Message non lupar TubeSurf » 18 déc. 2007, 16:22
[tant qu'à être hors sujet, allons y gaiement]
Pour les trams: les applications ont été développées en 1998 environ, et, s'agissant d'informatique industrielle, il vaut mieux avoir un système relativement simple, et surtout connu, que de tourner sous le dernier-processeur-à-la-mode-mais-pas-encore-stable. Ensuite, vu ce qui est demandé (afficher des infos sur un écran, gérer la fonction tactile, communiquer via un réseau avec l'automate de bord), un brave processeur 386 / 486 fait ça très bien, c'est moins cher, nettement plus lent et donc nettement plus robuste aux perturbations diverses (dues à la chaîne de traction, aux réseaux, valideurs, etc), que certains modèles plus récents. Accessoirement, ils sont moins gourmands en énergie. Une fois le matériel choisi, on peut regretter que le développement de l'appli ait été fait sous Windows: ormis le fait que c'est ce qui est le plus courant encore, et le plus connu par les utilisateurs potentiels (maintenance notamment, développeurs éventuellement), c'est le choix qui a été fait à l'époque par Alstom, qui avait certainement ses raisons. (de plus, windows 3.11 *seul* est particulièrement fiable). J'aurai certes préféré avoir un noyau Unix, mais passons :-)
En revanche pour les afficheurs en station, contrairement à l'attaque gratuite et de mauvaise foi ;-) du contributeur précédent, un système Unix/Linux (donc Mac, par extension, désormais) est nettement plus à même de gérer un affichage déporté comme c'est le cas ici (ce sont de simples terminaux légers, sans disque dur, avec une mémoire et un processeur réduits au minimum).
Enfin pour la consommation des écrans, pour les trams toujours, elle n'est pas fortement plus élevée que celle des afficheurs à diodes qu'ils remplacent. (On ne peut pas en dire autant de tous les auxiliaires, vu leur grand nombre sur les Cristallis / trams).
++
X.
Avoue travailler pour le réseau TCL.