Autocondamné Nanar, je, Juge autoproclamé de la THC (Très Haute Cour), vous absous de vos mauvaises intentions.
Fait à Lyon le 21/07/2019 pour servir et valoir ce que de droit.
Ha, mais !
Oui, il faut envisager la mutation paysagère urbaine. Mais cela ne passe pas forcément par des plantations 'exotiques' ou sujettes à variations mise en oeuvre juste par effet de mode. Il est souhaitable de rester dans la logique de l'alternance été / hiver, en privilégiant les variétés à feuillages caducs non envisagées jusque là, et puis aussi en estimant utile de mettre en oeuvre des variétés 'historiques' et patrimoniales, qui permettent de garder une structuration historique du paysage urbain : Platanes. Erables 'Faux platanes'. Tilleuls. Acacias. Sophora du Japon. Etc. On pourrait même envisager un retour de l'Orme (après des années catastrophiques en matière d'atteintes sanitaires qui ont failli provoquer en France la quasi disparition de l'espèce) arbre extraordinaire pour sa capacité à faire une ombre légère sur des places... Et puis aussi du Charme.
Oui, ces espèces peuvent effectivement être allergisantes, mais pas plus que les Frênes à fleur, les Pommiers à fleur, et autres Gingko qui ont été systématiquement prescrits ces dernières années sans être pour autant bien plus résistants aux pollutions ... alors que le problème principal qui pèse sur leur état sanitaire est l'imperméabilisation des sols environnants qui conduisent à ce que les arbres n'aient plus suffisamment d'apport hydriques. On en parle des 1.50m² de pseudo terre au pied de l'arbre, le reste étant à l'avenant du pavé, de l'enrobé, ou de l'asphalte ?
Alors un pointage vers d'autres polluants (au hasard, le benzène, constituant principal des carburants type E10 ou SP 95/98 qui lui, a un effet connu mais minimisé en terme de principe allergisant) serait le bienvenu en terme d'action. On est bien d'accord, l'ennemi, le Mal, ce sont les particules fines du mazout, mais surtout du poêle et de la cheminée à bois qui sont les principaux vecteurs de désolation, surtout en plein mois de juillet
Il faut donc les éradiquer de la ville... au profit de l'électrique ? Mais cela pose une question de fond : bilan global écologique, production, produits dérivés, déchets, et toussa, au fait ? Est ce que l'électrique tel qu'envisagé aujourd'hui ne reviendrait pas à externaliser / reléguer la pollution sous une autre forme mais en
dehors de la ville, sans la supprimer ?)

Alors je pense que l'avenir du bus est bien vers l'électrique (ou l'hydrogène), dans la continuité de son emploi actuel de desserte complémentaire des modes lourds (diffusion), mais que au delà d'une certaine distance, il n'est plus pertinent...