (arrivée à 10h05) et 16 heures (arrivée à 18h10). La compagnie Finnair met en avant que ces vols permettront par des correspondances de rejoindre onze destinations asiatiques qu’elle assure ainsi que les Pays Baltes et la Russie.
Finnair précise que les passagers peuvent d’ores et déjà réserver leurs vols dans les agences de voyage ou sur le site internet www.finnair.fr
Le trafic passager de l’aéroport Saint-Exupéry a enregistré une hausse de sa fréquentation de 11,2 % au cours du premier semestre 2011 par rapport à la même période de 2010. Ce sont 4 165 640 passagers qui ont fréquenté l’aéroport de Lyon. Avec une hausse de 10,9 % en mai dernier, c’est un record mensuel qui avait été établi. La progression est plus modeste en juin : + 2,5 %. Le bilan est marqué par un recul persistant vers les destinations du Maghreb.
Le trafic national (+ 5,4 %) a porté la croissance en juin.
[br]: Lundi 15 Août 2011 à 12:23:04[hr][/hr]Le Progrès, 17 août[align=center]Nouvelles fréquences pour Turkish Airlines au départ de Saint-Exupéry[/align]
Depuis début juillet, les vols de la compagnie sont passés de dix à douze par semaine. La mise en place de vols supplémentaires avec un départ à 18 heures et une arrivée à 22 heures, heure locale, à Istanbul permet de réduire considérablement toutes les correspondances long-courriers à moins de deux heures. La fréquence des vols repassera à dix vols par semaine à partir du 1er novembre prochain. Turkish Airlines propose désormais plus de 180 destinations via Istanbul au départ de Lyon-Saint-Exupéry.
[br]: Mercredi 17 Août 2011 à 10:55:34[hr][/hr]Le Progrès, 1[sup]er[/sup]septembre[align=center]Le Chiffre. passagers accueillis A l’aéroport Lyon saint-exupéry en juillet[/align]
Soit un trafic record, en hausse de 3,3 %. Autre record, le nombre de passagers journaliers atteint le 31 juillet avec 33 786 passagers. Le précédent pic avait été réalisé le 2 mai avec 32 985 passagers. En juillet, le trafic passagers reste tiré par la croissance du trafic national, notamment celui enregistré sur les transversales (+ 10,2 %) dont Biarritz, Caen et Nantes et sur les low-cost (+ 19,1 %). Le trafic international a enregistré un recul du nombre de passagers de 30 % sur la Tunisie, mais des reports ont été enregistrés vers l’Espagne (+ 10 %), la Grèce (+ 22,3 %) ou l’Italie (+ 10,1 %).
[br]: Jeudi 01 Septembre 2011 à 22:47:47[hr][/hr]Le Progrès, 22 septembre[align=center]Itinéraires piétonniers et VTT aménagés autour de Saint-Exupéry[/align]
Se rendre à pied ou à vélo pour prendre son avion à Saint Exupéry c’est désormais possible… à condition d’habiter l’une des communes riveraines de l’aéroport. Rares seront toutefois leurs habitants à se lancer dans cette petite aventure. Ce n’est d’ailleurs pas l’objectif des cinquante kilomètres d’itinéraires « modes et cheminements doux » autour de l’aéroport dont l’aménagement a été achevé cet été. Celui-ci a été réalisé par Aéroports de Lyon en collaboration avec la Communauté de communes de l’Est lyonnais et le conseil général du Rhône.
Un premier tronçon Genas-Belvédère de Jons avait été inauguré au cours de l’été 2010. Le tracé désormais proposé au départ des communes riveraines (Colombier-Saugnieu, Genas, Saint-Laurent-de-Mure Saint-Bonnet-de-Mure, Jons et Pusignan) les relie entre elles via l’aéroport. Piétons et cyclistes peuvent emprunter ces cheminements pour découvrir la nature environnante et pique-niquer sur l’une des aires prévues en observant atterrissages et décollages. Un parking cycles a par ailleurs été créé à proximité de la gare TGV.
[br]: Jeudi 22 Septembre 2011 à 11:10:39[hr][/hr]Le Progrès, 23 septembre[align=center]Saint-Exupéry : la privatisation de l’aéroport serait repoussée [/align]
La décision est reportée, l’Etat et les collectivités locales n’ayant pas trouvé d’accord
Lyon. La privatisation de l’aéroport pourrait avoir lieu après l’élection présidentielle
La privatisation de quatre grands aéroports de province n’a pas pu se conclure, faute d’accord avec les collectivités locales, repoussant ce dossier délicat à l’après-présidentielle de 2012, a-t-on appris hier d’une source proche du gouvernement.
Ce dernier souhaitait céder à des acteurs privés une grande partie de ses parts dans les aéroports de Lyon, Toulouse, Bordeaux et Montpellier. Mais les collectivités se montraient réticentes à cette option, souhaitant racheter elles-mêmes ces actifs stratégiques. Le gouvernement leur avait laissé jusqu’au 15 septembre pour se prononcer.
Et il semble que « les acteurs locaux veulent garder la main », explique cette source qui a requis l’anonymat. A Bordeaux et Montpellier, « il y a une opposition radicale des élus », ajoute-t-elle. « Donc l’ouverture du capital ne pourra pas intervenir dans l’immédiat », conclut-il. Hier, le président de la Chambre commerce et d’industrie de Lyon, Philippe Grillot, s’est dit « soulagé » par cette décision.
En juin, le ministre des Transports, Thierry Mariani, avait prévenu que « soit, au 15 septembre, les choses ont été lancées, soit on laisse tomber » à l’approche des échéances électorales de 2012.
L’Etat, actionnaire des quatre aéroports à hauteur de 60 %, aux côtés des chambres de commerce et d’industrie locales (25 %) et des collectivités territoriales (15 %), comptait céder un peu moins de 50 % à des acteurs privés.
[br]: Vendredi 23 Septembre 2011 à 11:57:45[hr][/hr]Le Progrès, 20 octobre[align=center]Saint-Exupéry : l’Etat ne privatise pas les décideurs régionaux sont satisfaits[/align]
L’Etat possède 60 % du capital de l’aéroport, le reste est detenu par la Chambre de commerce et d’industrie de Lyon, le Grand Lyon, le conseil général et le conseil régional
Lyon. Les décideurs économiques de la région se réjouissaient hier de cette décision concernant plusieurs aéroports de province, notamment celui de Lyon
« Cette décision est surprenante : je croyais que l’Etat avait besoin de fonds rapidement pour se désendetter », a réagi, hier, un entrepreneur de la région qui a préféré conserver l’anonymat après l’annonce du report de la privatisation de l’aéroport Lyon/Saint-Exupéry. Le gouvernement a en effet préféré suspendre la vente de sa participation au sein du capital de la société qui gère cette infrastructure accueillant quelque 8 millions de passagers chaque année. « Les actionnaires de cet aéroport - Chambre de commerce et d’industrie de Lyon (CCIL) et collectivités - ont une forte ambition pour Saint-Exupéry. Avec 40 % des actions, ils se réjouissent de cette décision », commente de son côté Jean-Paul Mauduy, président de la Chambre de commerce et d’industrie régionale.
Le dossier s’annonçait épineux à quelques mois de l’élection présidentielle, d’autant que d’autres aéroports (Bordeaux, Toulouse et Montpellier) sont concernés par ce désistement de l’Etat. Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, est vivement monté au créneau afin de faire valoir une solution avant tout régionale. Globalement, les collectivités locales comme les chambres de commerce et d’industrie privilégient la solution du rachat des parts de l’Etat. Cependant, des grands noms n’ont pas caché leur intérêt pour succéder à l’Etat. Parmi eux Aéroports de Paris (ADP), dont le président affirmait à la fin du mois d’août son intérêt pour le site aéroportuaire lyonnais lors de la présentation des résultats financiers d’ADP.
« Cette décision est une bonne chose car ce dossier ne doit pas être traité dans la précipitation », explique Bruno Allenet, directeur délégué Grand Lyon de GDF Suez et président du Club des entrepreneurs pour les aéroports de Lyon. « Mais nous devons mettre à profit cette pause pour passer à l’offensive. Il ne faut pas laisser le soufflé retomber. Notamment en nouant des liens entre des partenaires potentiels, financiers ou industriels et les collectivités locales. Des contacts ont déjà été pris », poursuit Bruno Allenet. Son club de lobbying compte de nombreuses entreprises régionales et souhaite avant toute chose que le futur actionnaire principal dote les aéroports lyonnais de moyens de développement digne de la dimension économique de la région.
L’aéroport de Lyon/Saint-Exupéry est classé au 47 e rang au niveau européen, alors que Rhône-Alpes figure au 8 e rang des régions européennes. A titre de comparaison, l’aéroport de Milan accueille 34,9 millions de passagers et celui de Barcelone 29,2 millions ! Parmi les priorités, le renforcement de l’internationalisation du trafic.
Une privatisation qui devrait rapporter 500 millions d'euros à l'Etat
L’Etat détient 60 % du capital des aéroports de Lyon, Toulouse, Bordeaux et Montpellier. Quant aux chambres de commerce et d’industrie, elles en ont 25 % et les 15 % restants appartiennent aux collectivités territoriales. Pour celui de Lyon Saint-Exupéry, le Grand Lyon, le conseil régional et le conseil général du Rhône détiennent chacun 5 % des parts. Au total, l’Etat pourrait obtenir près de 500 millions d’euros en cédant ses parts. Reste à savoir si cette cession s’effectuera de gré à gré comme l’espèrent certains promoteurs d’une solution régionale. Ou si, et c’est sans doute le plus probable, un appel d’offres sera lancé selon la réglementation européenne.
[br]: Jeudi 20 Octobre 2011 à 14:16:32[hr][/hr][align=center]L’aéroport clermontois « ne veut plus courber l’échine » [/align]
Clermont-Ferrand. Air Nostrum revient en janvier avec quatre liaisons hebdomadaires pour Madrid. Flybe sera de retour. Et d’autres destinations sont à l’étude, en France : Lille, Strasbourg et Nantes, et à l’étranger : Allemagne, Belgique, Maroc.
« On a souvent courbé l’échine devant Air France. Maintenant c’est fini ! » René Souchon, président de la Région, était encore une fois très remonté contre Air France qui, « a tendance à considérer les Auvergnats comme une clientèle captive. On va nous fermer la ligne d’Amsterdam, qui progresse de 119 %, en mars prochain, pour nous obliger à passer par Roissy. Eh bien, nous allons rouvrir la liaison avec Air Nostrum, filiale d’Iberia, entre Clermont-Ferrand et Madrid, d’où l’on pourra décoller pour les États-Unis, le Mexique, l’Amérique du sud, le Portugal, l’Italie, la Tchéquie, ou l’Afrique du Sud… ».
À partir de janvier, cette desserte comprendra quatre rotations hebdomadaires à un tarif touristique de 150 à 200 euros aller-retour. Cette ligne a un coût réduit pour les collectivités : 450 000 euros seulement, la première année, et 350 000 euros l’année suivante, grâce à l’engagement de Michelin sur l’achat de billets.
René Souchon a aussi fait part de la reprise de négociations avec des compagnies low cost, dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt, pour des dessertes en France et à l’étranger. Il n’a pas donné plus de détails.
Cependant, la Région paraît très intéressée par un accès au hub de Ryan Air à Charleroi, situé au sud de Bruxelles, qui ouvre l’accès à une centaine de destinations en France, Europe, Scandinavie, ex-Pays de l’est, et Maghreb.
Les collectivités, propriétaires de l’aéroport clermontois, disposent d’environ un million d’euros à investir dans de nouvelles lignes aériennes, déduction faite des 450 000 euros de celle de Madrid. « Ce montant pourrait d’ailleurs être supérieur, si une taxe de séjour mutualisée venait gonfler cette enveloppe de 150 à 200 000 euros chaque année. Nous pourrions alors avoir une ligne supplémentaire », constate René Souchon… Le million d’euros des Auvergnats demeure inférieur à ce que paient les collectivités de Saint-Étienne (1,6 million d’euros) et Limoges (2 millions d’euros) pour leurs lignes aériennes.
[align=center]294 627 passagers[/align]
À la fin septembre, elle progresse à Clermont-Ferrand, sur douze mois : 294 627 passagers (+ 6,34 %).
Clermont/Paris
La liaison vers Paris, et ses neuf rotations quotidiennes, franchit le cap des 200 000 passagers (204 531, soit + 16 %).
Vols nationaux
Les vols en France reculent (50 132 passagers, contre 67 024), en raison des fermetures de lignes et de la réduction du nombre de vols sur Nice.
Vols européens
Les destinations Southampton et Amsterdam représentent 16 953 passagers (à fin septembre), tandis que les vols charters stagnent à 19 446 passagers.
Vols vers l’Angleterre
La compagnie Flybe a atteint son objectif de remplissage (60 %), et va poursuivre ses vols l’été l’an prochain vers le Royaume-Uni.
[align=center]Lyon : trafic 2012 stable pour l'aéroport Saint-Exupéry[/align]
Après cinq années de forte croissance, le trafic passagers de Lyon-Saint-Exupéry a connu une petite hausse de 0,2% par rapport à 2011.
Soit 8 451 039 passagers passés par le quatrième aéroport de France. L'année 2012 débutait pourtant mal, le trafic baissait de 4,5% en janvier et 4,2% en mars. Mais novembre et décembre ont finalement permis de rattraper le tout avec des hausses de 5,7% et de 6,1%.
C'est le trafic international qui permet à Saint-Exupéry de surnager, il représente 62,2% du trafic passagers total. De nombreux projets le concernant ont vu le jour cette année comme la ligne Lyon-Dubaï ou l'arrivée de Vueling, la compagnie low-cost espagnole. Concernant le low-cost justement, la progression est également intéressante, +4,5%, bien aidé par l'ouverture du satellite du terminal 3 en juin dernier.
[align=center]La ligne aérienne Annecy-Paris pourrait fermer dès la fin janvier[/align]
C’est peut-être un vrai coup de tonnerre dans le ciel de Haute-Savoie. La ligne aérienne Annecy-Paris pourrait cesser de fonctionner dès la fin de ce mois de janvier 2013.
Contactée, la société Chalair, qui exploite la liaison, n’a pas officiellement confirmé son désengagement. Mais elle ne l’a pas non plus démenti.
Hier matin, il était d’ailleurs impossible d’effectuer une réservation sur le site de la compagnie au-delà du 25 janvier. Et au téléphone, l’opératrice évoquait « un incident technique » empêchant toute délivrance de billet…
Selon nos informations, les responsables de la compagnie ont tiré la sonnette d’alarme au mois de novembre, face à l’impossibilité de parvenir à l’équilibre financier de la liaison, déficitaire de 700000 euros annuels, plombée notamment par la hausse du tarif du carburant.
« Nous allons encore discuter avec Chalair »
L’augmentation récente du tarif des sièges n’y changera visiblement rien. Pas plus d’ailleurs que l’exonération de la taxe de sûreté (7 à 15 euros par billet) consentie par la DGAC, à la demande de l’aéroport.
« Nous allons encore discuter avec Chalair et nous verrons ensuite si une autre compagnie peut prendre le relais », promet Christian Monteil, le président du conseil général, propriétaire de l’aéroport. Il rencontrera la semaine prochaine le PDG de la compagnie.
Mais l’espoir semble ténu. D’autant plus que si la réglementation permet aux collectivités de subventionner le fonctionnement de l’aéroport, elle interdit de faire la même démarche pour une ligne aérienne.
Si le départ de l’actuelle compagnie se confirmait, il mettrait fin à une aventure qui aura duré à peine plus d’un an et dans laquelle Chalair était la septième société à s’engager.
La compagnie avait commencé à exploiter la ligne le 12 décembre 2011, avec un avion Beechcraft de 19 places effectuant deux rotations quotidiennes.
Au départ, les avions affichaient des taux de remplissage proches de 80% et jusqu’à cet automne, la compagnie envisageait encore un développement de ses activités.
Elle avait lancé une consultation auprès des chefs d’entreprise – ses principaux clients – pour étudier la création de nouvelles liaisons au départ de l’aéroport haut-savoyard.
« Leur présence a plutôt été bénéfique dans les aéroports où nous nous trouvons »
Un de ses responsables s’était même réjoui, dans nos colonnes, de l’arrivé des Canadiens de SNC-Lavalin. « Leur présence a plutôt été bénéfique dans les aéroports où nous nous trouvons », avait-il expliqué.
Mais désormais, avec un millier de passagers chaque mois, la liaison semble bel et bien avoir du plomb dans l’aile.
À moins, que le feuilleton ne connaisse un nouveau rebondissement dans les prochains jours.
[align=center]Trafic record en 2012 pour l'aéroport de Genève Cointrin[/align]
Selon les chiffres communiqués par Genève Aéroport, l'an dernier, la plate-forme aéroportuaire genevoise a flirté avec les 13,9 millions de passagers, soit 5,86% de plus qu'en 2011. Dans le même temps, les mouvements (décollages et atterrissages) n'ont augmenté que de 2,02%, à environ 193 000. L'activité fret croît, quant à elle, de 2,77%.
[align=center]Les compagnies aériennes Swiss et EasyJet ont progressé en Suisse[/align]
L'aéroport de Genève a accueilli 13,9 millions de voyageurs en 2012.
Avec 15,82 millions de passagers transportés en 2012, soit 3,3% de plus que l'an dernier, la compagnie aérienne Swiss bat un nouveau record. De son côté, EasyJet affiche une hausse de 10,3% du nombre de voyageurs.
Swiss a accueilli en 2012 un nombre de passagers record, en hausse de 3,3% sur un an à 15,82 millions. La compagnie aérienne contrôlée par l'allemand Lufthansa a affiché un taux d'occupation des sièges de 82,9% (+1,1 point), dépassant la performance de Swissair en 2000.
La progression du nombre de passagers n'a toutefois pas rejailli sur le chiffre d'affaires, a toutefois relativisé jeudi Swiss, qui doit présenter ses résultats détaillés pour 2012 le 15 mars prochain.
La situation reste tendue
La situation est en effet restée très tendue en raison de la cherté du kérosène et la baisse du prix des billets d'avion.
Pour mémoire, Swiss avait effacé en 2011 le record de 15,05 millions des passagers établi en l'an 2000 par Swissair. Le transporteur né de la débâcle de groupe constitué autour de la défunte compagnie nationale avait transporté son 15 millionième voyageur en décembre 2011.
Le taux d'occupation des sièges affiché par Swiss l'an passé a dépassé pour la première fois le record établi également en 2000 par Swissair, qui s'était alors fixé à 82,3%. Sur l'année sous revue, le nombre de vols s'est accru de 0,5% à 150'860.
Sur le réseau intercontinental, le coefficient d'occupation s'est hissé à 97,1%, en progrès de 1,4 point par rapport à 2011. Exprimé en passagers-kilomètres transporté, le trafic a augmenté de 7,5% pour une capacité, exprimée elle en siège-kilomètres offerts), en hausse de 5,8%. Le taux d'occupation s'est également amélioré, quoique moins fortement, soit de 0,4 point à 74,7% sur le réseau européen.
Le trafic s'est pour sa part étoffé de 3% pour une capacité en augmentation de 2,4%. Sur le seul mois de décembre, Swiss a transporté un peu plus de 1,18 million de passagers, soit 10'937 de moins qu'une année auparavant.
Mesures d'économies
Le coefficient d'occupation s'est établi en moyenne à 79,7%, 0,2 point de plus que durant le dernier mois de 2011.
Malgré des avions bien remplis, Swiss avait vu son bénéfice chuter en 2011, conséquence du ralentissement conjoncturel et, déjà, de la cherté du kérosène. Alors que le chiffre d'affaires s'était tassé de 3% à 4,93 milliards de francs, le résultat d'exploitation s'était replié de 17% à 306 millions.
Afin de redresser la barre, Swiss a mis en œuvre des mesures d'économies, gelant notamment le recrutement de cadres et réduisant les mandats confiés à des entreprises externes. Ce plan d'économies s'est additionné au programme SCORE mis en place par Lufthansa pour améliorer sa rentabilité et auquel la filiale suisse participe.
Performance record pour l'aéroport de Genève
L'aéroport de Genève a réalisé une performance record l'an dernier. Il a accueilli près de 13,9 millions de passagers, soit un nombre en croissance de 5,9% par rapport à l'exercice précédent.
Les mouvements ont pour leur part augmenté de quelque 2% pour totaliser près de 193'000 unités (décollages et atterrissages), a indiqué jeudi Genève Aéroport dans un communiqué.
Trafic inédit à Bâle-Mulhouse
L'EuroAirport (EAP) de Bâle-Mulhouse a battu un nouveau record dans le trafic passager l'an dernier. Le nombre de voyageurs s'est inscrit à 5'354'758, en hausse de 6% sur un an, a annoncé jeudi la société d'exploitation de l'aéroport franco-suisse.
Le trafic de ligne a été emprunté par 91% des passagers, et a augmenté de 9%. Le segment charter a pour sa part progressé de 13%. Pour cette année, l'EAP table sur une progression du nombre de passagers de l'ordre de 3% à quelque 5,5 millions.
Côté fret aérien, le volume a par contre continué à décroître. Avec 94'346 tonnes, il ressort de 9% en dessous de celui enregistré en 2011. L'EAP table sur une reprise durant l'exercice en cours, de l'ordre de 4%.
Importante progression pour EasyJet
La compagnie EasyJet continue sa progression en Suisse. A Genève, elle a transporté l'an dernier 10,3% de passagers en plus. Elle a fait encore mieux à Bâle-Mulhouse avec 17,2% de passagers supplémentaires en un an. EasyJet a désormais 36% de parts de marché à l'aéroport de Genève et 48% à Bâle, a précisé jeudi la compagnie aérienne.
Elle a transporté 5,6 millions de passagers à Genève l'an dernier et 2,8 millions à Bâle, soit au total 8,4 millions de voyageurs. Le nombre de vols opérés est en progression de 6,7% (39'182) sur 58 routes opérées au départ de Genève et de 12,2% à Bâle-Mulhouse (19'338) avec 42 routes.
Le taux de remplissage pour l'ensemble de la Suisse a atteint 90% en 2012, contre 88% en 2011. Le taux de ponctualité d'EasyJet est aussi en hausse, soit 87% sur l'ensemble de l'année.
Depuis son arrivée en Suisse en 1997, la compagnie à bas coût à transporté 60 millions de passagers, dont 45 millions depuis Genève et 15 millions depuis Bâle-Mulhouse.
Lufthansa relève le cap
Quant au groupe Lufthansa, il a transporté l'an passé 103,05 millions de passagers, 2,4% de plus qu'une année auparavant.
A l'image de sa filiale helvétique, le premier groupe aérien d'Europe, composé, outre Swiss et Lufthansa, d'Austria Airlines et Germanwings, a aussi vu le nombre de ses clients diminuer en décembre de 7,3% à 7,08 millions.
[align=center]Ryanair : Saint-Étienne vers Fès[/align]
La compagnie aérienne irlandaise à bas coûts Ryanair a annoncé mercredi l’ouverture de deux nouvelles bases au Maroc cette année, à Fès et Marrakech. Quinze destinations seront desservies de Fès, notamment Saint-Étienne.
La compagnie aérienne irlandaise à bas coûts Ryanair a annoncé mercredi l’ouverture de deux nouvelles bases au Maroc cette année, à Fès et Marrakech. Deux avions seront basés à Marrakech, qui desservira un total de 22 routes, dont sept nouvelles: Baden, Bergerac, Cuneo, Dole, Munich, Vatry et Tours, indique le groupe dans un communiqué.
Un appareil sera basé à Fès, d’où seront desservies 15 destinations, dont quatre nouvelles, toutes en France: Lille, Nantes, Nîmes et Saint-Étienne.
La compagnie va par ailleurs s’implanter dans deux nouveaux aéroports marocains, à Essaouira et Rabat.
«Le secteur marocain du tourisme est très fier de la confiance de Ryanair dans la capacité de croissance et de développement de la destination Maroc afin de devenir un marché leader dans la région méditerranéenne», a commenté Lahcen Haddad, le ministre du Tourisme.
Ryanair souligne qu’il investit plus de 210 millions de dollars dans le pays et que son trafic y représentera jusqu’à 2,5 millions de passagers par an, soutenant un total de 2.500 emplois sur place.
[align=center]La liaison aérienne directe entre Genève et Pékin ouvrira le 7 mai prochain. Elle sera opérée par Air China.[/align]
Une ligne aérienne directe sera ouverte le 7 mai entre Genève et Pékin, ont annoncé mercredi l'aéroport de Genève et Air China. Ce vol sans escale sera opéré quatre jours par semaine.Selon des études internes, plus de 40'000 passagers ont été recensés en 2012 sur ce marché. "Le véritable potentiel est vraisemblablement très supérieur", a indiqué le directeur de l'aéroport Robert Deillon, évoquant la croissance du tourisme chinois.Pour la compagnie aérienne nationale Swiss, cette nouvelle route représente en revanche une concurrence directe aux vols entre Zurich et Pékin.
[align=center]La liaison aérienne directe entre Genève et Pékin ouvrira le 7 mai prochain. Elle sera opérée par Air China.[/align]
Une ligne aérienne directe sera ouverte le 7 mai entre Genève et Pékin, ont annoncé mercredi l'aéroport de Genève et Air China. Ce vol sans escale sera opéré quatre jours par semaine.Selon des études internes, plus de 40'000 passagers ont été recensés en 2012 sur ce marché. "Le véritable potentiel est vraisemblablement très supérieur", a indiqué le directeur de l'aéroport Robert Deillon, évoquant la croissance du tourisme chinois.Pour la compagnie aérienne nationale Swiss, cette nouvelle route représente en revanche une concurrence directe aux vols entre Zurich et Pékin.
[align=center]Conseil général du Jura : Le pari de l'avion pour relier Dole à Paris[/align]
Le conseil général du Jura a tranché. A l'unanimité. Il parie sur la liaison par avion entre Dole et Paris. La mise : 370000 euros, pour 7 mois à l'essai. Est-ce bien raisonnable ?
Vous aimez prendre le train ? Au départ de Dole, à destination de Paris, comptez environ 2 heures de voyage. Et un tarif entre 60 et 80 euros, en deuxième classe.
Vous préférez l'avion ? Patientez jusqu'à la fin mars. Puis, rendez-vous à l'aéroport de Dole-Jura. De là, 4 fois par jour, mais pas le weekend, Paris sera à une heure. Plus un certain temps pour rejoindre la capitale depuis l'aéroport d'Orly... Le prix : 80 euros. Une compagnie aérienne allemande assurera les liaisons avec des appareils de 19 places.
Conclusion : train ou avion, même tarif ? Erreur. La liaison aérienne coûte cher. 370000 euros. C'est la subvention votée par le conseil général du Jura. Fait rare : La subvention a été votée à l'unanimité. Elle permettra le maintien de ces vols jusqu'en octobre. Une phase expérimentale. Pour se donner le temps de prouver l'intérêt de cette liaison. Peut-être aussi pour calmer l'ardeur des opposants à l'aéroport de Dole-Tavaux.
Un pari risqué
Depuis des années, la question est posée : Est-il bien raisonnable de miser sur un aéroport quand on est une petite ville ? Pour des liaisons internes, le réseau TGV est bien développé. Quant aux liaisons internationales, elles partent de Paris, à 300 kilomètres, ou de Lyon, à 200 kilomètres. A cette question s'ajoute celle du coût pour l'environnement. Même avec les avions les plus récents, le transport aérien reste le plus gourmand en carburant et le plus polluant de tous. Le pari de l'avion, décidé par le département du Jura, est donc loin d'être gagné.
[align=center]Le Conseil général parie sur l’avion pour mettre le Jura à une heure de Paris[/align]
Aéroport Dole-Jura. Des liaisons vers Paris seront expérimentées de mars à octobre moyennant un investissement de 370000 euros. Non sans avoir fait part de ses doutes, l’opposition de droite a finalement joint ses voix à la gauche pour un vote à l’unanimité.
Les liaisons vers Paris seront mises en place à partir de fin mars jusqu’à fin octobre à titre expérimental. Photo Philippe Trias
Par la voix de Jean-Marie Sermier, la droite s’est au départ montrée réticente. Mais au terme des débats, l’opposition s’est finalement rangée aux arguments du président socialiste du Conseil général et de sa majorité.
Réunie, hier, en séance publique, l’assemblée départementale a donc voté à l’unanimité de ses 21 membres présents, la mise en place de liaisons aériennes entre l’aéroport Dole-Jura et Paris-Orly à compter de la fin du mois de mars prochain, proposition défendue par Christophe Perny.
Dans un premier temps, ces dessertes seront testées jusqu’à fin octobre. Avec la compagnie allemande Bin Air, et pour des billets qui devraient avoisiner les 80 euros avec des appareils de 19 places, le Département va s’engager à hauteur de 370000 euros. C’est sur ce coût que Jean-Marie Sermier a émis des réserves. « On n’a pas le droit de jouer au poker avec l’argent du contribuable, de miser 370000 euros pour voir. »
Le chef de file UMP s’est ensuite lancé dans un exercice comptable. « Entre mars et octobre, à raison de quatre vols par jours, cinq jours par semaine, cela représente environ 300 allers et retours, soit 1200 à 1300 euros de subvention par aller-retour pour une douzaine de passagers qui bénéficieront ainsi chacun d’une aide de 100 euros par voyage. » Il a aussi fait valoir qu’en terme de gain de temps, par rapport au train, le jeu n’en valait pas la chandelle. Sans parler qu’il craignait que la Sncf ne saisisse ce prétexte pour réduire une offre ferroviaire déjà insuffisante.
Mais dans son propre camp, il a rapidement senti qu’il ne serait pas suivi comme un seul homme. Gérard Bailly et Didier Chalumeau, notamment, se sont bien avoués également « interrogatif », voire « dubitatif », mais néanmoins beaucoup moins catégoriquement hostile.
Quant à Clément Pernot, le conseiller général de Champagnole, tout en admettant bien que l’entreprise n’était pas sans risque. Il a clairement déclaré être prêt à le prendre. « Avec cet aéroport Dole-Jura, on a pris des paris depuis le début. Combien de personnes se sont gaussées lorsqu’on a parlé de 15 000 passagers par an et aujourd’hui cet objectif est largement dépassé… »
Jean-Marie Sermier a finalement demandé une suspension de séance. Après s’être concerté avec ses partenaires, il est revenu en annonçant que la droite se prononcerait en faveur de ces nouvelles liaisons vers la capitale mais demandait qu’une commission soit créée pour contrôler cette période d’expérimentation. Christophe Perny s’est, sans discussion, plié à cette condition de ses adversaires. Il avait défendu bec et ongles son projet, demandant à ses interlocuteurs les moins enclins à le suivre d’avoir « un peu d’audace » parce que « c’est une vraie chance pour désenclaver le Jura » et « qu’il ne serait pas sérieux de ne pas le tenter. » Il ne pouvait que saluer cette approbation unanime.
Il me semble pas que Dole soit mal desservie par le TGV à l'heure actuelle. Le choix d'un avion de 19 places est similaire à celui du CG74 pour la desserte entre Metz-Tessy et Orly. Les résultats en terme de fréquentation ne sont pas fameux, alors que dans le même temps, il faut quand même au moins 3h40 en TGV entre Annecy et Paris. J'aurai tendance à parier sur un échec commercial cinglant de la desserte aérienne Dole - Paris. Le CG39 devrait se mobiliser pour sauver la ligne ferroviaire entre Oyonnax et Saint-Claude, plutôt que de créer une concurrence modale à la desserte entre Dole et la capitale.
[align=center]STUPEUR ET INDIGNATION[/align]
Ainsi donc, le Conseil Général du Jura a voté hier, A L’UNANIMITE, une expérience de liaison aérienne entre Tavaux et Orly, à raison de 4 vols par jour, de fin mars à fin octobre 2013 !
La FNAUT Franche Comté ne peut pas taire sa stupeur et son indignation. Pendant toute l’année 2012, avec ses associations jurassiennes (APVFJ) et Transport 2000 elle a, plus que quiconque, (pas un élu jurassien ne pourra le démentir) organisé et développé la mobilisation pour sauver les dessertes ferroviaires LYRIA Paris – DOLE – Suisse et les arrêts des TGV à Mouchard et Dole.
Au niveau des ministères, des institutions territoriales de la SNCF, de Lyria, partout où une tribune lui était offerte (réunions, médias, audiences, etc…).
Même si les élus ont récupéré à leur seul profit la superbe manifestation en gare de Mouchard le dimanche 5 décembre 2012, nous nous réjouissions de cette démonstration sans précédent (même à Dole au début des années 80, on avait fait moins fort !).
Comment interpréter ce hara-kiri ferroviaire ? A qui fera-t-on croire que la SNCF va maintenir des dessertes TGV vers la Suisse par Dole dès lors que le Conseil Général subventionne lourdement un concurrent aérien ?
Il est incompréhensible que des élus de la montagne, en particulier, aient pu voter une pareille proposition qui sinistre tout le Haut Jura frontalier et une bonne partie du Haut Doubs ?
A la suite d’un conseil d’administration de la FNAUT Franche Comté, réuni le 25 janvier à Besançon, nous nous apprêtions à donner notre point de vue dans le débat en cours dans le Jura, au sujet de l’aéroport de Tavaux. La décision du Conseil Général nous fait reporter à plus tard la publication de notre analyse qui se veut globale et complète.
Dans l’urgence, nous tenons à dénoncer haut et fort cet incroyable mauvais coup.
Nous n’aurons aucun mal à démontrer que ces vols ne font pas gagner une seule minute à leurs passagers, que la clientèle ciblée est…très ciblée !
Avec cette décision, le Conseil général du Jura, s’est bien tiré une balle dans le pied !
[align=center]Les agents de sûreté CGT font planer la menace d’une grève à l’aéroport[/align]
Lyon / Saint-Exupéry. Ils réclament l’ouverture de négociations sur leurs conditions de travail avec leur employeur, la Brink’s, la direction de l’aéroport et la préfecture.
À l’aéroport de Lyon/Saint-Exupéry, 383 agents se relaient pour inspecter les bagages des passagers avant leur embarquement.
Un mouvement de grève de vingt-quatre heures, en pleines vacances scolaires de février/mars ? La CGT des agents de sûreté de l’aéroport de Lyon/Saint-Exupéry menace d’y avoir recours, si des négociations ne s’ouvrent pas d’ici là avec leur employeur, la Brink’s, la direction de l’aéroport et la préfecture.
Le syndicat, qui n’a pas déposé de préavis pour l’instant, dénonce une « dégradation des conditions de travail », depuis que la Brink’s a repris le marché à Securitas, il y a un peu plus d’un an. La liste des griefs est longue, et en partie reprise dans une pétition : la semaine dernière, celle-ci avait été signée, indique Nicolas Cousin, délégué CGT de la Brink’s, « par presque tous les agents de sûreté ». À Saint-Exupéry, ils sont 383 à se relayer pour inspecter les bagages des passagers avant leur embarquement. Et Nicolas Cousin accuse : « Les procédures de sûreté ne sont pas toujours respectées, la profession est tirée vers le bas au profit des flux passagers. » Il cite l’exemple d’un portique de sécurité, resté débranché en juillet dernier après une intervention technique : « Dix passagers sont passés sans aucun contrôle, le chef d’équipe a été mis à pied. »
Le même syndicaliste affirme que des « pressions sont exercées sur le personnel », dès que le temps d’attente au dispositif de filtrage « dépasse dix minutes ». « Ces écrans indiquant le temps d’attente permettent l’information du passager. Si le temps d’attente augmente, le superviseur peut prendre contact avec le superviseur de la Brink’s, mais cela n’a rien de systématique », répond Isabelle Rousset, responsable de la communication de l’aéroport. Concernant le portique débranché, elle rappelle qu’il est « de la responsabilité de chaque agent de vérifier le fonctionnement des installations à sa prise de service ».
Ariane Malzac, directrice de communication de la Brink’s souligne, elle, « l’amélioration du cadre de travail » des agents de sûreté depuis un an (rénovation du vestiaire, de la salle de repli etc.) et l’instauration de primes de bonnes performances, qui portent aussi bien sur la courtoisie que l’efficacité du contrôle et la fluidité. « Le dialogue est permanent entre les différentes parties en présence », souligne-t-elle.
Un comité d’entreprise est prévu aujourd’hui sur le site. La préfecture ne fait aucun commentaire.
[align=center]"Hop" : Air France se convertit au low cost[/align]
"Hop", c'est le nom de la nouvelle offre low cost d'Air France qui se décide enfin à proposer une nouvelle gamme de vols adaptés aux "petits budgets". La nouvelle compagnie desservira 19 villes françaises et 12 destinations internationales au départ de Lyon-St Exupery à partir du 31 Mars.
Air France n'était pas réputée pour la modestie de ses tarifs, du moins au départ de Lyon. Là voilà qui propose des vols à moins de 60 euros ...Attaquée de plein front par Easyjet qui a fait de Lyon- St Exupéry l'une de ses principales plateformes européennes, la compagnie nationale mesure enfin la pertinence du modèle économique et se convertit tardivement au low-cost . Elle va lancer à partir du 31 mars sa nouvelle marque en nom propre qui desservira 136 villes françaises et européennes, notamment au départ de Lyon. Plus précisément : "Hop" proposera 19 destinations régionales et 12 lignes internationales depuis St Exupéry.Il ne s'agira pas vraiment d'ouvrir de nouvelles routes aériennes mais de regrouper sous un même logo l'activité des trois compagnies régionales, Britair, Regional et Airliner qui œuvraient déjà pour Air France. L'idée étant évidemment de proposer une offre commerciale "régionale" unique, plus cohérente et de créer des synergies dans la gestion de la flotte. Objectif : Renouer avec les profits en 2015 et reconquérir une clientèle qui s'était détournée pour trouver moins cher ailleurs ... La nouvelle compagnie entend aussi s'adapter aux besoins d'une clientèle d'affaires désormais plus attentive à son budget en proposant des vols aller/retour dans la journée sur certaines destinations.
3 niveaux de prestations
La nouvelle offre commerciale low-cost d'Air France est en ligne depuis hier après midi. Vous la trouverez là ...
Les prix démarrent à 55 Euros pour les plus bas,exemple d'un Lyon/Brest en Avril, mais il y a en fait trois niveaux de prestations adaptés à des publics ciblés :
"Basic" pour les petits budgets qui voyagent avec un bagage cabine et qui sont sûrs de leur date
"Basic plus" avec des contraintes moindres,la possibilité de choisir son siège et l'exonération pour un bagage gratuit en soute (23 kilos)
"Maxiflex "avec faculté de changer sa réservation sans supplément et l'autorisation d'emporter deux bagages en cabine,ainsi que deux grosses valises en soute
Les tarifs grimpent vite en fonction des options retenues. Mais chacun devrait maintenant y trouver son compte entre ceux qui voyagent léger et réservent leur vol très à l'avance et ceux qui préfèrent garder une totale flexibilité dans leurs déplacements. Quoi qu'il en soit, il conviendra d'être particulièrement attentif aux conditions lors de la réservation sur internet."HOP" adopte bien le système des "low cost" qui prévoit le paiement du bagage supplémentaire dés la réservation, faute de quoi le prix sera doublé au moment de l'enregistrement à l'aéroport.
L'avantage ultime réside au final dans le système de fidélisation par miles propre à la marque pour ceux qui aiment voyager avec Air France. Des miles gratuits ou ...payants qui doivent précisément empêcher la clientèle de faire jouer totalement la concurrence sur des écarts de prix modiques.
[align=center]Stagnation à l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry[/align]
Après cinq années de croissance, le trafic des passagers de l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry ne croît que de 0,2% en 2012 par rapport à 2011 avec l’accueil de 8.451.039 passagers. Quelques espoirs d’amélioration sont permis. Remarquons que l’aéroport de Marseille a dépassé en 2012 la barre des 8 millions de passagers.
À l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, on est loin des 8,4% de croissance en 2007 ou des 5,7% en 2011 mais les responsables de la plate-forme espèrent que les projets concrétisés en 2012 porteront leurs fruits cette année avec notamment le lancement des vols d’Emirates en décembre dernier. D’ailleurs, si l’année a débuté avec - 4,5% de recul en janvier, elle s’est terminée avec 5,74% de croissance en novembre et 6,1% en décembre.
Le trafic national représente 3.106.750 passagers soit 36,8% du trafic total de l’aéroport. Il décroît de 1,7% par rapport à 2011. Le score sur Paris-CDG a progressé de 9,7% avec 472.268 passagers alors que les liaisons régionales, soit 30,3 % du trafic total, affichent une baisse de 3,4% par rapport à 2011. EasyJet poursuit ses bonnes performances et augmente son trafic sur les destinations qu’elle dessert depuis Lyon. La réduction par Air France de sa capacité passagers sur ces mêmes escales, avec notamment des changements de types d’avions, impacte négativement le résultat. La quasi-totalité des destinations régionales déclinent : - 2% sur Bordeaux, - 5,7% sur Nantes, - 2,4% sur Toulouse.
"L’A340 d’Emirates propose une capacité de 16 tonnes à chaque vol"
L’international sauve les scores. La dynamique est plus forte avec 5.260.117 passagers (62,2% du trafic total). La progression de 2% est portée par l’évolution des destinations européennes. L’Allemagne atteint + 4,5% avec 732.787 passagers grâce au développement du groupe Lufthansa. L’Espagne enregistre + 13,5% de croissance du fait d’une offre renforcée sur Barcelone avec l’arrivée en mars de la compagnie à bas coûts Vueling. L’Irlande avec Dublin bénéficie de l’augmentation de fréquences par Aer Lingus et augmente de 24,1%. L’impact de la révolution arabe se résorbe sur les destinations tunisiennes (+ 13,9%) et algériennes (+ 7,1%) mais le Maroc accuse encore un score négatif de 5,7%.
Fret : une année similaire à 2011
Le trafic low-cost représente 22% du trafic de l’aéroport lyonnais et il progresse de 4,5% en 2012 par rapport à 2011. Le nouveau satellite du Terminal 3 dédié à ce trafic a été mis en service en juin dernier. Le programme d’investissement pour la construction du nouveau Terminal 1-Terminal 3 est lancé. La première phase est de 110 millions d’euros pour la période 2012-2016. À terme, en 2020, la capacité passagers de ce nouvel espace sera portée à 10 millions d'euros.
Plusieurs projets ont abouti en 2012 avec notamment Emirates qui opère cinq vols par semaine depuis décembre, Vueling présente sur l’aéroport avec des vols sur Barcelone et Palma depuis mars, Lufthansa qui a ouvert une nouvelle destination vers Berlin avec cinq vols hebdomadaires ou encore XL Airways sur Punta Cana, Air Algérie sur Tlemcen et Aigle Azur également présente à Lyon.
Le fret avionné s’est stabilisé à un peu plus de 30.000 tonnes porté par le fret express et le fret camionné a dépassé les 51.000 tonnes. Parmi les faits marquants, on notera que FedEx a enregistré une progression des tonnages et a changé son appareil pour un ATR72 pour effectuer cinq fois par semaine la liaison entre Marseille, Lyon et Roissy. L’A340 d’Emirates pourrait ramener aussi du fret sur CargoPort. Chaque vol au départ ou à destination de Lyon offre une capacité de 16 tonnes environ. L’aéroport a la chance de disposer de foncier pour enrichir son offre et il accueille 80 entreprises qui emploient 1.300 personnes.
[align=center]Lyon-Bron propose du transport de fret urgent[/align]
Troisième aéroport d’aviation d’affaires français, Lyon-Bron est reparti sur une tendance haussière après un petit fléchissement en 2011. Deux compagnies, Wijet et Jetcorp, rejoignent les compagnies déjà présentes sur cette plate-forme. Wijet est la première compagnie aérienne de taxi-jet en France. Elle vend ses heures de vol à l’unité et à prix fixe et sa flotte est constituée de jets bi-réacteurs Citation Mustang. Jetcorp est spécialisée dans la gestion d’avions de propriétaires et de vols à la demande. Cette compagnie dispose d’une flotte de Beechcraft King Air 90 de six places qui peuvent se poser sur plus de 500 aéroports et terrains en Europe. Certains appareils sont aménagés pour des vols sanitaires ou pour le transport de fret urgent. Jetcorp a été créé par Rodolphe Deveaux, PDG notamment de la société textile Armand Thierry, Thierry Schmitt, ancien PDG de NCF, et Franck Alpanes, gérant de Skytech Multiservices, société de suivi et de gestion de navigabilité d’avions. L’aéroport est devenu récemment membre de l’association d’aviation d’affaires américaine NBAA. En 2014, la construction de deux hangars est prévue, l’un sera destiné au stationnement des avions d’affaires et le second à la maintenance et au réaménagement des postes avions. Créé en 1910, l’aéroport de Lyon-Bron se déploie sur 185 hectares. Il est ouvert de 6h30 à 22h30 avec extension des services ATS sur demande. Il accueille Aérojet Corporate, Azur Hélicoptère, Oyonnair, Pan Européenne Air Service, Evolem Aviation, Wijet et Jetcorp.
En 2011, l’aéroport a comptabilisé 6.408 mouvements d’affaires. Ils atteignaient 4.767 entre janvier et septembre 2012. Sur le site, on recense trente-quatre sociétés ayant un lien avec l’aviation et vingt-deux commerces, services et administrations.
[align=center]L'aéroport international de Genève (AIG) a remporté la palme de l'aéroport de l'année de sa catégorie[/align]
L'aéroport international de Genève (AIG) a remporté la palme de l'aéroport de l'année, dans la catégorie des plates-formes accueillant de 10 à 30 mio de passagers. La distinction a été remise dimanche à Montréal par la revue Air Transport News (ATN) au directeur général de l'AIG Robert Deillon. R.Deillon s'est dit très honoré de recevoir ce prix, qui récompense"plusieurs années d'investissements". Le prix, une couronne d'olivier en or, a été décerné par un jury de spécialistes du transport aérien, après qu'une sélection de finalistes a été faite par les lecteurs d'ATN.
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