Aéroport

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nanar
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Re: Aéroport

Message non lupar nanar » 14 janv. 2014, 23:06

Salut

Il est possible que l'enrobé de piste ait été refait ?

Cet aéroport a accueilli quelques milliers de vols et dizaines de milliers de voyageurs entre 2009 et 2012, années de son ouverture et de sa fermeture.

La passerelle ne débouchant sur rien de ta photo était censé donner sur une gare TGV (AVE en espagnol) dont la ligne passe juste à côté.
https://maps.google.fr/maps?q=aerport+c ... 15000&z=17

A+
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BBArchi
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Re: Aéroport

Message non lupar BBArchi » 14 janv. 2014, 23:15

Et ils auraient également complètement arraché toutes les voies d'accès routier, et démonté les bretelles ? ???

Si tu lis l'article, 70 pélos ont attendu à partir de la fin du chantier que les avions arrivent... en pure perte.
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Re: Aéroport

Message non lupar nanar » 14 janv. 2014, 23:29

J'ai lu qqs articles en espagnol.

Un milliardaire suisse a proposé en décembre une centaine de millions pour acheter l'aéroport. Le journaliste fantasme sur le fait que l'aéroport est très proche d'une vaste propriété appartenant à un noble anglais, une chasse où il aurait invité les princes d'Angleterre William et Henry à tirer quelques gibiers.
On parle aussi de transformation en aéroport fret.

A+
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 15 janv. 2014, 23:54

ATS, 15 janvier
[align=center]Plus de passagers et moins d'avions pour les aéroports suisses en 2013[/align]
Les trois aéroports internationaux de Suisse enregistrent une fréquentation en hausse en 2013. Les aéroports de Genève et Bâle-Mulhouse affichent même un nombre de passagers record.

L’aéroport de Zurich a accueilli 24,9 millions de personnes, soit une progression de 0,3% en un an, a indiqué la première plate-forme helvétique mercredi. Le nombre de mouvements d'avions a en revanche baissé de 2,9% et se situe à un peu plus de 262'000.

Le nombre moyen de passagers par vol a lui atteint 109 l'année passée, contre 106 en 2012. Le taux moyen d'occupation des sièges s'établit pour sa part à 75,1%, soit une hausse de 1% en un an.

+3,9% pour Genève
A l'instar des années précédentes, c'est toujours Swiss qui se taille la part du lion (56,8% du total des passagers transportés vers ou à destination de Zurich), suivie loin derrière par Air Berlin (5,5%), Edelweiss Air (3,7%) et Lufthansa (3,6%).

Comme Zurich, l'aéroport de Genève a indiqué lundi une progression de 3,9% du nombre de passagers l'an dernier, avec un nombre record de 14,4 millions de voyageurs. La croissance est toutefois plus faible que lors des exercices précédents : elle avait été de +10,5% en 2011 et +5,8% en 2012.

Année record pour l'EuroAirport
L'aéroport de Bâle-Mulhouse EuroAirport a également vécu un exercice record en 2013, le troisième consécutif. L'an dernier, l'EuroAirport a dénombré quelque 5,88 millions de clients, soit un envol de 10%.

Le nombre de décollages et atterrissages s'est fixé à 87'319, soit un niveau quasi identique à celui de 2012.
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 16 janv. 2014, 23:14

Etihad va débarquer à Contrin et Kloten en 2014. Voir le sujet diffusé au 19h30 sur RTS Un le 16 janvier http://www.rts.ch/video/info/journal-19 ... ional.html
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 25 janv. 2014, 20:02

CDG Express circulerait au rythme d'un train direct toutes les 15 minutes entre Paris Est et Roissy, de 5 heures du matin à minuit, tous les jours, avec un temps de parcours de 20 minutes. Le prix du billet serait de 24 euros. En savoir plus sur http://www.mobilicites.com/fr_actualite ... _3029.html

AFP, 23 janvier
[align=center]Une liaison ferroviaire express entre Paris et Roissy pour 2023[/align]
Après des années d'atermoiements, une liaison ferroviaire rapide entre Paris et l'aéroport international de Roissy Charles-de-Gaulle va être construite à partir de 2017 pour une mise en service en 2023.
CDG Express parcourra non stop 32 kilomètres en 20 minutes. Il reliera toute l'année la capitale française --depuis la gare de l'Est-- à la plateforme aéroportuaire toutes les 15 minutes entre 05H00 et minuit, a annoncé le ministre des Transports Frédéric Cuvillier.

Sur les 32 km de parcours, 8 km devront être construits.
Ce train rapide constituera une alternative au RER B, qui dessert une série de villes de Seine-Saint-Denis avant d'atteindre l'aéroport et est régulièrement décrié par ses usagers dénonçant vétusté, défaillances techniques récurrentes et insécurité.
"C'est une ambition absolument nécessaire pour l'image, pour la compétitivité de cet aéroport", a souligné M. Cuvillier, à l'occasion de la cérémonie des vœux d'Aéroports de Paris (ADP) à Roissy.
"Ces nouvelles infrastructures (...) sont nécessaires pour renforcer l'attractivité de l'un des aéroports les plus importants d'Europe et plus largement de la destination France", a-t-on renchéri chez Air France.
Même son de cloche du côté du Medef : "une desserte optimisée de Roissy constitue un enjeu majeur pour l'économie francilienne", a souligné l'organisation patronale, indiquant que les transports en commun assurent 45% des déplacements liés à Roissy (dont 27% par le RER B).
Selon le scénario retenu par le gouvernement, les passagers aériens devront débourser 24 euros pour un trajet simple (plein tarif) sur CDG Express contre un peu moins de 10 euros actuellement pour un aller en RER B.
"Ce prix reste dans la moyenne de ce qui se pratique en Europe", a fait valoir l'entourage du ministre.
A Stockholm, un trajet simple sur Arlanda Express coûte en effet 260 couronnes suédoises (environ 29 euros) en plein tarif. A Londres, le train rapide Heathrow Express entre Londres Paddington et l'aéroport d'Heathrow coûte 21 livres (25,5 euros) pour un aller simple.
Évoqué dès 1998, CDG Express avait été déclaré d'utilité publique dix ans plus tard avant d'être attribué en concession au groupe français de BTP Vinci. L'entrée en service était alors programmée pour 2014. Mais Vinci avait jeté l'éponge fin 2011 faute de financements. Il réclamait notamment une participation de l’État de 135 millions d'euros.

Pas de subvention de l’État
Cette fois, le gouvernement mise sur un partenariat public-public. Le schéma esquissé consiste à créer une filiale constituée de Réseau Ferré de France (RFF) et d'Aéroports de Paris (ADP), le gestionnaire de Roissy.
Cette filiale gestionnaire d'infrastructure (GI) se voit confier la conception, la construction, le financement et la maintenance de CDG Express. Pour l'heure, les parties prenantes doivent toutefois s'assurer de la faisabilité juridique auprès de Bruxelles.
Ce projet, évalué à 1,7 milliard d'euros, ne recevra aucune subvention de l’État, a-t-on assuré dans l'entourage de M. Cuvillier.
"Il y a enfin un consensus sur l'absolue nécessité de cette liaison", s'est félicitée une source proche d'ADP, détenu à 50,6% par l’État.
"Le dimensionnement actuel du RER B (qui part de la gare du Nord) et l'autoroute A1, déjà à saturation, ne sont pas adaptés pour absorber davantage de trafic passagers", a souligné une source proche de M. Cuvillier.
La gare de l'Est a été choisie pour une raison de disponibilité des voies, a ajouté Pierre Mongin, PDG de la RATP écartée du projet de même que la SNCF.
En 2013, Paris-Charles de Gaulle, deuxième aéroport d'Europe derrière Heathrow, a accueilli 62,0 millions de passagers. Sa capacité d'accueil total s'élève à 80 millions.
On estime que 7 à 8 millions de passagers empruntent aujourd'hui le RER B pour quitter l'aéroport ou s'y rendre.
La construction de cette liaison rapide sera remboursée sur le prix des billets. Et une ressource externe telle qu'un prélèvement d'un euro sur le billet d'avion pourrait également être mise en œuvre.
Air France a mis en garde jeudi sur le fait que "si d'autres sources de financement devaient être trouvées, elles ne devraient pas peser sur les compagnes aériennes qui, dans un contexte de crise, sont soumises à une forte concurrence internationale".
Le futur exploitant doit encore être choisi probablement à l'issue d'un appel d'offres.

lesechos.fr, 24 janvier
[align=center]Bruxelles et le Conseil d’État sur la voie du CDG Express[/align]
Deux schémas juridiques ont été écartés pour le montage de la liaison rapide entre Paris et l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, mais l’option finale n’est pas encore tranchée à 100 %.

A voir la liste des points, d’ordre juridique et financier, qui restent à régler avant de pouvoir enclencher définitivement le projet de liaison rapide CDG Express, on comprend mieux la prudence du gouvernement, qui ne programme pas les travaux de la ligne avant 2017, puis une mise en service à horizon 2023. Depuis plusieurs mois, plusieurs ministères moulinent sur le sujet, mais la course d’obstacles est loin d’être terminée.

Premier point critique, le sort de la déclaration d’utilité publique (DUP). Celle qui avait été signée par le gouvernement Fillon fin 2008 est devenue caduque, faute de décision courant 2013. Elle a certes été prolongée, à titre conservatoire, mais il n’est pas sûr que cela suffise, puisque le cadre de la concession prévue à l’époque, dans le cadre d’un partenariat-public privé (PPP) avec Vinci et d’autres opérateurs, a été définitivement enterré, au profit d’une « société projet » réunissant RFF, Aéroports de Paris, et peut-être l’État.

« Nous allons entamer des travaux avec le Conseil d’État, pour savoir notamment si une modification de la DUP peut suffire, ou si le chantier requiert une DUP entièrement nouvelle », avance-t-on dans l’entourage du PDG d’ADP, Augustin de Romanet. Un point normalement tranché d’ici à avril. Traduction concrète : « C’est certain que si l’on doit reprendre la déclaration d’utilité publique en entier, ce n’est pas un élément qui va accélérer le calendrier.... », prédit-on au ministère des transports.

« Bruxello-compatible »
Deuxième élément sur la course d’obstacles, les inévitables discussions à tenir avec la Commission européenne. Ce n’est pas parce que des villes comme Londres, Stockholm ou Vienne disposent depuis longtemps de leur train rapide ville-aéroport que le schéma français est forcément « bruxello-compatible ». Il sera ici question de la société gestionnaire de l’infrastructure, et non de l’ouverture éventuelle à la concurrence pour la société chargée d’exploiter les futures rames, qui sera désignée nettement plus en aval dans le calendrier. Mais sur le premier point, il faudra que les pouvoirs publics se fassent une religion plus précise, ce qui sera fait là aussi d’ici le printemps.

Pour l’instant, deux solutions ont été définitivement écartées ces derniers mois, explique un proche du dossier aux « Échos » : une maîtrise d’ouvrage directe de la ligne par Réseau Ferré de France (RFF), ainsi que la création éventuelle d’un établissement public propre, solution qui exige un financement substantiel par l’État. Reste sur la table le « scénario de référence » : prendre les deux acteurs les plus concernés par le projet, RFF et ADP (en mettant de côté au passage la SNCF et la RATP qui ont beaucoup travaillé sur le projet depuis 2011-2012), puis construire autour d’eux le gestionnaire de l’infrastructure.

Mais une autre option n’est pas encore totalement éliminée, malgré des difficultés bien identifiées : relancer un processus concessif. Un schéma qui suppose un sérieux travail de remise en forme et de révision du périmètre, pour ne pas aboutir au même échec qu’en 2011, d’autant que les conditions de financement se sont dégradées depuis, selon un responsable gouvernemental. « Cette solution a encore quelques partisans, mais qui mesurent bien les difficultés », indique un cadre d’ADP. Notamment le non-alignement des intérêts d’ADP et du concessionnaire. Et le fait qu’une concession aboutirait à une subvention d’équilibre, une piste qui n’est pas du goût du gouvernement. Ce n’est qu’une fois que ce débat sera clarifié que les pouvoirs publics pourront aller défendre leur dossier à Bruxelles.

« Ressource externe »
Troisième point non négligeable à régler avant l’été : le taux de rentabilité interne du projet, estimé pour l’instant à 6% sur la base d'un prix du billet de train à 24 euros (aux conditions économiques de 2023). « Ce niveau est insuffisant pour couvrir les risques, il faut le porter à 8% », estime une partie prenante. Principal levier pour arriver à ce ratio, une probable taxe sur les billets d’avion à Roissy, que le gouvernement ne confirme pas telle quelle et préfère baptiser (proximité des élections municipales oblige ?) « ressource externe ».

Selon nos informations, cette très probable taxe de 1 euro par billet ne s’appliquera pas aux passagers en correspondance (30% du trafic), mais uniquement à ceux qui décollent ou atterrissent à Roissy, les seuls susceptibles de prendre le CDG Express de et vers Paris Gare de l’Est. Soit de 50 à 55 millions de passagers prévus à horizon 2023, et autant de millions d’euros à la même date. Une goutte d'eau par rapport au coût total de la future ligne, évalué entre 1,7 et 1,9 milliard d’euros, à condition que les communes n’imposent pas trop de modifications de tracé à cette ligne, figée depuis 2003 !

Articulation avec le Grand Paris Express
Dès la fin 2012, les différents opérateurs (dont la SNCF et la RATP) avaient prévu un montage, y compris des solutions au rabais côté RATP, consistant à partir de la gare du Nord et réemployer une soixantaine de vieilles rames du RER A actuellement sous bâche. Si la décision avait été prise alors, une mise en service de CDG Express aurait pu intervenir en 2020, indique une bonne source. Mais il manquait alors une pièce importante au puzzle, cruciale pour les trafics futurs, avance une autre source impliquée dans le montage actuel : l’articulation de CDG Express avec le futur réseau du Grand métro express , notamment la ligne 17 entre Saint-Denis et Roissy, annoncée pour l’instant pour 2027.

Source http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 645514.php
Dernière modification par Didier 74 le 27 janv. 2014, 22:45, modifié 1 fois.
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Re: Aéroport

Message non lupar BBArchi » 26 janv. 2014, 00:08

Ce train rapide constituera une alternative au RER B, qui dessert une série de villes de Seine-Saint-Denis avant d'atteindre l'aéroport et est régulièrement décrié par ses usagers dénonçant vétusté, défaillances techniques récurrentes et insécurité.
"C'est une ambition absolument nécessaire pour l'image, pour la compétitivité de cet aéroport", a souligné M. Cuvillier, à l'occasion de la cérémonie des vœux d'Aéroports de Paris (ADP) à Roissy.


Et si ces gens avaient le courage de mettre l'hypocrisie entre parenthèses, et de reconnaitre que mélanger la plèbe / le commun, et les usagers du monde aérien, qui eux, semblent souvent loger dans les étages supérieurs... ? ;D

Bref, l'idée de cette liaison est de contribuer à désencombrer le RER B... On ne peut qu'approuver, et le prix du billet importe finalement peu, si cela permet l'autofinancement.
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Re: Aéroport

Message non lupar Le Rail » 26 janv. 2014, 15:37

24€ ! Presque le double du Rhônexpress !
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 26 janv. 2014, 16:03

lyoncapitale.fr, 22 janvier
[align=center]Saint-Exupéry : 63% des passagers sont partis à l'étranger[/align]
En 2013, l'aéroport rhodanien a gagné 1,3% de passagers, qui ont atteint le nombre de 8562298, selon un communiqué adressé ce mercredi. L'an dernier, les liaisons nationales n'ont enregistré aucune progression (+ 0%) tandis que l'international était en hausse de 2,6%, avec 5394873 passagers. Les destinations extra-françaises représentent désormais 63% de l'activité de Saint-Exupéry.

Parmi les villes ou pays qui ont eu le vent en poupe, l'Espagne (+17,9%) avec notamment le doublement de l'offre vers Barcelone (EsayJet et Vueling), le Portugal (+ 10,2%), Istanbul (+23,1%), la Grèce (+ 23,2%) ou l'Algérie (+ 8,9%).

Source http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon ... l-etranger
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Re: Aéroport

Message non lupar BBArchi » 27 janv. 2014, 12:56

24€ ! Presque le double du Rhônexpress !


Oui, et ?

Si on ne veut pas "se mélanger" :
. parce que décidément, l'empilement dans les grosses agglos est top classe sur le papier, mais invivable dans la pratique
. parce qu'on a pas à s'assoir sur les sièges des RER (quand on peut en trouver de dispo et pas trop dégueus.
. parce qu'on n'aime pas l'odeur du voisin...

etc.

On a le choix entre 1. agir pour faire évoluer les choses ou 2. payer.

Le 1 prend évidemment plus de temps, et serait réservé aux doux rêveurs. Le 2, c'est pour les winners. Et du coup, le boulot sera encore plus dur pour la solution 1, puisqu'il n'y aura plus que du moins bon dans le RER... ou des comportements à risques.

J'exagère ?

Non, non... On a même des séquences far west innovantes du coté du périph parisien, vers certains tunnels.
Pour le RER, il semble que ce soit déjà acté...

En résumé : 24€ ne me trouent pas le portefeuille, et restent dans des limites acceptables pour la clientèle visée.
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Re: Aéroport

Message non lupar Billy » 27 janv. 2014, 17:36

Pour ceux qui ne veulent pas sortir 24€ il y a toujours le RER B, ce n'est donc pas un monopole du même type que RhônExpress puisse qu'un transport effectuant une desserte entre Paris Nord et CDG existe.
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 27 janv. 2014, 22:32

lesechos.fr, 27 janvier
[align=center]Qui veut la peau du Roissy Express ?[/align]
ENQUÊTE Le lien ferré entre Paris et son principal aéroport est particulièrement indigent, et l’on parle maintenant d’une solution à horizon 2023. Si la France a pris largement plus de vingt ans de retard, c’est que le CDG Express a croisé divers ennemis sur sa route.

Quiconque n’est jamais monté, après avoir atterri au petit matin à Roissy, dans un RER, pour supporter, dès les portes fermées un couple de « musiciens » massacrant « Bésame mucho » ou « Flor de Luna » de Carlos Santana, à l’aide d’un synthétiseur déglingué, ne connaît pas vraiment sa chance. Pour éviter les bouchons dantesques de l’autoroute qui pénalisent les taxis, mais aussi les cars Air France ou Roissybus, c’est pourtant la seule solution permettant au passager aérien de rejoindre le centre de la capitale en une quarantaine de minutes, après un trajet cahin-caha d’une douzaine d’arrêts, depuis que les RER directs Paris-Roissy ont été éliminés des heures de pointe. Quarante minutes… une estimation très théorique, car faisant fi des innombrables causes de retard, depuis les ruptures de caténaire jusqu’aux « feuilles mortes sur les voies », en passant par les « régulations du trafic » et autres « droit de retrait » des conducteurs. Sur cet axe nord-sud qui voit passer 900.000 passagers par jour, les nerfs sont vite à fleur de peau, et les voyages en amoureux à Paris débutent plutôt mal.

Un dossier maudit
Le constat est fait depuis des décennies déjà : le lien ferroviaire entre la capitale et Roissy, le deuxième aéroport d’Europe, avec 62 millions de passagers annuels, après Londres-Heathrow, est totalement défaillant. La comparaison avec des métropoles comme Milan, Munich, Vienne, Stock­holm ou Londres est cruelle, sans parler des mégalopoles asiatiques telles que Shanghai ou Hong Kong. Et plus les années passent, plus le CDG Express – une liaison directe, confortable, sûre et rapide (vingt minutes) avec le centre-ville – ressemble à un dossier maudit. « On a longtemps vécu à crédit sur la seule notoriété de Paris », soupire un ingénieur qui a travaillé en vain sur les premières phases du projet. Un vrai mystère pour un pays qui s’apprête à mettre sur la table 600 millions d’euros pour la première phase de Notre-Dame-des-Landes, qui vient d’investir 550 millions juste pour rénover le tronçon nord du RER B, et qui a donné son feu vert à des tronçons d’autoroute quasi déserts (Alençon-Le Mans, Artenay-Courtenay, etc.).

Depuis que Paris s’est fait évincer par Londres des Jeux Olympiques 2012 – un aiguillon qui aurait sans doute permis de tenir cette échéance pour la mise en service –, tout est parti en vrille. Et depuis que Nicolas Sarkozy a lancé, début 2011, le projet du grand métro en rocade autour de Paris –chantier repris et amendé par le gouvernement Ayrault (un réseau de 200 kilomètres et de 72 stations)­–, la concurrence est rude, bien que les besoins en termes de trafic soient différents.

Jeudi dernier, Frédéric Cuvillier a ajouté son nom à la liste des ministres des Transports (Dominique Perben, Jean-Louis Borloo, Dominique Bussereau…) s’étant déjà fait fort de lever les étapes décisives du CDG Express… avant que l’emballement politique ne retombe : il a célébré l’union de principe entre RFF, le gestionnaire du réseau ferré, et Aéroports de Paris (ADP), ouvrant la voie à une société commune chargée de piloter le projet, désormais évalué à 1,9 milliard d’euros. Contre 640 millions au milieu des années 2000, alors que le tracé n’a pas changé depuis ! Le plan de la dernière chance ? Pas de panique : la mise en service n’est plus envisagée avant 2023 (si ce délai est tenu, le retard frôlera alors les trente ans). De plus, il reste à affiner de « menus détails » comme… les moyens d’améliorer l’équilibre économique et financier du projet, ou ses modalités juridiques. Et l’on parle encore sans rire, au ministère des transports, de poursuivre les études d’avant-projet, alors que les travaux préparatoires s’entassent depuis longtemps dans les placards. Rien que sur la brève période 1996-2002, pas moins de 35 études ou expertises ont été commandées pour le CDG Express : par exemple sur les besoins de la clientèle, le futur matériel roulant, le traitement des bagages ou son impact sonore !

ADP « prudemment en arrière »
Alors pourquoi autant d’atermoiements pour s’attaquer à quelques tunnels et seulement 8 kilomètres de voies nouvelles, au sud de l’aéroport, sur les 32 kilomètres de la ligne ? A quoi tient une telle dérive, pour cette liaison susceptible d’intéresser plus de 7 millions de clients annuels, dont une majorité d’étrangers ? Tout simplement parce que, aux différentes strates du mille-feuille administratif, bon nombre d’acteurs n’ont pas hésité à sortir le bazooka en entendant parler du CDG Express. Premier intervenant qui n’a pas vraiment joué franc jeu dans le passé, ADP. Sous la houlette de son ancien PDG Pierre Graff (2003-2012), priorité était donnée en matière d’investissement aux nouvelles aérogares à Roissy 2 et pas aux accès avec la capitale. Après l’échec des projets de concession avec Vinci, « il est resté prudemment en arrière, en espérant que le CDG Express pourrait s’autofinancer, alors que c’est bien ADP qui a le plus besoin de cette liaison », grince un de ses interlocuteurs de l’époque. Pour ne pas ternir la rentabilité de sa vache à lait aéroportuaire, « l’Agence des participations de l’État [APE] a sorti l’idée d’une taxe sur tous les passagers de Roissy. Idée absurde, objecte la même source : ADP est très riche, il pourrait très bien assurer s’il voulait l’intégralité du financement et prendre ce risque. On l’a bien autorisé à risquer des centaines de millions dans l’aéroport d’Istanbul !»

Qui veut la peau du Roissy Express ?
Néanmoins, depuis l’arrivée à la tête de l’entreprise d’Augustin de Romanet, ancien DG de la Caisse des Dépôts, un véritable virage sur l’aile a été opéré. Celui-ci souhaite clairement prendre part au montage financier, dans des proportions qui vont être affinées d’ici à avril. « L’amélioration de la desserte de Roissy est vraiment un projet majeur, porté par le président, explique-t-on au siège du gestionnaire des plates-formes parisiennes. A Roissy, on a rajouté en dix ans 33 millions de passagers annuels de capacité : on a fini la croissance du hub, qui dispose d’une capacité de 79 millions de passagers pour un trafic de 62 millions l’an dernier. En attendant les passagers supplémentaires, on devrait donc pouvoir réallouer du cash à d’autres projets. »

Tir de barrage politique
Dans les milieux politiques, le tir de barrage s’est également organisé. Secrétaire d’État au Grand Paris sous le gouvernement Fillon, Christian Blanc a ostensiblement oublié sa casquette d’ancien patron d’Air France et a surtout privilégié une desserte entre Roissy et les bureaux de La Défense, via le futur métro en rocade, désormais prévue dans les plans. « Blanc a même fait ajouter un alinéa dans la loi précisant qu’aucune subvention publique ne pourrait être accordée à CDG Express », se souvient un observateur. Un coup de Jarnac pour Vinci, le concédant désigné en 2008, qui avait besoin d’un petit geste de l’État (135 millions grand maximum, selon une source) pour boucler son financement. Déjà échaudé par l’obligation ministérielle de faire conduire les futures rames par les agents SNCF, par la crise de 2009, venue amoindrir ses perspectives de trafic, puis par le lancement officiel du métro du Grand Paris, Vinci fait jouer le « changement de convention de paysage » et jette l’éponge en novembre 2011, renvoyant l’État à la case départ.

D’autres bonnes fées n’étaient pas animées uniquement par les meilleures intentions. A la tête de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon aurait bien, à un moment, levé ses objections à la desserte rapide… en échange de quatre arrêts intermédiaires et d’une modification totale du tracé, pour l’emboîter sur son projet Arc Express ! Autant dire reproduire les défauts du RER. Autour de lui, le CDG Express est vu depuis longtemps comme le projet de trop. Vice-président de la région chargé des transports, le vert Pierre Serne n’est guère moteur sur le sujet : « Je reste dubitatif et très vigilant parce qu’il est hors de question que le CDG Express se fasse au détriment de la circulation des banlieusards », expliquait-il dans un blog en septembre dernier. Dans son entourage, on en remet une couche en ce début 2014 : « Un projet de train au tarif de 20 ou 25 euros, ce n’est pas dans nos priorités. Notre préoccupation, ce sont les trains du quotidien. »

Recours de Delanoë
Discours similaire au Stif, le bras armé de la région pour les transports en commun : « Au moment des lois de décentralisation appliquées en 2006, le gouvernement a voulu conserver le CDG Express, c’était son sujet, il s’est refusé à nous le confier. En tout cas, à l’avenir, nous serons attentifs à une chose : il ne faudra pas que cette liaison vienne perturber le réseau Ile-de-France, qui est déjà très compliqué comme ça », résume un porte-parole.

Maire de Paris depuis 2001, Bertrand Delanoë ne se range pas non plus dans le camp des supporters, ou alors de fraîche date. En plein débat avec le concessionnaire désigné, il a lancé un recours contre l’État pour stopper la déclaration d’utilité publique et demandé de multiples améliorations qui ne peuvent que faire exploser les devis. Lui qui n’a jamais songé à enfouir son tramway, grâce à l’ancienne ligne de petite ceinture, il réclame pour CDG Express des tunnels supplémentaires entre la gare de l’Est et la porte de la Chapelle, soudain soucieux du sommeil de ses administrés… « Aujourd’hui, l’équipe municipale a évolué, elle a compris l’utilité de la ligne vis-à-vis du développement touristique », nuance un des financiers impliqués sur le projet.

« Débat stérile »
« Ça fait des années que cela dure, ce débat stérile entre le train des riches et le train des pauvres », soupire un ancien cadre d’Air France. Quelle autre solution pourtant que de séparer les flux de plus en plus antinomiques, entre les tenants de l’omnibus et ceux du saut de puce direct vers Paris ? Dès 2002, les patrons d’alors de la SNCF, de RFF et d’ADP, réunis dans un GIE ad hoc, signaient un « manifeste » en faveur de la liaison rapide et déployaient déjà des arguments frappés au coin du bon sens : le but de CDG Express ? « Rendre à la ligne B du RER sa vocation première, le transport des voyageurs franciliens ; décharger les autoroutes A1 et A3 de 3 millions de véhicules par an (taxis, voitures particulières, autobus…) et remettre dans Paris des taxis parisiens, dont 20 % servent à la desserte de CDG. Le problème d’accès à Roissy, qui se pose dès aujourd’hui, ira en s’aggravant », prédisaient-ils.

On ne saurait mieux dire. Depuis 1996, le trafic passagers a doublé sur l’aéroport, puis tend vers les 130 millions de clients dans un peu plus d’une décennie. Et, en face, une liaison ferroviaire directe qui attend toujours son financement et le début des travaux, désormais affichés, faute de mieux, pour 2017.

Source http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 645867.php
Didier 74
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 08 févr. 2014, 17:22

Le Pays Gessien, 30 janvier
[align=center]Genève : pourquoi la grève à l'aéroport sert l'UDC[/align]
L'Aéroport international de Genève (AIG) se porte plutôt bien mais les chiffres encourageants cachent la dégradation progressive des conditions de travail et le dumping salarial dans les entreprises liées à l'activité.

Excellent argument pour réactiver l'initiative de l'UDC contre l'immigration.
Avec près de 15 millions de passagers en 2012 (le bilan 2013 sera communiqué en mars prochain), comment expliquer les chiffres d'exploitation brillants de l'AIG alors que le nombre de vols sur l'aéroport est plutôt à la baisse ? Robert Deillon, directeur, a constaté un tassement dans la croissance : 10,5% en 2011, 5,8% en 2012, et "seulement" 3,9% en 2013, avec 14,4 millions de passagers. Mais l'activité reste stable avec 74709 tonnes de marchandises transportées. Derrière la bonne santé des résultats se cache une réalité moins rose : un démantèlement progressif des conventions collectives de travail (CCT) dans les entreprises liées à l'exploitation du trafic aérien.
En 2010, premier conflit avec Swissport et aujourd'hui, une vingtaine de grévistes à Gate Gourmet, soutenus par 2160 employés de l'aéroport, résistent depuis plus de trois mois au projet de leur employeur. Gate Gourmet veut dénoncer la CCT (pas plus vieille que deux ou trois ans) et rejette l'arbitrage avec la Chambre des relations collectives de travail (CRCT). Il s'agit de s'aligner sur la CCT de son unité à Zurich avec une « baisse maîtrisée du salaire ». Plus inquiétant, d'autres entreprises de l'aéroport suivent le même chemin : SR Technics, Swissport et Dnata. L'intention est claire : réengager à des salaires plus bas.
Le Syndicat des services publics (SSP) dénonce ce dumping salarial qui fait tache d'huile à l'AIG, nuisant ainsi à la "paix sociale".
« Gate Gourmet ouvre toutes grandes les portes à des travailleurs qui viennent surtout de la région lyonnaise pour gagner 100E de plus ! », témoigne un syndicaliste. « Le recrutement n'exige même plus de qualification car c'est un travail à la chaîne », précise un autre. « Les responsables politiques laissent faire », se désole un membre du comité de soutien des grévistes, « les tentatives de négociation par Pierre Maudet, conseiller d’État, n'ont d'ailleurs pas abouti ».
Ulcérés par cette situation, les partis de gauche, le Parti socialiste, les Verts et Ensemble à gauche ont amené ce sujet au Grand Conseil, jeudi 23 janvier. Mais des députés issus du Mouvement citoyen genevois (MCG), l'Union démocratique du centre (UDC) et du Parti libéraux-radicaux (PLR) ont refusé que le Conseil d’État intervienne auprès des entreprises concernées. En rejetant cette résolution, ils comptent utiliser la situation actuelle comme argument supplémentaires pour appuyer l'initiative UDC "contre l'immigration" du 9 février prochain. Pour l'UDC et le MCG, le dumping salarial est la résultante immédiate des accords bilatéraux.

Source http://www.lepaysgessien.fr/Actualite/S ... t_se.shtml
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Re: Aéroport

Message non lupar to8d » 08 févr. 2014, 18:40

nanar a écrit :A la même époque, en France, les habitants des nouvelles cités HLM pouvaient patauger dans la boue pendant quelques mois après être installés chez eux.

C'est toujours vrai aujourdhui, les premiers résidents de Confluence ont apprécié.
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 09 févr. 2014, 17:46

wk-transport-logistique.fr, 17 janvier
[align=center]L'aéroport de Marseille-Provence enregistre un trafic fret en repli de 2,3%[/align]
Le trafic fret avionné de l'aéroport de Marseille-Provence, composé à 88% de fret express, a diminué de 2,3% en 2013, à 51793 tonnes. Le trafic postal chute de 14%, tandis que le fret camionné reste stable.

Malgré la crise, l'aéroport de Marseille-Provence a contenu l’érosion de son trafic de fret avionné en 2013 : celui-ci s’établit à 519793 tonnes, contre 53026 tonnes en 2012.

"La situation économique générale, ainsi que l’instabilité dans certains pays desservis au départ de Marseille, ont eu une influence négative, analyse Jean-Marc Boutigny, le responsable fret de l’aéroport. À cela se sont ajoutés des mouvements de grève de la DGAC en juin 2013, des incidences liées à la météo ou encore le moindre nombre de jours ouvrés par rapport à 2012. Mais il s’agit plutôt d’une baisse conjoncturelle que structurelle".

Le fret express diminue de 2%
Express et fret traditionnels confondus, la Tunisie reste le premier partenaire économique de l’aéroport de Marseille Provence pour le fret avionné, devant l’Algérie.

Le fret express constitue toujours l’essentiel des volumes avec un total de 45508 tonnes (-2%). Europe Airpost reste l’opérateur majeur avec 11941 tonnes (-4,2%), suivi de TNT qui engrange une petite progression de 0,2% à 10859 tonnes. UPS arrive en troisième position avec 8388 tonnes (-7,8%), talonné par DHL qui progresse à l’inverse de 6,6% à 8234 tonnes.
Côté intégrateurs, Chronopost et Fedex ferment la marche. Le premier, qui opère une liaison entre Marseille et Rennes, a vu le trafic décliner de 7,4% à 1521 tonnes. Son homologue américain enregistre lui une baisse de 2,4%, à 1102 tonnes.

L’opérateur britannique Bridges, qui réalise des vols pour le compte des intégrateurs sur Tunis, Malte et Alger, stabilise quant à lui à peu près son trafic. L’instabilité politique a pesé sur les résultats de Tunis, qui perd 5,2% à 2199 tonnes, mais Malte a progressé de 4,3% à 1132 tonnes. "Cette liaison bénéficie en partie d’une prolongation sur Tripoli depuis septembre 2013", explique Jean-Marc Boutigny.

Quant à la liaison sur Alger, inaugurée en mars 2012, elle totalise pour sa première année pleine 132 tonnes, soit une hausse de 36% par rapport à 2012.

Air Corsica en tête des compagnies "traditionnelles"
En matière de fret traditionnel, le trafic perd 5,3% à 6285 tonnes.

Air Corsica est devenu le premier opérateur dans ce domaine avec 2 030 tonnes (+8,4%) soit près d’un tiers du trafic. Cependant ces volumes pourraient presque être comptabilisés dans le fret express, puisque le trafic concerne largement ce type d’expéditions.

Air Algérie, en deuxième position, accuse en 2013 une chute de 13,4% à 1915 tonnes. La compagnie, dont les vols cargo chargent beaucoup de matériel pétrolier sur Hassi Messaoud, a notamment souffert du ralentissement de cette activité, suite à la prise d’otages d’In Amenas en janvier 2013.

Air France, n°3 des compagnies traditionnelles avec 499 tonnes, perd également 6,9%. Dans le cadre du plan de redressement Transform 2015, Air France Cargo a d’ailleurs fermé l’escale de Marseille en septembre 2013, sous-traitant désormais à WFS/France Handling.

Le déclin est important aussi pour les autres compagnies traditionnelles : -10% à 324 tonnes pour Royal Air Maroc, -19% à 125 tonnes pour Lufthansa, -4,7% à 120 tonnes pour Tunisair.

À l’inverse, Air Madagascar a profité du retrait d’Air Austral pour engranger 168 tonnes (+74,7%), de même que XL Airways, qui malgré une politique peu orientée fret, a transporté 149 tonnes.

Enfin, les vols charters ont poursuivi leur croissance : +8,5% à 536 tonnes. "Il s’agit principalement de vols affrétés par SDV Marseille pour Airbus Hélicopters (ex-Eurocopter, ndlr)", précise Jean-Marc Boutigny.

Les priorités de l'année
En 2014, l’aéroport de Marseille-Provence entend bien sûr consolider les trafics historiques, mais aussi concrétiser le potentiel cargo de Turkish Airlines, qui s’est implantée sur l’aéroport en juin 2013 à raison de 4 vols par semaine sur Istanbul en B737.

Par ailleurs, l’aéroport prévoit une série de travaux. Marseille Provence va d’abord investir 4,3 millions d’euros dans l’augmentation du nombre de parkings avions, qui va passer de 13 à 15. Le chantier doit démarrer en mars pour une livraison en octobre.

Autre projet essentiel qui mobilise 320000 euros : le réaménagement des structures d’accueil pour le fret périssable. Les travaux sont prévus de septembre à décembre 2014. "Il s’agit à la fois de diminuer les chambres froides, aujourd’hui surcapacitaires, et de mieux les organiser", détaille Jean-Marc Boutigny.

L’aéroport veut par ailleurs en profiter pour obtenir de nouveau un agrément lui permettant de traiter des animaux vivants, après 5 ans d’interruption. "Avec notre nouveau complexe de chambres froides, nous espérons doubler les tonnages de fret périssables pour atteindre les 800 tonnes", indique Jean-Marc Boutigny.

Source http://www.wk-transport-logistique.fr/a ... de-23.html

22 janvier
[align=center]Toulouse confirme sa place de n°1 des aéroports de province[/align]
Toulouse-Blagnac a consolidé sa place de premier aéroport de province pour l'importance de son trafic fret en 2013. Porté par les vols constructeurs, il pourrait dépasser le cap des 60000 tonnes de fret dès 2014.

Toulouse a terminé dans la fourchette haute de ses prévisions de trafic établies pour l'année 2013. À 58083 tonnes, son trafic s'est, en effet, inscrit en hausse de 4,5%.

À l'inverse du numéro deux, Marseille-Provence, dont le trafic a chuté de 2,3% à 51793 tonnes, l'aéroport de la capitale de Midi-Pyrénées a pu compter sur une nouvelle envolée des vols constructeurs. Représentant, à présent, près de 70% du trafic de la plateforme, leur progression a été proche de 9% à 39089 tonnes.

Le fret express s'est également bien comporté à +3,3% et 16231 tonnes traitées. C'est la compagnie European Air Transport, agissant pour le compte de DHL, qui a le mieux "performé" dans ce domaine avec une croissance de près d'un tiers de ses tonnages. TNT reste pourtant le premier expressiste de l'aéroport à 5669 tonnes (+2,1%).

Baisse des autres trafics fret
Au niveau des baisses, celle du fret transporté sur les vols mixtes n'a pas pu être enrayée. Le recul est de 4,4%, à 1530 tonnes seulement. Premier opérateur en la matière, Air France a reculé de 8,4% à 860 tonnes. En revanche, Lufthansa et Turkish Airlines s'en sont autrement mieux sortis. La compagnie allemande a progressé de 76% alors que, dans le même temps, son homologue turque est montée en puissance sur Istanbul.

Enfin, les autres vols charters cargo se sont littéralement effondrés. Après les 2148 tonnes de 2012, des emports de seulement 1 090 tonnes en 2013. Une partie de l'explication réside dans une baisse des acheminements de satellites. Là encore, Air France a subi des baisses très importantes puisque son trafic sur ce type de vols est passé de 903 tonnes en 2012 à 86 tonnes seulement en 2013.

Enfin un investissement à venir
L'exercice 2014 devrait encore reposer sur la bonne tenue des vols constructeurs. Nul doute que l'augmentation des cadences de fabrication des appareils de la famille Airbus devrait générer des tonnages supplémentaires et permettre, ainsi, à l'aéroport de dépasser, pour la première fois, le cap des 60000 tonnes traitées.

Les perspectives devraient également être bonnes au plan des vols mixtes. En la matière, ce sont encore les compagnies Lufthansa et Turkish Airlines qui devraient jouer le rôle de locomotives de la croissance. L'utilisation d'Airbus et d'Embraer de Lufthansa à la place de Canadair CRJ700/900 sur les lignes de Francfort et de Munich entraînera, en effet, une hausse des capacités d'emport en soute à partir du printemps 2014. Turkish Airlines pourra, de son côté, profiter du plein effet d'une desserte quotidienne à l'année.

Signé courant décembre 2013 pour la période 2014-2018, le nouveau contrat de régulation économique (CRE) de l'aéroport comprend un volet lié au développement des installations fret, une première depuis des années. "Déjà budgété", comme le confirme Akram Troussieux, responsable Études et Développement du réseau de l'Aéroport de Toulouse-Blagnac, "ce nouveau parking avions de catégorie F (A380, B747-8 NDLR) permettra de réaliser des stationnements d'avions gros-porteurs sans que cela ne gène l'accueil d'avions gros-porteurs tout cargo".

Source http://www.wk-transport-logistique.fr/a ... vince.html

24 janvier
[align=center]Lyon-Saint-Exupéry réalise la meilleure progression 2013 des aéroports de province[/align]
Lyon-Saint-Exupéry est devenu le troisième aéroport de province pour l'importance de son trafic fret grâce à une progression de plus d'un quart de ses tonnages en 2013. Il pourrait enregistrer un trafic record dès 2014.

Les chiffres de trafic fret 2013 de l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry sont allés bien au-delà des prévisions les plus optimistes établies par les dirigeants de la plateforme en début d'exercice.

Les 42160 tonnes traitées représentent, en effet, une croissance de 26,5% et permettent, même, à l'aéroport de passer devant Bâle-Mulhouse pour l'importance de son trafic fret. Lyon est désormais troisième de ce classement des aéroports de province derrière Toulouse-Blagnac et Marseille-Provence.

L'apport d'Emirates
Deux facteurs essentiels expliquent cette forte progression. Le premier réside dans la montée en puissance des vols Emirates qui desservent la plateforme rhônalpine depuis le 5 décembre 2012. Sur les 6740 tonnes transportées sur les vols mixtes (+129% par rapport à 2012), la compagnie émiratie en a transporté à elle seule 4500 tonnes sur sa liaison avec Dubaï, desservie cinq fois par semaine.

À ce trafic, il faut rajouter les 1462 tonnes acheminées sur le hub de Dubaï via la nouvelle ligne tout cargo mise en place par le transporteur début juillet 2013. Exploitée à raison d'une rotation par semaine, cette liaison connaît déjà un taux de chargement supérieur à 80%.

Le second facteur de progression de l'aéroport lyonnais tient au dynamisme des intégrateurs. À 33811 tonnes, leurs tonnages progressent de 12,3%. Et dans ce domaine, c'est DHL qui s'est distingué pour la seconde année consécutive en enregistrant un taux de croissance de 20% en 2013. C'est par une combinaison d'utilisation d'appareils de plus grosse capacité sur sa route Bruxelles / Lyon / Toulouse et par l'ajout de fréquences supplémentaires que l'expressiste talonne désormais UPS pour la place de n°1 des intégrateurs sur la plateforme.

Enfin et en dépit d'une croissance divisée par deux d'une année sur l'autre, les trafics de fret camionné (106000 tonnes) et de fret multimodal (169180 t) ont continué de bien se porter.

La seule déception relative réside dans les tonnages réalisés par les vols charters. Ceux-ci ont chuté de 270 t à 150 t en 2013. Cette chute aurait été encore plus importante s'il n'y avait eu quatre vols humanitaires effectués pour le compte d'ACF (Actions Contre la Faim) en fin d'année.

Consolidation de la croissance en 2014
C'est vraisemblablement en 2014 que l'aéroport dépassera, enfin, son record de tonnage de la fin des années 70, à 46000 tonnes environ.

Les perspectives semblent plutôt bonnes, en effet. Emirates devrait logiquement augmenter ses tonnages de fret mixte à la faveur de la mise en place d'un Boeing 777-200LR à compter du 1er février 2014. Par rapport à l'Airbus A340-500 qu'il remplacera, cet appareil sera en mesure de transporter entre 18 t et 22 t en soute contre 15 t à 18t pour son prédécesseur. La compagnie qui a déjà demandé des droits de trafic pour passer en quotidien sur Lyon-Dubai devrait, tout naturellement, par ailleurs, doubler son trafic sur sa ligne tout cargo.

Le trafic fret express devrait, tout aussi bien, marquer une nouvelle progression d'autant que "des projets de développement pourraient être annoncés dans le courant du premier semestre 2014. C'est à cette échéance également que devrait pouvoir être révélé le plan d'extension des installations cargo", indique Éric Burdin, responsable cargo d'Aéroports de Lyon.

Source http://www.wk-transport-logistique.fr/a ... vince.html

4 février
[align=center]Le trafic cargo de l'aéroport de Rennes a reculé de 10% en 2013[/align]
L’aéroport de Rennes a traité 11649 tonnes de fret avionné en 2013, soit un recul de 10% par rapport à 2012. Le fret camionné reste stable.

Si l’aéroport de Rennes a réalisé une bonne performance côté passagers, avec un trafic en hausse de 5,9%, il n’en va pas de même dans le transport de marchandises.

Le trafic total s’établit à 12 094 tonnes (-10%), dont 11 649 tonnes pour le fret avionné (-7%) et 444 tonnes pour le fret camionné, stable par rapport à 2012.

Fret express : UPS en tête
UPS, qui opère en B767 une ligne Cologne / Roissy / Rennes, reste le premier opérateur sur l’aéroport breton avec un total de 4849 tonnes, en hausse de 1%.

TNT accuse en revanche une baisse de 8% à 1952 tonnes sur sa liaison Liège / Rennes / Espagne, tout comme Chronopost qui perd 7% à 1517 tonnes sur Rennes / Marseille.

Vols charters et courrier à la peine
Si les expressistes ont limité l’érosion, ce n’est pas le cas des vols charters, qui ont décroché de 37% pour s’établir à 808 tonnes. "Face au ralentissement économique, les opérateurs ont ajusté à la baisse leurs plans de vols et reporté certaines opérations ponctuelles sur 2014", constate l’aéroport.

La plate-forme rennaise a enfin pâti du déclin d’Europe Airpost sur le trafic postal : -20% à 2 514 tonnes.
L'opérateur assure une liaison Brest / Rennes / Roissy. Mais en 2013, "des travaux sur la piste de l’aéroport de Brest ont occasionné l’arrêt de la rotation sur cette destination, pénalisant Rennes en termes de tonnage", précise la direction fret de l’aéroport.

Source http://www.wk-transport-logistique.fr/a ... -2013.html

7 février
[align=center]Aéroport de Châteauroux : sévère chute du fret aérien[/align]
L'aéroport de Châteauroux a connu un exercice très difficile en 2013, du fait de l'arrêt des vols d'approvisionnement des troupes en Afghanistan mais aussi de la conjoncture. Le trafic fret a chuté de 30%

Voilà des années que l'aéroport de Châteauroux-Centre n'avait pas enregistré une telle baisse de son trafic fret.

À 4790 tonnes seulement en 2013, le recul est de près de 30% par rapport à l'exercice 2012. Très loin des 8 000 tonnes espérées au début de l'année 2013, cette chute est expliquée en grande partie par l'arrêt, en juillet 2013, des vols servant à ravitailler le contingent militaire français en Afghanistan.

Egyptair double la mise
Les vols charters continuent également de souffrir de la concurrence des vols passagers longs-courriers qui offrent à la fois des capacités en soute et des fréquences.

Fort heureusement, la plateforme berrichone a pu compter sur le maintien de la seule ligne régulière tout-cargo assurée par Egyptair. Assurée chaque jeudi en Airbus A300B4 ou 600, cette liaison achemine principalement des canetons à l'export et des marchandises périssables à l'import (haricots verts, fraises, oignons frais, etc). Elle devrait d'ailleurs être dédoublée les samedis à compter du printemps 2014.

Projet d'une nouvelle ligne régulière
Ambitionnant de remonter à un trafic compris entre 6000 et 7000 tonnes dès cette année, les responsables de l'aéroport continuent de travailler à la mise en place d'une ligne régulière sur l'Asie ou l'Amérique du Sud. Le dossier traîne cependant en longueur. "C'est pourquoi nous militons pour l'ouverture du ciel français, particulièrement pour tout ce qui concerne les vols tout cargo à destination des pays non communautaires", souligne Martin Fraissignes, directeur de la stratégie et du développement de l'aéroport de Châteauroux-Centre.

Côté passagers, la liaison saisonnière sur la Corse (Ajaccio) est d'ores et déjà reconduite pour la troisième année consécutive. De quoi espérer une fréquentation totale de l'ordre de 6000 passagers en 2014.
Enfin, l'année 2014 verra le lancement des travaux d’une première tranche d’un hangar de maintenance aéronautique de 8000 m2 et de la nouvelle tour de contrôle, un investissement global de près de 10 millions d'euros.

Source http://www.wk-transport-logistique.fr/a ... rien-.html
Dernière modification par Didier 74 le 02 avr. 2014, 17:58, modifié 1 fois.
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Re: Aéroport

Message non lupar BBArchi » 15 févr. 2014, 20:56

On ne se lasse pas du ballet aérien... assez vertigineux, il faut bien le reconnaitre : http://www.flightradar24.com/EZY59HP/2b85503
:o
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Re: Aéroport

Message non lupar Greg_SNCF » 18 févr. 2014, 09:08

BBArchi a écrit :On ne se lasse pas du ballet aérien... assez vertigineux, il faut bien le reconnaitre : http://www.flightradar24.com/EZY59HP/2b85503
:o


J'y vais deux à trois fois par semaines sans se lasser moi non plus. IL faut dire aussi que 8 millions de personnes prennent l'avion tous les jours et ce qui fait qu'en moyenne 500 000 personnes (s'envoient en l'air) sont dans le ciel simultanément.

Ça en fait des vols commerciaux !

Source : le Grand livre de l'aviation commerciale ISBN 978-2-7532-0611-3
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 02 mars 2014, 13:46

midilibre.fr, 19 février
[align=center]Aérien : le trafic low-cost bien implanté en Languedoc-Roussillon[/align]
Les compagnies à bas coût ont continué de grignoter du terrain face aux compagnies traditionnelles dans le trafic enregistré en 2013 par les aéroports français. Le trafic low-cost représente en outre plus de 50% du trafic total de 14 aéroports français dont Carcassonne, Nîmes et Béziers.

Les compagnies à bas coût ont continué de grignoter du terrain face aux compagnies traditionnelles dans le trafic enregistré en 2013 par les aéroports français, a annoncé mardi 18 février leur fédération, l'Union des aéroports français (UAF).

172 millions de passagers en 2013
La part de ces transporteurs s'établit désormais à 23,8% (+ 1,5 point). Elle s'élève même à 36,5% sur les seuls aéroports de province contre 33,4% en 2012, a précisé Jean-Michel Vernhes, son président lors d'une conférence de presse. Le trafic low-cost représente en outre plus de 50% du trafic total de 14 aéroports français dont Carcassonne (99,7%), Beauvais (98,63%), Nîmes (98,81%) ou encore Bergerac (98,49%) et Béziers (97,56%). Le trafic enregistré l'an passé par l'ensemble des aéroports a atteint le nombre record de 172 millions de passagers, en progression de 2,3%, a dit Jean-Michel Vernhes selon des chiffres définitifs.

71,04 millions de passagers en province
Le président a souligné que cette hausse avait été supérieure à celle enregistrée au sein de l'Union européenne (+ 1%) mais inférieure à celle établie à l'échelle planétaire (+ 4%). Dans le détail, les aéroports de province ont accueilli 71,04 millions de passagers (+ 3,4%), les aéroports de Paris 90,32 millions (+ 1,7%) et ceux d'Outre Mer 10,48 millions (+ 0,5%).

Nice Côte d'Azur, numéro 1
En province, Nice Côte d'Azur se place numéro 1 avec 16,3% du trafic devant Lyon Saint Exupéry (12,1%), Marseille Provence (11,6%) et Toulouse Blagnac (10,7%). Interrogée sur la tendance pour 2014, le président de l'UAF est resté prudent. "On ne s'attend pas à des croissances supérieures à celles de l'an dernier", a-t-il déclaré.

Source http://www.midilibre.fr/2014/02/19/aeri ... 824213.php

Midi Libre, 21 février
[align=center]Les aéroports du Languedoc-Roussillon gardent leurs subventions[/align]
Le député gardois Franck Proust a mené le combat contre la restriction des aides publiques aux petites plateformes aéroportuaires. La commission européenne a publié jeudi de nouvelles lignes directrices pour les aides d’État aux aéroports dont le trafic ne dépasse pas 700000 passagers par an.

La commission européenne a publié jeudi de nouvelles lignes directrices pour les aides d’État aux aéroports, avec un régime spécial d’aide aux plateformes dont le trafic ne dépasse pas 700000 passagers par an. Un modèle qui devrait préserver les aéroports de Nîmes, Carcassonne, Perpignan, Béziers et Rodez, menacés par les dispositifs. Le député européen UMP Franck Proust a mené le combat à Bruxelles. Il est aujourd’hui soulagé.

Que retenez-vous des nouvelles règles édictées par Bruxelles en matière d’aide aux petits aéroports ?
La commission envisageait de revoir les aides à la création de lignes, à l’investissement et au fonctionnement des aéroports. C’est ce dernier point qui était le plus épineux, puisque l’Europe envisageait d’interdire toute aide au fonctionnement pour les aéroports de plus de 200000 passagers par an. Au terme d’un an de négociations, on est à 700000 passagers. Ce qui permet de sauver la quasi-totalité des aéroports français et les aéroports régionaux.

Bruxelles vous a entendu ?
Ça a été un an de combat. Ces derniers quinze jours, j’ai rencontré le commissaire Almunia, le président José Manuel Barroso... Même un combat difficile peut se gagner. La commission européenne a su nous entendre. Cette décision aurait été terrible. Il y aurait eu la mort subite de nombreux aéroports, je ne vois pas comment les nôtres auraient pu survivre.

Quels sont vos arguments ?
Un aéroport n’est pas une entreprise comme une autre. On ne peut pas avoir d’équilibre comptable. Il faut tenir compte des recettes induites. Sur le Languedoc-Roussillon, c’est 7500 emplois et 400M€ de recettes. Quand on investit 1 M€ dans une plateforme aéroportuaire, on a un effet multiplicateur de vingt.

En Languedoc-Roussillon, quelles sont les sommes investies par les collectivités territoriales ?
C’est fluctuant puisque ça dépend des pertes d’exploitations enregistrées. Chaque aéroport est un cas particulier. A Nîmes, l’an dernier, les collectivités territoriales ont versé 2,2M€. Mais la plateforme aéroportuaire de Nîmes, c’est 800 emplois induits.

La Commission européenne parle de “modèle à revoir”.
Peut-on en finir avec le déficit chronique de nos aéroports ? Pas à revoir, à corriger. Moi, je refuse ce terme de déficit chronique. C’est un déficit chronique en terme de comptabilité. La commission souhaite une meilleure rationalisation des coûts de gestion, qui devront baisser de 20% d’ici cinq ans. En Languedoc-Roussillon, on peut faire des économies d’échelle, aller vers une mutualisation des personnels, des outils, adopter une communication commune.

Vous vous dites “soulagé”...
Il faut que les décisions soient justes. Il faut regarder notre politique de transports sur le plan général : quand je vois le déficit de la SNCF et les aides qui sont apportées... Ces plateformes portuaires participent à l’économie de bien des régions, elles ont une mission de service public et d’aménagement du territoire.

Source http://www.midilibre.fr/2014/02/20/les- ... 825113.php
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amaury
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Re: Aéroport

Message non lupar amaury » 02 mars 2014, 17:05

Ces plateformes portuaires participent à l’économie de bien des régions, elles ont une mission de service public et d’aménagement du territoire.

Il manque plus que "développement durable". Ah ben non ! Il a pas osé ! >:D
A quand le retour des trolleys sur l'axe A2 ?!? Pourquoi attendre le TOP ??? En attendant, RDV sur les traces du FOL: http://folsaintjust.free.fr.
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Message non lupar Lyonrail » 02 mars 2014, 17:53

Un aéroport n’est pas une entreprise comme une autre. On ne peut pas avoir d’équilibre comptable. Il faut tenir compte des recettes induites.


Tiens, c'est marrant, c'est qu'on devrait dire du service public et du transport ferroviaire de voyageurs (comme pour les transports en commun) ::)

C"est une belle définition à la sauce libérale de l'expression "chacun voit midi à sa porte"...
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 02 mars 2014, 20:32

leprogres.fr, 19 février
[align=center]Lyon-Dubaï : les Lyonnais veulent un vol quotidien[/align]
Lors d’une rencontre organisée ce mercredi par le Club de la presse de Lyon, le président de la CCI de Lyon, Emmanuel Imberton, a annoncé qu’il venait de cosigner un courrier destiné à Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre.

Avec le président du conseil régional Rhône-Alpes, la présidente du conseil général du Rhône et le président du Grand Lyon, Emmanuel Imberton demande au Premier ministre d’intervenir auprès de la DGAC (Direction générale de l’aviation civile) pour que la ligne aérienne entre Lyon et Dubaï devienne quotidienne. Actuellement, la ligne assurée par Emirates compte 5 vols hebdomadaires au départ de Lyon-Saint-Exupéry avec un taux de remplissage de 80% environ.

Par ailleurs, le président de la CCI de Lyon a précisé que le lancement de la Place d’échange initiée par la chambre consulaire avec le soutien des principaux acteurs financiers de la région lyonnaise serait lancée au second trimestre. Son but est de permettre aux PME de Rhône-Alpes de financer leurs projets de développement en augmentant leurs fonds propres de 200.000 à 800.000 euros.

Source http://www.leprogres.fr/economie/2014/0 ... r-ministre
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Le Rail
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Re: Aéroport

Message non lupar Le Rail » 06 mars 2014, 20:35

Hier soir à la télé, TF1 a utilisé Saint-Exupéry TGV pour le générique de publicité (petite intro de séquence pub si vous préférez).
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 07 mars 2014, 22:38

Volotea reconduit ses vols Grenoble - Nantes. Les réservations pour l'hiver 2014-2015 sont déjà ouvertes ! Source http://www.tourmag.com/Volotea-ouvre-le ... 65223.html

tourmag.com, 21 février
[align=center]Dole Jura : IGavion lance des vols vers Gérone, Palma, Rome et Venise[/align]
IGavion annonce l’ouverture des lignes vers Gérone, Palma, Rome et Venise au départ de l’Aéroport Dole Jura. Les ventes sont ouvertes en agences de voyages.

IGavion annonce le lancement de nouvelles lignes au départ de l’Aéroport Dole Jura pour la saison estivale.

La compagnie ouvrira ses vols vers vers Rome en mai. La ligne sera assurée à raison de deux vols par semaine, les samedis et lundis.

A partir du 21 juin, elle desservira tous les samedis Palma de Majorque et Gérone en Espagne.

Les vols vers Venise seront opérés de leurs côté, du 6 au 22 septembre.

Les vols sont opérés en avions Saab 340 d’une capacité de 34 sièges.

La compagnie opère déjà toute l’année 3 à 4 vols par semaine vers la ville de Nice au départ de l’Aéroport Dole Jura.

IGavion est la marque commerciale de la compagnie aérienne SkyTaxi.

Source http://www.tourmag.com/Dole-Jura-IGavio ... 65110.html

7 mars
[align=center]Aéroport Toulouse-Blagnac : trafic stable en février 2014[/align]
L'aéroport de Toulouse Blagnac annonce un trafic stable en février 2014. Le trafic international poursuit la hausse engagée en janvier (+1,4%), le national affichant un très léger repli (-0,7%).

L'aéroport de Toulouse-Blagnac annonce un trafic stable pour février 2014, avec 535542 passagers enregistrés (+0,1% pour les passagers locaux, -0,1% pour les passagers commerciaux).

Le trafic national enregistre 329267 passagers en retrait de 0,7%. Les deux lignes vers la capitale obtiennent des résultats divergents : Paris-Orly affiche une baisse modeste (-0,6%), alors que Paris-CDG progresse de 2,6%.

Les lignes régionales ont été un peu moins fréquentées (-1,2%), à l’exception de Nantes (+8%), Marseille (+7,8%) et Lille (+1,5%).

Le trafic international augmente de 1,4%, avec 202760 passagers enregistrés.

Le trafic régulier marque le pas (-0,6%), en raison de la baisse sur l’Italie. De nombreuses destinations de l’espace Schengen sont cependant en hausse, à l’image de Bruxelles (+20,7%), Francfort (+7,3%) ou Munich (+4,5%).

Le trafic sur la Suisse confirme son élan avec +38,7% sur Bâle et +2,8% sur Genève. Hors Schengen, la tendance est au repli (-3,5%), malgré la hausse sur Londres-Gatwick (+0,9%).

Le trafic sur l’Afrique du Nord confirme sa bonne santé (+18,5%) avec des hausses majeures sur l’Algérie (+27%) et le Maroc (+27,1%).

Istanbul est sur la même tendance : +20,4%. Le trafic charter est quant à lui en hausse conséquente (+33,8%) en ce mois de février, en raison de l’opération Charters Skis, qui concentre sur l’aéroport toulousain des voyageurs étrangers se rendant ensuite dans les stations andorranes.

Source http://www.tourmag.com/Aeroport-Toulous ... 65427.html
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 07 mars 2014, 23:26

tourmag.com, 14 février
[align=center]L'aéroport de Strasbourg baisse la taxe d'aéroport[/align]
L'aéroport de Strasbourg annonce une nouvelle baisse des taxes d'aéroport à 5€ par passager jusqu’en 2016. Une convention a été signée entre Stéphane BOUILLON, Préfet de la Région Alsace et de Claude LIEBERMANN, Président du Conseil de Surveillance de l’Aéroport de Strasbourg.

L'aéroport de Strasbourg baisse sa taxe d'aéroport.

Après une première phase d’expérimentation en 2012 - 2013, la taxe d’aéroport a été ramenée de 12€ à 7€.

La signature d'une convention ce 14 février, entre Stéphane BOUILLON, Préfet de la Région Alsace et de Claude LIEBERMANN, Président du Conseil de Surveillance de l’Aéroport de Strasbourg poursuit l’accélération du dispositif en abaissant la taxe à 5€ par passager et ce jusqu’en 2016.

"Grâce à cet engagement fort porté par les actionnaires de la société aéroportuaire gérante de la plateforme strasbourgeoise, l’aéroport a pu engager un repositionnement complet de son offre et ainsi associer à ses partenaires compagnies aériennes existants une offre nouvelle composée de compagnies low cost (parmi lesquelles Volotea, Ryanair, Sunexpress, transavia.com ou encore easyjet)", indique un communiqué de presse.

La plate-forme a accueilli 1,2 million de passagers en 2013, et prévoit une progression de 10% sur 2014.

Source http://www.tourmag.com/L-aeroport-de-St ... 64943.html
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 09 mars 2014, 13:42

tdg.ch, 9 mars
[align=center]Grève surprise des employés de Swissport : avions retardés[/align]
Entamée à 10h, la grève a cessé à 12h15. Plusieurs vols auront du retard, mais ne seront finalement pas déroutés ni annulés, fait savoir ce dimanche Genève aéroport.

Une quarantaine d’employés de Swissport, société d’assistance au sol mandatée par les compagnies aériennes, notamment pour décharger les avions, ont cessé le travail ce dimanche. Ce débrayage surprise entamé à 10h et qui s'est terminé à 12h15 perturbe le trafic. Les revendications ne sont pas encore connues.

Genève aéroport se montre désormais plus optimiste. «Comme le travail a repris, nous allons pouvoir rattraper le retard, indique son porte-parole Bertrand Stämpfli. La situation devrait revenir à la normale d'ici à deux heures.»

Avant de se rendre sur place, il est conseillé aux voyageurs qui ont un vol aujourd’hui de se renseigner auprès de leur compagnie aérienne ou sur le site Internet de Genève aéroport, qui communique la liste des départs.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/23426916
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 09 mars 2014, 16:08

lyoncapitale.fr, 7 mars
[align=center]Saint-Exupéry : Plus de 80% des passagers y vont en voiture[/align]
En 2013, 1,5 million de passagers ont emprunté un transport en commun pour rallier Lyon Saint-Exupéry, soit 7,7% de plus qu'en 2012, se félicite Aéroports de Lyon. Cela représente 19,4% des personnes qui ont embarqué. Parmi elles, 13,3% ont pris Rhônexpress, 5% le bus, 1,1% le TGV. Sept villes de la région sont connectées par navette à l'aéroport, notamment celle qui conduit à Grenoble, la plus utilisée. Plus de 80% des passagers sont venus à St-Ex en voiture

Source http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon ... en-voiture
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Message non lupar nanar » 11 mars 2014, 22:40

Salut

j'ai trouvé des données (en anglais, dsl) sur la répartition modale des accès terrestres aux aéroports :

https://www.google.fr/url?q=http://www. ... UEDGthnE5Q

A+
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 19 mars 2014, 22:17

lesechos.fr, 19 mars
[align=center]easyJet s’offre de quoi continuer à grandir sur le marché français[/align]
La compagnie low cost britannique a finalisé ce mercredi une commande de 135 Airbus.
easyJet est devenue la deuxième compagnie aérienne dans l’Hexagone, avec plus de 14 millions de passagers transportés en 2013.

C’est une forme de reconnaissance tardive qu’ont vécue ce mercredi les quelque 1.000 salariés d’easyJet en France, avec la signature par la directrice générale, Carolyn McCall, d’une commande de 135 Airbus A320, au ministère des Transports, en présence du ministre Frédéric Cuvillier et du PDG d’Airbus, Fabrice Brégier.

En presque vingt ans d’existence, la compagnie low cost britannique n’avait jamais eu les honneurs de la République. Elle s’était plutôt habituée à passer bien après Air France dans les préoccupations des hommes politiques français. Ce qui ne l’a pas empêchée de devenir la deuxième compagnie aérienne dans l’Hexagone, avec plus de 14 millions de passagers transportés en 2013, 182 lignes et 18 aéroports desservis.

Le fait qu’elle soit devenue l’un des trois meilleurs clients d’Airbus, avec une flotte de 217 appareils exclusivement composée d’A3219 et A320, et qu’elle ait de nouveau offert à l’avionneur l’un des plus gros contrat de son histoire, aura sans nul doute beaucoup contribué à cette prise de conscience tardive des pouvoirs publics. « Depuis neuf ans, nous avons livré à easyJet un avion tous les 14 jours », a souligné Fabrice Brégier.

L’un des plus beaux succès commerciaux d’Airbus
Si cette dernière commande, d’une valeur de 13,5 milliards de dollars au prix catalogue, avait déjà été annoncée en juin au salon du Bourget, sous forme d’engagement d’achat, elle n’en constitue pas moins l’un des plus beaux succès commerciaux d’Airbus. easyJet avait été la première grande compagnie low cost à abandonner Boeing pour l’avionneur européen en 2002 et son concurrent américain s’est, semble-t-il, battu jusqu’au bout pour tenter de récupérer sa cliente.

Avec ses 135 appareils (dont 100 A320 neo) easyJet va pouvoir à la fois remplacer ses appareils les plus anciens – réduisant ainsi sa facture de carburant – et poursuivre une croissance de 5% par an en moyenne, y compris sur le marché français. « La France est une priorité, c’est notre deuxième marché après le Royaume-Uni », a souligné Carolyn McCall, qui prévoit d’ouvrir 24 nouvelles lignes cette année dans l’Hexagone, pour atteindre 15 millions de passagers. La compagnie orange prévoit notamment deux nouvelles bases à Figari et Strasbourg, et compte accroître son offre de 30% à Bordeaux.

A noter :

La part de marché des low cost en France reste 5 points sous de la moyenne européenne, à environ 30% du trafic.

Source http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 658256.php
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 19 mars 2014, 22:57

ATS, 18 mars
[align=center]L'aéroport de Genève affiche 72 millions de bénéfice pour 2013[/align]
L'aéroport de Genève a présenté lundi un bénéfice net d'exploitation à 72,3 millions de francs pour 2013, avec un chiffre d'affaires de 376,3 millions grâce à une croissance du trafic passagers.

Genève Aéroport a dégagé un bénéfice net d'exploitation de 72,3 millions de francs durant l'année 2013, grâce à un chiffre d'affaires de 376,3 millions de francs, a indiqué l'aéroport lundi dans un communiqué.

Cette progression est liée à une croissance de 3,9% du trafic passagers (14,4 millions de voyageurs en transit en 2013).

Les recettes proviennent pour 51,7% du segment aéronautique (redevances passagers, taxes d'atterrissage), en hausse de 3,3% par rapport à 2012, et pour 48,3% du secteur non aéronautique (commerces, parkings, loyers), en hausse de 2,5%.

Recettes exceptionnelles
S'ajoutent 19 millions de recettes exceptionnelles liées à la mise en place de la nouvelle caisse de pension, soit un bénéfice total de 91,6 millions, contre 66,5 millions en 2012. Les investissements ont atteint 121 millions.

"Ce sont de très bons résultats qui doivent permettre d'adapter les infrastructures de l'aéroport", a dit le nouveau président du Conseil d'administration Pierre Maudet.

Londres, Paris et Amsterdam ont la cote
La première destination à partir de Genève reste Londres, avec 2,1 millions de passagers l'an dernier (+2,9%). Suit Paris avec 939'000 passagers (+0,7%), qui résiste bien à la concurrence du TGV, a précisé lundi le directeur général de Genève Aéroport Robert Deillon.

Amsterdam arrive en 3e position (624'000 passagers, +1,9%). Madrid vient ensuite, avec une forte baisse sur un an de 11,8% (571'000), un fléchissement lié à la réduction des dessertes et à la situation économique en Espagne.
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 19 mars 2014, 23:32

lorraine.france3.fr, 18 mars
[align=center]Aéroport de Luxembourg-Findel : fréquentation record en 2013, au grand dam de certains riverains[/align]
Deux millions, c'est le nombre de passagers qui ont transité en 2013 par Findel, l'aéroport international de Luxembourg, soit une augmentation de 14,5% du trafic en un an. Mais certains riverains ne voit pas ces chiffres d'un bon œil...

Trafic au beau fixe et même en augmentation: 23% de voyageurs supplémentaires en trois ans, 14,5% sur les douze derniers mois, depuis l'ouverture de son nouveau terminal en 2008, l'aéroport de Luxembourg-Findel a enregistré le chiffre record de deux millions de passagers en 2013.

Et l'embellie se poursuit depuis le début d'année 2014, de sorte que certaines compagnies n'hésitent à augmenter leur offre de voyages et leurs rotations avec l'unique aéroport international du grand-Duché (le site internet de l'aéroport). Toutefois, ce développement ne fait pas que des heureux : certains riverains, notamment ceux du quartier de Fetschenhof-Cents dénoncent des décollages et atterrissages en dehors des heures prévues.

Voir http://lorraine.france3.fr/2014/03/18/a ... 35517.html
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 25 mars 2014, 21:41

tdg.ch, 24 mars
[align=center]Belgrade, Corfou, La Rochelle, Minsk, Reykjavik et Stuttgart au départ de Genève[/align]
Genève Aéroport passe à l'horaire d'été le 30 mars. De nouvelles destinations viennent enrichir l'offre au départ de la cité de Calvin.

Dès le 30 mars 2014, Genève Aéroport sera connecté à sept destinations supplémentaires : Belgrade, Corfou, La Rochelle, Londres Southend, Minsk, Reykjavik et Stuttgart. Au total, les 48 compagnies aériennes présentes à Genève desserviront 110 destinations, dont 24 liaisons intercontinentales, précise Bertrand Stämpfli, porte-parole de Genève Aéroport, dans un communiqué de presse.

La compagnie EasyJet rajoute à son catalogue les destinations de Belgrade, La Rochelle, Londres Southend et Ténérife. La filiale d'Etihad, Darwin Airlines, qui reliera le bout du lac à Zurich, prend position sur les routes vers Belgrade, Bordeaux, Calvi, Marseille, Nantes, Stuttgart, Toulouse et Vérone. La compagnie Swiss desservira en plus de ses destinations traditionnelles les aéroports de Belgrade, Corfu, Copenhague, Héraklion, Lisbonne, Marrakech, Pristina et Rome Fuimicino.

Enfin, la fréquence des vols sera augmentée à destination d'Ajaccio, Alger, Athènes, Bastia, Bordeaux, Brindisi, Bruxelles, Catane, Copenhague, Djeddah, Dublin, Edimbourg, Heraklion, Londres Gatwick, Londres Heathrow, Malaga, Malte, Marrakech, Munich, Mykonos, Nantes, Naples, Olbia, Palma De Majorque, Paris CDG, Paris Orly, Pristina, Split et St-Jacques de Compostelle.

Genève Aéroport relie la cité à quelques 86 grandes villes européennes européennes et assure 24 liaisons intercontinentales, dont New York, Washington, Montréal-Toronto, Pékin et les hubs du Golfe persique.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/31851644
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 29 mars 2014, 10:51

ATS, 28 mars
[align=center]Les compagnies aériennes exclues du conseil d’administration de l'Aéroport de Genève[/align]
Le Grand Conseil genevois a modifié ce vendredi à l’unanimité une loi en ce sens pour répondre aux nouvelles exigences fédérales.

Les compagnies aériennes qui avaient jusqu'à présent deux représentants au sein du conseil d’administration de l'Aéroport de Genève n'y siégeront plus. Le Grand Conseil genevois a modifié ce vendredi à l'unanimité une loi en ce sens, répondant ainsi aux nouvelles exigences fédérales.

L'ordonnance fédérale oblige une négociation directe des redevances aéroportuaires, d'où l'exclusion des compagnies aériennes du conseil d’administration afin qu'elles ne soient pas juges et parties. Les compagnies sont en revanche membres de la commission consultative et pourront continuer à s'exprimer sur l'activité de l'aéroport.

La discussion au Grand Conseil s'est rapidement écartée de ce point central du projet de loi proposé par le Conseil d’État. En effet, les socialistes ont proposé un amendement visant à exclure les conseillers d’État du conseil d’administration. Pour rappel, ce conseil est présidé par Pierre Maudet, chef du Département de la sécurité et de l'économie (DSE).

Le rapporteur de minorité Roger Deneys (PS) a invoqué les principes de bonne gouvernance pour justifier l'exclusion des membres des exécutifs cantonaux. Seuls les Verts l'ont soutenu. Les autres partis ont souligné la position particulière de cette régie publique dans la politique économique du canton et de la région pour y justifier la présence du ministre de tutelle et des conseillers d’État d'autres cantons.

Cette problématique de la bonne gouvernance reviendra prochainement devant le Grand Conseil. Un projet de loi global est en gestation. Le peuple s'est déjà prononcé sur la gouvernance des régies publiques, refusant par deux fois d'affaiblir le contrôle démocratique.
Didier 74
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 02 avr. 2014, 18:20

AFP, 2 avril
[align=center]Une grève des pilotes cloue au sol les avions de Lufthansa[/align]
Confrontée à la plus grande grève de son histoire, menée par ses pilotes, la compagnie aérienne allemande Lufthansa a supprimé la quasi-totalité de ses vols mercredi, jeudi et vendredi, affectant plus de 400000 passagers.
Cette grève, à l’initiative du puissant syndicat du secteur Cockpit, a contraint Lufthansa, son service de fret Lufthansa Cargo et sa filiale à bas prix Germanwings à annuler quelque 3800 liaisons.
Au total 425000 passagers vont faire les frais de ces annulations, a calculé la première compagnie allemande, qui évalue le coût financier de la grève à un nombre «à deux chiffres en millions».
A l’aéroport de Francfort, le premier d’Allemagne et troisième européen, la situation restait calme, toutefois, et aucune queue n’encombrait les terminaux. Sur les panneaux d’affichage, les trois quarts des vols étaient annulés mais les passagers des liaisons maintenues prenaient leur avion normalement, a constaté l'AFP.
Lufthansa n’a pas ménagé ses efforts ces derniers jours pour éviter un chaos, informant les intéressés par texto et courriels à l’avance et leur proposant de voler avec d’autres compagnies ou d’utiliser le rail. Dès mardi, une soixantaine de vols avaient en outre été annulés pour éviter que des passagers en transit ne se retrouvent coincés en Allemagne.
«L’objectif était que les gens ne viennent pas pour rien à l’aéroport», a expliqué à l'AFP Barbara Schädler, directrice de la communication de Lufthansa.
Cette grève, la plus importante dans l’histoire de Lufthansa selon la presse allemande, tombe au plus mal pour la compagnie. Engagée dans un vaste plan de restructuration et bousculée par une concurrence de plus en plus féroce en Europe, celle-ci avait déjà dû annuler plus de 600 vols la semaine dernière en raison d’un débrayage des personnels au sol des principaux aéroports allemands, à l’appel cette fois du syndicat des services Verdi.

Malaise entre direction et pilotes
Sur fond de conflit sur les salaires et d’âge de départ à la retraite, Cockpit a appelé les pilotes de Lufthansa à cesser le travail de mercredi 0H00 (mardi 22H00 GMT) à vendredi 23H59 (21H59 GMT), promettant une forte mobilisation. Ils devaient manifester mercredi matin à l’aéroport de Francfort.
Le syndicat, qui revendique 9300 adhérents toutes compagnies confondues, n’en est pas à son coup d’essai. Depuis deux ans, il a multiplié les appel à la mobilisation, infligeant de lourdes pertes financières à la compagnie.
Car le malaise dure de longue date entre Lufthansa et ses pilotes, longtemps habitués à être choyés, mais qui sont peu à peu devenus un frein à sa politique d’expansion et de chasse aux coûts.
Le secrétaire général de Cockpit, Jörg Handwerg, estime dans les colonnes du quotidien régional Neue Passauer Presse mercredi que les débrayages sont «le seul moyen d’amener Lufthansa à un compromis» et qu’ils sont une conséquence directe de la «ligne agressive» adoptée par la compagnie.
Cette nouvelle mobilisation trouvait toutefois peu de soutien en Allemagne.
«Avec un système de rémunération et de retraite confortable, vieux de 50 ans, le numéro un allemand (de l’aérien) s’éloigne de plus en plus des normes d’une branche dont la faiblesse des recettes est chronique et (qui) fait face à une concurrence mondiale féroce», estimait Ulrich Friese, éditorialiste pour le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.
«Cette grève est complètement excessive, elle provoque d’immenses dégâts économiques pour l’industrie du tourisme ainsi que pour l’économie dans son ensemble», a dénoncé Stefan Vorndran, l’un des chefs de file de la fédération allemande des voyages (DRV).
Le ministre des Transports Alexander Dobrindt a quant à lui déploré que «chaque jour de grève entrave la mobilité de centaines de milliers de personnes», dans un entretien au quotidien Bild.
Même à gauche les critiques sont vives, le député social-démocrate Klaus Barthel fustigeant un «mini-syndicat (qui) défend les intérêts d’un petit nombre aux dépens de beaucoup d’autres». Certains, notamment au sein du parti CDU de la chancelière Angela Merkel, réclament une modification du droit de grève afin d’éviter que les syndicats modestes en terme d’adhérents puissent continuer de paralyser le pays.
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 06 avr. 2014, 17:07

ATS, 6 avril
[align=center]Collision évitée de justesse entre 2 avions à l'aéroport de Zurich en mars[/align]
Une collision entre deux avions à l'aéroport de Zurich a été évitée de justesse à la fin mars, selon le site internet du Service d'enquête suisse sur les accidents (SESA). Une enquête a été lancée.

ll s'en est fallu de peu pour que deux avions entrent en collision à l'aéroport de Zurich le 20 mars dernier. Les deux pilotes en phase d'approche ont voulu atterrir sur la même piste. Le Service d'enquête suisse sur les accidents (SESA) a lancé une enquête.

Un avion d'affaires venant de Turin (I) s'est dirigé vers la piste d'atterrissage. Au même moment, un biplan de l'école d'aviation Birrfeld SA de Nuremberg (D) a tenté à tort d'atterrir sur la même piste, selon le site internet du SESA.

La collision a pu être évitée grâce à l'intervention du contrôleur aérien Skyguide. L'avion allemand a alors viré de bord et a finalement atterri sur une autre piste. Les circonstances précises de l'incident restent à éclaircir.
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Message non lupar man-x86 » 06 avr. 2014, 18:05

Didier 74 a écrit :ATS, 6 avril
[align=center]Collision évitée de justesse entre 2 avions à l'aéroport de Zurich en mars[/align]
Une collision entre deux avions à l'aéroport de Zurich a été évitée de justesse à la fin mars, selon le site internet du Service d'enquête suisse sur les accidents (SESA). Une enquête a été lancée.

ll s'en est fallu de peu pour que deux avions entrent en collision à l'aéroport de Zurich le 20 mars dernier. Les deux pilotes en phase d'approche ont voulu atterrir sur la même piste. Le Service d'enquête suisse sur les accidents (SESA) a lancé une enquête.

Un avion d'affaires venant de Turin (I) s'est dirigé vers la piste d'atterrissage. Au même moment, un biplan de l'école d'aviation Birrfeld SA de Nuremberg (D) a tenté à tort d'atterrir sur la même piste, selon le site internet du SESA.

La collision a pu être évitée grâce à l'intervention du contrôleur aérien Skyguide. L'avion allemand a alors viré de bord et a finalement atterri sur une autre piste. Les circonstances précises de l'incident restent à éclaircir.


Ça a l'air "relativement" fréquent ce genre de problèmes à Zürich, mais au moins il n'y a pas de blessés.
Il y avait déjà eu un crash monumental vers Friederichshafen (les avions étaient aiguillés depuis Zürich) il y a ~10 ans.
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Re: Aéroport

Message non lupar BBArchi » 08 avr. 2014, 16:52

Gn'yapa ; les seuls z'avions que je préfère, c'est ceux ci : les Canadairs de la sécurité civile. ;D

Une info sympa : un exercice a eu lieu à Ampuis, et un autre à Villefranche, pour tester les possibilités de remplissage locales.

Un chouette "spectacle", si j'ose dire compte tenu de la dangerosité des missions, mais qui montre bien le savoir faire exceptionnel des pilotes !

http://www.leprogres.fr/rhone/2014/04/0 ... taillement

Deux bombardiers de la sécurité civile étaient ce lundi 7 dans le Rhône afin de tester des zones d’écopage. Coordonnées par le Sdis, ces opérations se déroulaient à Ampuis et dans la région de Villefranche. Elles avaient pour objectif de valider des zones où les canadairs pourraient se ravitailler en eau en cas d’incendie important dans le département.
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Re: Aéroport

Message non lupar Airbus » 08 avr. 2014, 17:16

Magnifique en effet, et superbe photo !
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 10 avr. 2014, 22:32

lantenne.com, 2 avril
[align=center]Progression de l'intermodalité à l’aéroport de Lyon[/align]
Rhônexpress, navettes aéroport, TGV, navettes ski… En 2013, 19,4% des 8,5 millions de passagers de l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry ont rejoint cette plate-forme multimodale en transports en commun. Pour les responsables de l’aéroport, c'est "la conséquence d’un réseau qui gagne en densité".

En 2013, près de 1,5 million de passagers ont choisi les transports en commun pour rejoindre l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, soit + 7,7% par rapport à 2012. Ce chiffre est en constante augmentation depuis 2004. Un voyageur sur cinq a emprunté Rhônexpress (13,3%), un bus (5%) ou un TGV (1,1%). Mais près de 80 % des passagers prennent encore leur voiture ou le taxi.
Rhônexpress a transporté 1.170.000 passagers soit plus de 5% par rapport à 2012. Cette liaison de tram relie l’aéroport à la gare de la Part-Dieu en une trentaine de minutes. La navette GoAirport envisagée dans un esprit low-cost fait grincer les dents du Sytral et du Département du Rhône mais elle ne part pas de la gare de la Part-Dieu mais de la station de métro de Meyzieu ZI (terminus du tramway T3) et s’arrête au dépose-minute de l’aéroport près du Terminal 1 et elle ne fonctionne que sur réservation.
Les navettes ont accueilli 385.000 passagers soit une augmentation de 7,6% par rapport à 2012. L’aéroport est relié en navettes à sept villes importantes de la région et à plus de trente stations de ski. La navette de Grenoble représente 86% de ce trafic. Avec un départ toutes les heures ou demi-heures en heure de pointe, sa fréquentation est en hausse de 6,8%.

"Un voyageur sur cinq a emprunté Rhônexpress"
En 2014, la mise en place d’une liaison de bus régulière est organisée pour les communes de la Communauté de communes de l’Est lyonnais à la place du service à la demande. Les navettes ski ont enregistré une augmentation de 25,7% de leur fréquentation. Cet hiver, l’offre s’est étoffée avec la desserte de la Maurienne.
Les TGV dans la belle gare de Calatrava ne se bousculent pas. Néanmoins, sa fréquentation progresse avec près de 620.000 passagers qui l’ont utilisée, soit + 8,1% en 2013 par rapport à 2012. Cette croissance ne prend pas en compte la mise en place en avril dernier du nouveau service à petits prix Ouigo qui a aussi contribué à augmenter la fréquentation du mode ferroviaire. Vingt-quatre villes sont desservies chaque jour depuis cette gare.
Lancé en 2012 par Aéroports de Lyon et l’Ademe, le PDIE permet une réduction de l’usage de la voiture des employés du site au profit des transports en commun, du covoiturage ou du vélo. En 2013, ce sont 21 entreprises de la plateforme qui ont adhéré à la démarche. L’utilisation de la voiture individuelle est passée de 95% en 2012 à 91% en 2013. Cette année est envisagée la mise en place de vélos en libre-service à l’aéroport pour les déplacements intra-plateforme.

Source http://www.lantenne.com/Progression-de- ... 17048.html
Didier 74
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 19 avr. 2014, 10:33

« NAVETTES AEROPORT LYON SAINT-EXUPERY » : UN DELEGATAIRE UNIQUE POUR LES LIAISONS ROUTIÈRES AU DÉPART DE GRENOBLE, ANNECY ET BOURG-EN-BRESSE

La Région Rhône-Alpes, autorité organisatrice du réseau des « Navettes Aéroport » (ex-Satobus), a voté le lancement de la consultation de délégation de service public pour les liaisons routières depuis Grenoble, Annecy et Bourg-en-Bresse, à destination de l’aéroport Lyon - Saint-Exupéry.
Ces contrats de délégation du service public, aux risques et périls du délégataire, arrivent à échéance en mars 2015 et doivent donc faire l’objet d’une nouvelle délégation. D’une durée de 6 ans, ils vont être rassemblés en une seule convention. Ce regroupement devrait permettre à l’exploitant retenu de trouver un meilleur équilibre économique sur l’ensemble des trois lignes, limitant à terme la contribution versée par la Région.
Le cahier des charges contient trois évolutions principales :
- une amélioration et une harmonisation des services aux voyageurs (information, vente par internet, vente à bord par exemple) ;
- une homogénéisation des grilles tarifaires, basées sur la distance parcourue, avec pour les pleins tarifs un plafond fixé à 0,3€/km ;
- une attention particulière de la Région à la qualité du service (ponctualité, propreté, conditions d’information et de vente etc.) avec un système d’intéressement sous forme de bonus/malus.
Pour Éliane GIRAUD, Vice-présidente aux transports, infrastructures et déplacements : « le rassemblement de la gestion de ces délégations en un seul contrat présente de multiples avantages, pour l’exploitant un meilleur équilibre budgétaire et une mutualisation des moyens, pour les voyageurs une meilleure lisibilité du service, et pour la Région, un interlocuteur unique et probablement une meilleure utilisation de l'argent public. »
Pour Jean-Jack QUEYRANNE, « l’aéroport de Lyon - Saint-Exupéry est la porte d’entrée de Rhône-Alpes à l’international. Il est indispensable que les grandes agglomérations que sont Voiron, Grenoble, Annecy, Chambéry ou Aix-les-Bains, bénéficient d’un service public de transport efficient et adapté aux besoins des habitants comme des entreprises. »
Rapport adopté à l’unanimité.

busetcar.com, 23 avril
[align=center]Vers une simplification du réseau des lignes régulières de l’aéroport lyonnais[/align]
Pour disposer de contrat exécutoire au mois de mars 2015, le conseil régional Rhône-Alpes va lancer, fin mai, la consultation des autocaristes avec de nouvelles modalités destinées à simplifier l’offre et à la rendre moins coûteuse pour la collectivité.

A ce jour, trois bouquets de lignes sont concernés par la desserte de l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry : Grenoble-Voiron, Chambéry-Aix-les-Bains et Bourg-en-Bresse. Ils font l’objet d’autant de contrats de concession de service public, arrivant à échéance en mars 2015. L’analyse des comptes des délégataires montre que l’exploitation des navettes Grenoble-Voiron est excédentaire alors que celle des deux autres reste déficitaire, en dépit de l’aide apportée par la Région. Aussi, l’autorité organisatrice propose de conserver le principe de délégation de l’exécution du service public sous forme concessive, aux risques et périls du délégataire, mais sur un périmètre unique reprenant ceux des trois contrats actuels.

Contribution régionale en baisse
Cette option permettrait, selon elle, d’atteindre plus facilement l’équilibre économique et ainsi de limiter la contribution versée par la Région, en apportant au transporteur des moyens de mutualiser les outils nécessaires au service et donc de diminuer les charges correspondantes. Et, de plus, elle permettrait l’homogénéisation des services fournis aux voyageurs, en matière de vente à distance, d’élaboration des documents d’informations voyageurs à bord et aux poteaux d’arrêts, d’un même modèle que ceux du réseau "Cars Rhône-Alpes"… La tarification sera elle aussi homogénéisée, avec une exigence accrue en terme de qualité de service et l’instauration d’un système d’intéressement bonus-malus, aligné sur celui du réseau "Cars Rhône-Alpes". Lancée en mai prochain, les retours de la consultation sont attendus pour le 1er septembre, le vote du contrat, en janvier 2015, pour une mise en œuvre du service au 29 mars, sur une durée de six ans. L’objectif financier est de diminuer le niveau de la contribution régionale qui pourrait passer de 560000 euros, en budget cumulé sur les six ans de l‘actuelle convention, à 300000 euros sur la future.

Source http://www.busetcar.com/actualites/actu ... t+lyonnais
Dernière modification par Didier 74 le 10 mai 2014, 22:51, modifié 1 fois.
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Re: Aéroport

Message non lupar Baptistelyon » 23 avr. 2014, 08:40

Ca va finir par être moins cher pour se rendre à Saint-Ex depuis Grenoble ou Chambéry, que depuis le centre de Lyon.. !
Didier 74
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 23 avr. 2014, 21:05

L'Essor Savoyard, avril 2014
[align=center]Robert Deillon : « L'aéroport de Genève est un partenaire précieux pour la France »[/align]
Directeur de Genève Aéroport, Robert Deillon dresse le portrait de la plate-forme suisse, qui affiche une excellente santé, laquelle profite logiquement à la France toute proche.

L'aéroport de Genève vient de battre un nouveau record de fréquentation en 2013. Comment expliquez-vous ce succès ?
En 2013, Genève Aéroport a accueilli 14,4 millions de passagers, soit 3,9% de plus qu'en 2012. Une cinquantaine de compagnies relient Genève à une centaine de villes européennes et à plus de vingt destinations intercontinentales telles New York, Washington, Montréal-Toronto, les hubs du Golfe Persique et plus récemment Pékin. Ce succès s'explique par le fait que Genève Aéroport est au service d'une vaste région transfrontalière qui est dynamique au plan touristique, économique, industriel. Genève est en outre une place diplomatique de tout premier plan, qui génère son propre trafic. Et puis, je veux croire que nous ne sommes pas pour rien dans ce succès. Nous nous sommes bien positionnés sur le marché. La compagnie à bas coût EasyJet dessert aujourd'hui plus de 60 destinations au départ de Genève et représente un peu plus de 40% des parts de marché. Pour autant, nous ne sommes pas devenus un aéroport "low cost". Nous avons investi pour moderniser notre infrastructure et la développer afin de séduire d'autres compagnies. Nous avons fait là un pari gagnant. Et nous avons des projets de développement qui nous qualifient pour affronter la concurrence que se livrent les plates-formes.

Vous parlez de la fameuse Aile Est ?
L'Aile Est est un est bâtiment qui va remplacer les actuelles salles d'embarquement dédiées aux vols long-courriers, qui ont été construites en 1975 à titre provisoire et sont toujours exploitées alors même qu'elles sont clairement obsolètes. Ce bâtiment offrira des conditions d'accueil optimales aux compagnies aériennes qui opèrent ces destinations prestigieuses. L'Aile Est nous permettra de nous remettre au goût du jour. Nous réfléchissons bien entendu à d'autres projets pour optimiser la gestion de notre plate-forme. Rappelons que nous sommes un aéroport urbain, qui a grandi en même temps que la ville, et que nous ne disposons d'aucune réserve foncière. Notre avenir dépend pour une large part de notre capacité à optimiser l'existant.

Quid d'une seconde piste ?
Nous n'avons pas la place d'en construire une, mais la nôtre nous suffit ! Notre défi consiste davantage à optimiser son utilisation et à créer de la capacité sur le tarmac afin de pouvoir faire stationner les aéronefs ainsi que dans l'aérogare pour fluidifier les flux de passagers.

Comment se répartissent les recettes de l'aéroport ?
Nos revenus proviennent pour moitié des recettes aéronautiques (redevances d'atterrissage, redevances passagers) et de recettes non aéronautiques (les parkings, les boutiques et restaurants, les loyers que nous encaissons). Cet équilibre constitue une gestion saine qui nous protège des aléas que peuvent connaître les différents segments sur lesquels nous sommes actifs. En 2013, nous avons réalisé un chiffre d'affaires de 376 millions de francs suisses (282 millions d'euros) et dégagé un bénéfice de 72 millions de francs (54 millions d'euros). La moitié revient à l'État de Genève, qui est notre propriétaire, et nous assurons notre développement avec la part qui nous reste. En Suisse, les aéroports ne perçoivent aucuns subsides d'aucune collectivité publique.

Comment vous situez-vous par rapport à la plate-forme régionale française de Lyon-Saint-Exupéry ?
A l'inverse de nous, Lyon dispose d'une grande réserve foncière qui pourra lui assurer un développement. Pour autant, nous ne sommes pas positionnés sur le même marché. Notre zone de chalandise comprend les cantons romands et les premiers cantons alémaniques, les départements de France voisine et le Val d'Aoste. Avec certaines de nos lignes intercontinentales qui ne sont pas opérées depuis Saint-Exupéry, nous captons même une clientèle des environs de Lyon et Grenoble. Nous avons une clientèle diversifiée, faite d'hommes d'affaires, de touristes, de voyageurs de loisirs. Cette clientèle jouit d'un pouvoir d'achat assez confortable et voyage plutôt plus que celle aimantée par les autres plates-formes alentour. Genève est en outre la porte d'entrée des Alpes suisses et françaises, et bénéficie à ce titre d'un atout non négligeable. Chaque hiver, un million de skieurs passent par nos installations, et le tourisme estival tend à croître lui aussi.

Et par rapport aux plates-formes d'Annecy et Chambéry, comment définiriez-vous votre rôle, votre positionnement ?
Nous avons clairement vocation à relier Genève aux grandes villes européennes. Nos nouvelles liaisons dopent par ailleurs notre activité de fret : 75 000 tonnes de marchandises ont été traitées dans notre secteur cargo l'année dernière. La densité de notre desserte, rapportée à la taille de notre ville-centre, est exceptionnelle : elle nous permet d'occuper une place importante. Nous sommes dédiés au trafic de ligne, mais constituons également le deuxième aéroport d'Europe pour l'aviation d'affaires après Paris-Le Bourget. Cette mixité participe aussi de notre force. Annecy et Chambéry n'ont pas vocation à nous concurrencer sur tous ces segments-là, mais ces plates-formes ont également des atouts à faire valoir sur certains marchés de niche où elles excellent.

En quoi le dynamisme de Genève Aéroport profite-t-il à la France voisine ?
Comme je l'ai dit, nous sommes l'aéroport naturel d'un vaste bassin de vie qui se moque des frontières. La plate-forme héberge près de deux cents entreprises qui salarient pas moins de 9500 personnes, au nombre desquelles des frontaliers. Le dynamisme économique que l'aéroport favorise profite également aux entreprises françaises. Quant aux touristes arrivant à Genève, nous savons que 75 % d'entre eux continuent leur voyage vers des stations de France voisine, contre seulement 25% pour les stations vaudoises et valaisannes. Enfin, lorsque des villes frontalières ambitionnent d'héberger des événements d'envergure internationale, comme ce fut le cas avec la candidature d'Annecy pour les Jeux Olympiques, Genève Aéroport s'impose comme un partenaire précieux.

En outre, nous sommes le troisième aéroport francophone en nombre de passagers après les deux aéroports parisiens, devant Montréal !

Dans quelle mesure pouvez-vous limiter les nuisances du trafic au-dessus des villages lémaniques français ou des secteurs résidentiels du Pays de Gex ?
Pendant que le nombre de passagers augmentait de 3,9%, l'année dernière, les décollages et atterrissages, eux, ont diminué de 2,2%. En clair, les compagnies affrètent des avions plus gros et mieux remplis, qui s'avèrent également moins bruyants et moins polluants. Vous n'ignorez pas que nous avons un couvre-feu et que le trafic est interrompu entre minuit et six heures du matin. Pour le reste, nous avons instauré un système qui pénalise financièrement les compagnies opérant avec des avions bruyants et polluants. Ceci a instauré un cercle vertueux qui a généré un rajeunissement de la flotte de toutes les compagnies présentes à Genève. Ces sommes abondent un fonds environnement grâce auquel nous finançons diverses actions environnementales, au nombre desquelles l'insonorisation des logements sis dans un certain périmètre autour de l'aéroport. Depuis plus de deux ans, de telles opérations sont réalisées en France voisine, dans le département de l'Ain. Enfin, nous avons développé des procédures à moindre bruit que nous avons fait adopter aux compagnies aériennes : pour faire simple, il s'agit de concentrer le maximum du bruit sur le minimum d'espace, soit sur la plate-forme, afin d'en générer le moins possible au-dessus des régions habitées.

Plus généralement, quelle est votre stratégie en matière d'environnement ?
Nous vivons dans un univers ultra-réglementé qui nous oblige à respecter les lois sur l'eau, sur l'air, sur le les sols, sur le bruit Toutefois, nous allons bien souvent au-delà du respect de ces dispositions légales. Nous nous sentons sincèrement concernés par l'empreinte que nous avons sur notre environnement, et nous avons développé une politique environnementale très engagée. Nous essayons d'être exemplaires du point de vue de notre plan de mobilité, de notre système de gestion des déchets, de la gestion de nos ressources florales et faunistiques. A cet égard, nous avons récemment été plébiscités pour notre politique de réduction des gaz à effet de serre : l'Airport Council International (ACI) Europe a renouvelé pour la troisième fois notre accréditation carbone au niveau 3, sur une échelle qui en compte 4. Cette politique environnementale comporte un important volet énergétique. Nous nous efforçons de consommer moins d'énergie, de ne pas en gaspiller et de recourir le plus possible aux énergies renouvelables. A cet égard, nous avons tissé des liens privilégiés avec des universités et des entreprises afin d'être pionnier dans l'utilisation de nouvelles technologies. Chaque nouveau bâtiment érigé sur la plate-forme est construit autour de cette préoccupation. Nous avons ainsi installé le plus grand toit solaire d'Europe en utilisant la technologie de pointe des panneaux à ultra-vide développée au Cern. Notre plate-forme est le théâtre de diverses autres expériences dans le domaine énergétique, qui nous permettent de réduire notre dépendance aux énergies fossiles.

Source http://www.lessorsavoyard.fr/Dossiers/A ... 8875.shtml
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 25 avr. 2014, 22:40

alpes.france3.fr, 23 avril
[align=center]Quand "Aéroports de Lyon" s'arrête en gare de Grenoble[/align]
Ceux qui m'aiment, prennent le train! C'est sûrement ce qu'Aéroports de Lyon s'est dit avant de commencer une grosse campagne de com' dans la Région Rhône-Alpes. Histoire de faire connaître les destinations desservies par Lyon Saint-Exupéry, l'opération "FLY'on tour" a tout d'un show.

Les équipes d'Aéroports de Lyon s’installent ce vendredi 25 avril après-midi, place de la Gare, à Grenoble. Au programme, des spectacles, des déguisements, des jeux... Lancé en 2010, le "FLY’on tour" se vante d'avoir déjà accueilli 23.000 personnes en 2013. Il a pour vocation de faire découvrir ou redécouvrir aux Grenoblois l'aéroport international le plus proche de chez eux. Et pour cela, les danseuses sont même de sortie! On ne recule devant rien quand on veut devenir la 2ème porte d'entrée aérienne en France.

Lyon Saint-Exupéry a accueilli, en 2013, 8,5 millions de passagers. On l'oublie parfois mais l'aéroport propose 115 destinations directes et un accès rapide aux principaux hubs européens permettant de voyager partout dans le monde.

Source http://alpes.france3.fr/2014/04/23/quan ... 64583.html
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 28 avr. 2014, 19:23

tdg.ch, 28 avril
[align=center]Vingt heures d’attente pour le vol EasyJet Rome-Genève[/align]
Parmi les voyageurs, Darius Rochebin et le hockeyeur du GSHC Lennart Petrell. Prévu dimanche à 20h25, l’embarquement n’a eu lieu que ce lundi vers 15h45, après une nouvelle série de retards.

«Adieu le stress, adieu la complexité, adieu les imprévus... il n'a jamais été aussi facile de voler avec EasyJet.» Ce slogan, utilisé à la mi-avril par la compagnie low-cost, ferait rire jaune les 150 passagers du vol EZS9346 Rome-Genève. Prévu dimanche à 20h25, l’embarquement n’a eu lieu que ce lundi vers 15h45, après une succession de couacs. Parmi les passagers, le hockeyeur Lennart Petrell, du GSHC, et le présentateur de télévision Darius Rochebin. «Comme beaucoup d’autres, j’ai dû rester une nuit de plus à Rome», confirme le journaliste, mais ce dernier a préféré prendre le premier vol Rome-Genève du matin avec une autre compagnie, à 6h55.

«Dimanche soir, on nous a d’abord annoncé 50 minutes de retard, peut-être parce que les conditions générales prévoient un dédommagement au-delà d’une heure», explique Harold, un Genevois parti à Rome pour assister à la canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II. En cause, un problème technique de l’appareil, selon le commandant de bord. «Après une heure, on nous a dit qu’on nous mettrait sur un autre vol. Mais quand cet avion a atterri, nous n’avons plus reçu de nouvelles... Ensuite, la compagnie a voulu nous dévier vers Lyon : Genève Aéroport ferme à minuit. Enfin, le vol a été annulé vers 22h40 et reporté au lendemain, 13 heures.»

«C’est un peu une habitude. Il m’est arrivé la même chose l’an passé, avec aussi très peu d’information», renchérit Alain, un autre Genevois présent sur place. Lui était allé voir jouer le footballeur Francesco Totti, l’attaquant de l’AS Rome. A minuit, les voyageurs n’étaient pas au bout de leurs peines : bagages introuvables, bus de remplacement inexistant, placement anarchique dans des hôtels.

Exaspération des passagers
«Il y a eu plusieurs montées de colère. Les gens perdaient patience et s’en sont pris aux carabiniers et au personnel, qui n’y pouvait rien», poursuit-il. La situation était tendue et le personnel de la compagnie ne pouvait communiquer que très peu d’informations. «Une hôtesse s’est écriée en anglais: Si je le pouvais, je vous prendrais sur mes épaules pour vous emmener à Genève», raconte un autre voyageur, qui préfère rester anonyme : «des passagers ont déjà été refoulés par EasyJet au moment de l’embarquement pour avoir critiqué la compagnie», rappelle-t-il.

Lundi après-midi, excédés par de nouvelles annonces de retard, les passagers ont entamé un sit-in sauvage aux portes d’embarquement de l’aéroport de Rome. Ils ont enfin embarqué vers 15h45. Le pilote a présenté une première explication officielle du retard : un «problème dans le système de ventilation, résolu il y a une heure». L’avion devrait enfin atterrir vers 17h50, avec plus de trois heures de retard, et vingt heures à compter de l’heure d’arrivée prévue dimanche soir.

Un passager qui avait choisi l’option «Flexi» (possibilité de changer de réservation de vol) a pu prendre un vol EasyJet dans la matinée. Manque de chance, cet avion a eu deux heures de retard.

Source http://www.tdg.ch/geneve/faits-divers/V ... y/22565880
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 28 avr. 2014, 20:23

AFP, 28 avril
[align=center]Transport aérien : appel du 1er syndicat de pilotes à une grève du 3 au 30 mai[/align]
Le premier syndicat de pilotes (SNPL France Alpa) a lancé un appel à la grève du 3 au 30 mai pendant quelques heures chaque jour, un mouvement qui pourrait entraîner des retards importants selon le syndicat lundi.

La compagnie Air France, la première concernée par ce préavis de grève, a indiqué qu'elle "n'avait à ce stade pas encore de visibilité sur les conséquences de cet appel à la grève pour ses clients".

"Si ce conflit devait avoir lieu, Air France sera en mesure de prévenir ses clients à l'avance et se mobilisera pour en atténuer les désagréments", a ajouté la compagnie aérienne, tout en précisant bien qu'il ne s'agissait pas d'une grève Air France mais d'un mouvement national des pilotes adhérents au SNPL.

Les revendications des pilotes portent principalement sur l'abrogation de la loi Diard qui impose que les grévistes se déclarent individuellement comme tels 48 heures avant le début d'un conflit. Cette disposition vise à permettre aux entreprises de transport aérien d'améliorer l'information des passagers concernant les vols.

Pour le SNPL, elle permet en fait le remplacement des grévistes par des pilotes venus d'autres pays d'Europe, ce qui porte atteinte au droit de grève. Ainsi le dernier conflit à Easyjet, avec 85% de grévistes, ne s'est traduit par aucune annulation de vol ni aucun retard parce que la compagnie avait remplacé tous les pilotes qui travaillaient en France, selon le président du syndicat, Yves Deshayes.

"Manifestement le gouvernement ne veut absolument pas toucher" à la loi Diard contre laquelle les socialistes avaient pourtant voté au moment de son instauration.

Ainsi, le mouvement consistera en des arrêts de travail journaliers sur des plages horaires de quelques heures sur une période d'un mois pour empêcher le détournement du droit de grève par des pilotes non français. "Nous on est disposés à assurer tous les vols mais il y aura de gros retards", a précisé Yves Deshayes.

Le SNPL demande également la mise en place d'un groupe de travail visant à abaisser le taux des taxes qui pèsent sur le transport aérien. "Nos entreprises sont en train de mourir petit à petit au profit des compagnies étrangères et ce sont nos emplois qui s'en vont", affirme Yves Deshayes. "Avec toutes les taxes qui existent en France, on fait la course avec un boulet au pied", assure-t-il.
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 28 avr. 2014, 21:29

rts.ch, 28 avril
[align=center]Un vol de Swiss entre Londres et Bâle doit atterrir d'urgence[/align]
Un avion de Swiss assurant la liaison entre Londres City et Bâle a dû atterrir d'urgence à l'aéroport de Stansted dimanche soir. C'est le deuxième incident de ce type en un mois.

Un avion de la compagnie Swiss parti de l'aéroport de Londres City pour rejoindre Bâle a dû atterrir d'urgence dans une autre aéroport de la capitale, celui de Stansted, dimanche soir, rapporte The Guardian. L'un des quatre moteurs de l'appareil a pris feu peu après le décollage.

L'avion transportait quatre membres d'équipage et 90 passagers, dont la plupart ont été transférés vers l'aéroport d'Heathrow.

Deuxième incident en un mois
Cet incident est le deuxième en un mois sur un appareil de type Avro RJ100 de la flotte Swiss. Fin mars, un moteur avait explosé quelques secondes avant le décollage de l'un de ces avions, également à l'aéroport de Londres City.

Une enquête a été ouverte par la compagnie.

Swiss possède une flotte de 20 Avro RJ100. Ces modèles, datant d'environ quinze ans, doivent être remplacés petit à petit dès 2015.

Source http://www.rts.ch/info/monde/5806854-un ... gence.html
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 28 avr. 2014, 23:05

Midi Libre, 24 avril
[align=center]Aveyron : la ligne Paris-Rodez rétablie pour l’Ascension[/align]
La compagnie aérienne Hop ! ne “déleste” plus ses vols du 29 mai au 1er juin.

La nouvelle est tombée mardi après-midi. La compagnie aérienne Hop ! a décidé de rétablir ses vols au cours de la période du pont de l’Ascension. "La compagnie Hop ! nous a confirmé l’information ce mardi. Les vols seront bien assurés au cours du pont de l’Ascension", a déclaré Tom Roberts, directeur de l’aéroport Rodez-Aveyron.

La découverte de la suspension des vols entre la capitale et Rodez entre fin mai et début juin avait provoqué quelques sueurs froides aux organisateurs de la plus grande manifestation culturelle de l’année à Rodez, l’inauguration du musée dédié au peintre ruthénois Pierre Soulages.

En fin de semaine dernière, les représentants de l’Agglo du Grand Rodez, la direction de l’aéroport et des représentants de HOP ! s’étaient retrouvés à Rodez, afin de trouver une solution. C’est donc chose faite. Entre le 29 mai et le 1er juin, les avions de Hop ! voleront bien entre Paris et Rodez où l’on attend la bagatelle de 7000 invités pour un événement au retentissement national et international.

La fermeture de la ligne ferroviaire Paris-Rodez maintenue
En revanche, la SNCF maintient l’annulation de ses trains entre Paris et Rodez, suite à des travaux de grandes ampleurs sur la ligne Polt (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse) qui relie Paris et Brive. "Il s’agit de travaux massifiés, c’est-à-dire des travaux qui concernent des ouvrages d’art ou des aménagements de voies qui se situent dans le Limousin et dans la région de Cahors. Ces aménagements s’inscrivent dans le cadre de la modernisation de la ligne Polt, explique-t-on à la communication de Réseau ferré de France. RFF a choisi cinq week-ends dans l’année au cours desquels de tels travaux sont entrepris. Le prochain aura lieu pour Pentecôte et trois autres en septembre.".

Ce choix de date arrive au mauvais moment pour l’agglomération ruthénoise qui doit vivre, avec l’inauguration du musée Soulages, l’un des plus intenses moments de son histoire. La circulation ferroviaire sera donc stoppée à partir du 30 mai, dès 9h30, jusqu’au 1er juin, 16h30. Des moyens de transport de substitution devraient être mis en place, tandis que la circulation dans les rues de Rodez ne sera pas autorisée aux véhicules le 30 mai.

Source http://www.midilibre.fr/2014/04/23/la-l ... 852283.php
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 02 mai 2014, 12:33

AFP, 2 mai
[align=center]Le principal syndicat de pilotes de ligne lève son préavis de grève[/align]
Le SNPL France Alpa, principal syndicat de pilotes français, a annoncé ce vendredi la levée de son préavis de grève nationale prévue initialement du 3 au 30 mai.
«Sur la base des propositions (du gouvernement), le conseil national du SNPL a décidé à une majorité de 96% des voix de lever le préavis de grève», a déclaré le président du syndicat Yves Deshayes, lors d’une conférence de presse dans les locaux du syndicat, près de l’aéroport de Roissy.
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Re: Aéroport

Message non lupar BBArchi » 03 mai 2014, 01:14

Salut Didier74.

Tu postes en rafale des tas de documents intéressants, mais je ne te vois jamais ajouter un avis.

Tu dois bien avoir un point de vue sur ces documents, puisque tu les as extraits de leur casier pour les mettre en évidence.

Et donc, tu en penses quoi ? ???
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Le Rail
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Re: Aéroport

Message non lupar Le Rail » 04 mai 2014, 02:41

C'est ce que je pensais aussi. ;D
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Re: Aéroport

Message non lupar Didier 74 » 04 mai 2014, 22:25

Terminus Saint-Exupéry au lieu de Roissy, voilà le triste sort réservé par une compagnie low cost à ses clients.

AFP, 4 mai
[align=center]Débarqués par surprise à Lyon, les passagers d’un vol finissent dans un bus[/align]
Une centaine de passagers en provenance d’Espagne et à destination de Paris, débarqués samedi par leur compagnie aérienne lors d’une escale à Lyon, ont finalement rejoint leur destination par le bus, près de dix heures après l’horaire prévu, a-t-on appris ce dimanche auprès de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry.

«Pour une raison inconnue, la compagnie a débarqué tous les passagers de l’avion alors que ce n’était pas envisagé et les a pris en charge par voie de bus, grâce auxquels ils ont regagné Paris», a précisé l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry, confirmant une information du quotidien Le Progrès.
L’appareil de la compagnie tchèque à bas prix Smart Wings, qui était «affrété par le voyagiste français FRAM», indique Le Parisien, avait décollé un peu plus tôt dans la journée de Palma de Majorque et s’était posé à Lyon comme prévu samedi en milieu d’après-midi pour une brève escale. Ce n’est qu’après plusieurs heures d’attente et après avoir été débarqués que les 110 passagers du vol, censés regagner Roissy samedi soir à 19h45, auraient été pris en charge et acheminés vers la capitale en bus, tandis que leur avion redécollait avec d’autres passagers vers les îles Canaries.
Les 110 voyageurs sont finalement arrivés à destination à 5 heures dimanche matin. «C’est un véritable hold-up», a déploré l’une des passagères, interrogée par Le Parisien. Au total, leur voyage aura duré près de 13 heures.

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