Revue de presse

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yanns040586
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Re: Revue de presse

Message non lupar yanns040586 » 18 nov. 2017, 19:44

Justement, on a une capacité assez proche, mais avec 10 mètres de moins parce qu'on n'a pas 2 cabines qui font perdre de la place mais une intercirculation vide.
Vu que les rames de 32 sont déjà là, autant les finir, mais c'est surtout pour "après" leurs retrait de service (donc dans un peu plus de 20 ans, mais ça se réfléchit un peu à l'avance)...
nanar
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Re: Revue de presse

Message non lupar nanar » 23 nov. 2017, 11:48

Salut

https://www.lesechos.fr/idees-debats/sc ... 131640.php

La révolution annoncée de la mobilité urbaine

BENOIT GEORGES / Le 20/11

L'idée de proposer tous les transports en illimité progresse, et les premières offres « mobility as a service » démarrent. Mais, pour s'imposer, le concept devra surmonter de nombreux obstacles.

Et si l'avenir de la mobilité urbaine n'était ni une voiture volante, ni une navette autonome , ni un train ultrarapide façon Hyperloop (lire ci-dessus), mais un nouveau mode de consommation des transports ? L'idée peut sembler surprenante, mais elle fait son chemin chez les spécialistes du secteur, sous le nom de « mobility as a service » (MaaS). Le concept : rassembler tous les moyens de transport à disposition des citadins dans une seule offre illimitée, avec la garantie d'avoir le meilleur moyen d'aller partout, à n'importe quel moment. Une panoplie complète associant métro, bus, taxi, mais aussi vélo ou voiture en libre-service, VTC, scooter électrique, et même voiture de location classique pour s'évader le week-end ou pendant les vacances. Avec un objectif clairement affiché : une telle offre est le seul moyen de pousser les citadins, et en particulier les familles, à abandonner leur voiture personnelle.

Partie du nord de l'Europe il y a à peine cinq ans, l'idée progresse partout dans le monde. Elle fait partie des 24 propositions mises en avant par le Boston Consulting Group dans son rapport « Mobility Nation » sur l'avenir des transports en Ile-de-France, publié début novembre (« Les Echos » du 6 novembre 2017). Elle fut aussi abordée dans de nombreux débats de la première conférence Cities in Motion, consacrée à l'avenir des transports urbains et organisée la semaine dernière à Los Angeles.

Les deux principaux pionniers de ce concept, le Finlandais Sampo Hietanen et le Suédois Hans Arby, avaient d'ailleurs fait le déplacement. La start-up que dirige le premier, MaaS Global, propose ce service depuis quelques mois à Helsinki sous la marque Whim, et lancera fin novembre un « forfait illimité ». L'entreprise du second, UbiGo, proposera une offre du même type à partir de mars prochain à Stockholm.

Ce sera l'heure de vérité pour un concept qui agite le secteur des transports depuis le début des premières expérimentations, en 2013-2014. Des pilotes ont été menés par MaaS, Ubigo ou d'autres opérateurs à Göteborg (Suède), Birmingham (Royaume-Uni), Hanovre (Allemagne) ou Vienne (Autriche). Pour l'usager, l'offre est transparente : une seule application informe sur tous les moyens de transport locaux et indique à tout moment quel est le moyen le plus efficace de rallier un point à un autre. Un seul abonnement permet en principe de les emprunter tous, mais le plus souvent avec des limitations ou des frais supplémentaires pour les plus coûteux, comme les taxis, VTC ou voitures de location.

Mise en oeuvre délicate

« C'est cohérent avec notre vision des transports publics du futur : une colonne vertébrale pour le transport de masse (métro, bus, tramway, etc.) autour de laquelle s'articuleront des acteurs multiples », explique Sylvain Haon, directeur à l'Union internationale des transports publics (UITP).
« La mobilité urbaine n'avait pas vraiment évolué en cent ans, analyse John Rossant, président de la New Cities Foundation et organisateur de LA CoMotion
commentaire perso : non mais quelle c.nnerie, et quelle prétention ! :coolsmiley: .

Aujourd'hui, les offres se multiplient avec des transports de plus en plus multimodaux, mais cela représente un défi pour les opérateurs : si je peux prendre un Uber pour aller jusqu'à ma station de métro, je peux aussi rester dedans jusqu'à ma destination finale. »

Regrouper un maximum d'informations dans une offre unique pour conseiller le meilleur moyen peut permettre de mieux faire cohabiter ces différents modes. Sauf que, comme les premières expérimentations l'ont montré, la mise en oeuvre est particulièrement délicate Au-delà des questions purement techniques d'accès et d'agrégation des données - il n'y a pas de standard unique pour les informations horaires, la réservation de taxi ou le paiement -, il faudra surtout changer les mentalités des acteurs.

Qui contrôlera la plate-forme ?

« Nous devons résoudre trois défis, explique Hans Arby, fondateur d'UbiGo. Il faut attirer les consommateurs, parce que nous avons besoin d'un volume suffisant de personnes à transporter ; il faut convaincre les transporteurs publics et privés que cela créera de la valeur pour eux, c'est-à-dire que les gens utiliseront leurs services ; enfin, il faut réussir à gagner de l'argent ! »

Le débat porte aussi sur qui doit opérer un tel service. Les opérateurs publics locaux, liés aux régions ou aux villes, se sentent légitimes pour le faire et ouvrent d'ailleurs de plus en plus leurs applications à d'autres - à l'image d'Ile-de-France Mobilités (ex-STIF), qui a récemment ouvert sa plate-forme Vianavigo à l'ensemble des start-up d'auto-partage . Un modèle que contestent les opérateurs privés et les start-up, notamment au nom de la concurrence et de la neutralité vis-à-vis des clients. « Les opérateurs du transport ont souvent une vision monopolistique, estime Sampo Hietanen, de MaaS Global. Pour bien fonctionner, sans favoriser tel ou tel acteur, la plate-forme doit être indépendante. »

Un modèle économique à trouver

Pour l'heure, les expérimentations en cours n'ont pas fait émerger de modèle clair. Mais une chose est sûre : aucun acteur n'est prêt à casser ses prix pour participer à un tel service - surtout s'il est opéré par d'autres. « Le transport public est un secteur à très faible marge - moins de 2 % en moyenne - et dans lequel le passager paie seulement un tiers du prix du billet. Pour les taxis, la marge est également très faible, voire nulle. Et Uber ou ses équivalents n'ont pas nécessairement envie, ou besoin, de partager », explique Yann Leriche, responsable Amérique du Nord de Transdev, qui fut l'un des premiers investisseurs dans MaaS Global.

Dans ces conditions, les offres « mobility as a service » sont très loin du buffet à volonté ou du passe Navigo donnant droit à tous les modes de transport. A Helsinki, les offres coûtent de 50 à 100 euros par mois, mais sont assorties de limitations - l'usager a accès à un crédit variable selon les modes, sous forme de points. L'offre illimitée qui sera lancée fin novembre, et qui proposera au maximum « une voiture en libre-service ou un taxi à disposition par jour, ou bien la possibilité d'avoir une voiture de luxe le week-end », dévoile Sampo Hietanen, sera facturée... 499 euros par mois ! « Cela peut paraître cher, mais cela correspond au coût moyen de possession d'une voiture personnelle en Finlande, explique le fondateur de MaaS Global. Car il ne faut pas oublier que la finalité est que les gens abandonnent leur véhicule. »



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"Si vous ne considérez pas le vélo urbain comme une partie de la solution pour l'aménagement des villes, vous êtes une partie du problème."
Dernière modification par nanar le 23 nov. 2017, 23:15, modifié 1 fois.
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Re: Revue de presse

Message non lupar yanns040586 » 23 nov. 2017, 18:25

« La mobilité urbaine n'avait pas vraiment évolué en cent ans, analyse John Rossant, président de la New Cities Foundation et organisateur de LA CoMotion
commentaire perso : non mais quelle c.nnerie, et quelle prétention ! :coolsmiley:


Métros, bus, trams et trolleybus existaient déjà et il n'y avait pas UBER ni de navettes autonomes il y a 100 ans, donc c'est pas faux, donc sur le papier, oui, ça n'a pas changé ;D

Mais bon, c'est un [s]Américain[/s]Étatsunien qui parle, donc pour eux, cent ans, ça n'a pas la même valeur que chez nous. N'oublions pas que pour une partie de ces gens, la Terre a 6000 ans :crazy2:
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Re: Revue de presse

Message non lupar BBArchi » 23 nov. 2017, 22:01

J'adore le commentaire qui suinte l'entre soi.
:uglystupid2:
Même avec les prix Uber, l'offre de mobilité n'est pas exactement la même par rapport à du TC : le prix de chaque déplacement pour l'utilisateur n'est pas le même. Pour un déplacement UBER & Co, combien de déplacements TC ? Et on reparle du taxi, pour des étudiants par exemple ? ou pour des salariés des boites de nettoyage ?


Ces gens qui savent, et qui gravitent dans le monde du transport collectif ou non sont un peu pénibles, à vouloir pérorer sur le transport (parce que c'est un peu leur gagne pain) tout en évitant soigneusement de répéter exactement ce qui a été dit précédemment. Le fond de commerce et le produit en rayon reste le même, il n'y a que le bolduc qui change.

ce sera l'heure de vérité pour un concept qui agite le secteur des transports depuis le début des premières expérimentations, en 2013-2014. Des pilotes ont été menés par MaaS, Ubigo ou d'autres opérateurs à Göteborg (Suède), Birmingham (Royaume-Uni), Hanovre (Allemagne) ou Vienne (Autriche). Pour l'usager, l'offre est transparente : une seule application informe sur tous les moyens de transport locaux et indique à tout moment quel est le moyen le plus efficace de rallier un point à un autre. Un seul abonnement permet en principe de les emprunter tous, mais le plus souvent avec des limitations ou des frais supplémentaires pour les plus coûteux, comme les taxis, VTC ou voitures de location.


Dans le sens évoqué de l'absence d'évolution en 100ans, on tient un magnifique exemple ! le propos recycle tous les concepts déjà actifs, en reformulant les éléments qui sont par principe différents pour chaque mode et en les pliant au même niveau d'accès, pour finir par admettre qu'il y a toujours des prix différents. Donc qui vont orienter la clientèle de toutes façons. Mais "révolution !", il y a une appli qui change tout. Ben mon lapin... fera pas bon ne pas avoir d'appli, pour survivre dans le monde qui vient.
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Re: Revue de presse

Message non lupar Pierre4L » 25 nov. 2017, 11:17

Lyon Capitale - Bientôt une nouvelle liaison Paris-Lyon en Intercités

http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/Transports/Bientot-une-nouvelle-liaison-Paris-Lyon-en-Intercites

L'essentiel: dès le 16 décembre, deux aller-retours dans le week-end seront proposés. Temps du trajet : 4h30. Tarifs compris entre 18 et 32 euros en seconde classe et 22 et 42 euros en première.
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Re: Revue de presse

Message non lupar yanns040586 » 25 nov. 2017, 12:09

départs de Lyon à 18h23 les Samedis et Dimanches
départ de Paris à 8h00 les mêmes jours
...
ce n'est pas pour les lyonnais (pour un week-end, c'est court... pour des vacances d'une à 2 semaines, ok) :crazy2:

Comme d'hab'... Tout pour la Capitale... :knuppel2:
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Re: Revue de presse

Message non lupar Billy » 26 nov. 2017, 01:30

Il n'est pas possible d'effectuer actuellement la liaison en changeant de train à Dijon, et à des horaires attractifs pour les lyonnais ?
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Re: Revue de presse

Message non lupar yanns040586 » 26 nov. 2017, 09:56

Pour faire une recherche de trajets, déjà, il faut éviter Voyages-sncf.com, puisque le site privilégie le TGV, même pour un Lyon-Dijon vu qu'on a pas la possibilité de critère "TER uniquement" ou "TGV uniquement"... Il faut utiliser le site des ter parce que le service est meilleur ;D
Le départ TER de ce matin 7h15, arrivée à 12h24 : 65 euros, donc même pour un week-end, c'est limite.

Après... pourquoi aller à Paris pour un week-end ? :crazy2:
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Re: Revue de presse

Message non lupar SGB » 27 nov. 2017, 18:22

Grand Lyon - Réseau TCL

Fête des Lumières : les TCL gratuits le soir du 8 décembre

A partir de 16 heures le soir de la Fête des Lumières, le réseau met en place un dispositif spécial. Pour les autres jours, des tarifs spéciaux sont proposés.

Comme chaque année, le réseau TCL met en place un dispositif spécial pour la desserte de la Fête des Lumières. Elle se déroule en 2017 du jeudi 7 au vendredi 10 décembre inclus. L’accès au réseau TCL sera gratuit à partir de 16 heures le vendredi 8 décembre.

Pour les autres journées de la Fête, les 7, 9 et 10 décembre, les usagers qui ne sont pas abonnés pourront acheter un ticket « TCL en Fête » qui permettra de circuler librement sur le réseau de 16h à la fin de service. Son prix est de 3 euros. Un ticket par soirée est nécessaire.

La suite dans Le Progrès

Image

Photo d'archives Le Progrès
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Re: Revue de presse

Message non lupar SGB » 28 nov. 2017, 16:34

Saint-Étienne - Réseau STAS

Vous sortez, nous vous ramenons !

Du 27-11-2017 au 27-12-2017.

La Ville de Saint-Étienne et la Stas lancent Noctambus. Un nouveau service de transport en minibus dédié aux noctambules qui souhaitent rentrer chez eux en toute sécurité.

Pas le courage de rentrer de soirée à pied ? Difficile de trouver un « Sam » volontaire pour vous ramener chez vous en pleine nuit ? Ayez le réflexe Noctambus ! Depuis le 30 novembre, la Ville de Saint-Étienne et la Stas ont mis en place deux nouvelles lignes de bus qui viennent prendre le relais des lignes actuelles en proposant un service de nuit. Les Noctambus circulent de minuit à 5 h du matin, du jeudi au samedi, vacances scolaires comprises.

Ces deux nouvelles lignes sont accessibles à tous les Stéphanois qui souhaitent rentrer chez eux en toute sécurité à l'issue d'une soirée.

Infos : http://www.reseau-stas.fr


www.saint-etienne.fr
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Re: Revue de presse

Message non lupar BBArchi » 30 nov. 2017, 19:32

Une info qui peut avoir indirectement des répercussions sur d'autres lignes et d'autres sujets.
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/ ... u-national
En particulier, cela permettrait peut-être de commencer à pouvoir envisager la sortie du RFN pour le TT de l'ouest lyonnais, et le passer sous pavillon Sytral... compte tenu des modalités et prérequis. :-\

Info vue ici : http://www.passion-metrique.net/forums/ ... 65#p407766
Avec une info complémentaire :
La possibilité en était ouverte depuis la réforme de 2015 pour les lignes "techniquement indépendantes et incompatibles avec le reste du réseau" (une autre façon de dire "les voies métriques, quoi...) Par contre, depuis ce mois-ci, les 7 à 9SV à voie normale ont rejoint le "pool des détachables".


Le statut actuel de Tassin <> Lozanne ? ???
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Re: Revue de presse

Message non lupar amaury » 01 déc. 2017, 14:14

Si j'ai bien compris, c'est désormais ouvert pour toutes les voies qui de par leurs caractéristiques sont à part (voies métriques, voies exclusivement fret...). Dans l'absolu, je pense qu'on peut déclasser pas mal de voies, sauf peut-être si elles conservent un intérêt stratégique. Pour le TTOL, je renvoie aux récap des recherches que j'avais publiés sur le forum. ;)
A quand le retour des trolleys sur l'axe A2 ?!? Pourquoi attendre le TOP ??? En attendant, RDV sur les traces du FOL: http://folsaintjust.free.fr.
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Re: Revue de presse

Message non lupar yanns040586 » 06 déc. 2017, 16:12

http://www.leprogres.fr/rhone-69-editio ... perturbees

Un camion a arraché en fin de matinée ce mercredi des lignes aériennes du tramway entre Part-Dieu et Thiers/Lafayette.

Depuis, les lignes de tramway T1 et T4 ne circulent que de façon partielle. La ligne T1 fonctionne entre les stations Debourg et Liberté. Cinq bus relais sont mis en place entre Charpennes et IUT-Feyssine. La ligne T4 ne circule qu’entre les arrêts Hôpital Feyzin-Vénissieux et Archives Départementales.

Les services des TCL sont sur place pour réparer les dégradations. Une ligne de tramway a par ailleurs eu son pantographe endommagé et devra être évacuée une fois ces travaux achevés. Ce qui ne devrait pas être fait avant la fin d’après-midi. Si l’intervention devait se prolonger, d’autres bus relais seraient injectés pour la desserte Charpennes/IUT Feyssine.
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Re: Revue de presse

Message non lupar SGB » 06 déc. 2017, 16:30

Saint-Étienne - Réseau STAS

Ils militent pour un redéploiement du trolleybus

«Les Stéphanois ont un capital inutilisé de 25 millions d’euros au-dessus de leurs têtes», lance Hubert Azoulay, président de SaintéTrolleybus, une association créée cet été. Comme son nom l’indique, elle milite pour un retour, ou plutôt pour un redéploiement, du trolleybus dans la cité stéphanoise.

Cela fait soixante-quinze ans cette année que le premier trolley stéphanois a été mis en circulation. À la fin des années 1990, il y en avait encore près de soixante-dix, circulant sur sept lignes. Le réseau a commencé à être démantelé au début des années 2000, et aujourd’hui, il ne subsiste plus que sur trois lignes, les M3, M6 et M7, soit une vingtaine de kilomètres. Mais dans les faits, seule la M3 (La Cotonne/Terrenoire) est encore desservie par des trolleybus.

La suite dans Le Progrès

Image

Il n’y a plus que sur la ligne M3 que des trolleybus circulent encore, comme ici rue de la République. / Photo Yves Flammin.
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Re: Revue de presse

Message non lupar BBArchi » 09 déc. 2017, 15:17

http://www.passion-metrique.net/forums/ ... 92#p408395
Bilan du congrès 2017.


4 millions de visiteurs par an.

1 200 kms de voies ferrées exploitées et préservées


5 000 kms préservées et inexploitées... pour l'instant.

Une capacité technique en mesure de reprendre ponctuellement l'exploitation des lignes délaissées (parce que tellement plus "petites" que celles de l'Idf), si nécessaire ...


Le poids des "petits trains", terme dont on les affuble de façon très simpliste et désormais injustifiée, est à prendre en compte autrement qu'en souriant.
:pouce:
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Re: Revue de presse

Message non lupar SGB » 10 déc. 2017, 16:55

Saint-Étienne - Réseau STAS

Coup de frein ou coup d’arrêt pour le Tramfret de Saint-Etienne ?

Malgré les clignotants au vert, avec les objectifs annoncés atteints et de nouvelles entreprises intéressées par le projet, TramFret ne pourra pas faire ses derniers tests en 2018. Un coup de frein qui pourrait être fatal alors qu’il prenait son élan.

A deux doigts de prouver la viabilité de son modèle économique sur Saint-Etienne, le projet TramFret, qui assure la livraison de marchandises en ville grâce au réseau de tramway, pourrait finalement ne jamais dépasser le stade du pilote.

Deux tests concluants avaient déjà eu lieu en juin et en juillet, en partenariat avec SEM (Saint-Etienne Metropole), la STAS (transport de voyageurs), Efficacity (institut de recherche et développement pour la transition énergétique des villes), et le distributeur Casino.

La suite dans Actu Transport Logistique

Image

Une troisième session devait s’organiser au premier trimestre 2018, avec une montée en puissance de l’expérience (plus de rolls et de marchandises, ainsi que de points de vente à livrer), et d’autres entreprises comme Relais Colis, très intéressée par le concept.

Crédit photo © Tramfret
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Re: Revue de presse

Message non lupar BBArchi » 10 déc. 2017, 22:31

Oui, mais...
Dans la boucle, on pouvait également trouver le Centre de distribution urbain de Saint-Etienne, SimplyCité, coopérative d’intérêt collectif détenu à 50 % par Saint-Étienne et l’agglo, et à 50 % par des groupements de transporteurs, et qui opérait en tant que logisticien.


Qui aurait intérêt à ce que ça ne fonctionne pas ? Le lobby routier ? ???
Il est fait état de difficultés financières pour le CDU ; le monde des coopératives est souvent en butte à des tracasseries infernales, comme pour essayer de prouver que leur modèle ne peut pas marcher...
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Re: Revue de presse

Message non lupar SGB » 12 déc. 2017, 18:07

Saint-Étienne - Réseau STAS

Stas: deux samedis de gratuité et des trams plus souvent pour vos courses de Noël

Les samedis 16 et 23 décembre, les tramways et les bus sont totalement gratuits sur le réseau Stas de Saint-Étienne Métropole. Des renforts de trams sont prévus pour rendre les courses de Noël plus confortables.

Les dimanches 17 et 24 décembre, les commerces de la ville de Saint-Étienne ouvrent leurs portes. Les trams sont renforcés afin de permettre aux voyageurs de faire leurs achats de Noël.

La suite dans Le Progrès

Image

Photo d'illustration Le Progrès.
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Re: Revue de presse

Message non lupar yanns040586 » 15 déc. 2017, 09:19

Revue de presse un peu spéciale ce matin...

http://www.mobilicites.com/011-6701-Arr ... Cites.html
"MobiliCités verra son activité suspendue à compter de ce jour.

En effet, MobiliCités était édité par la société IM Régie dans le cadre d’un contrat de délégation d’édition que lui avait consenti l’UTP. Cette société a rencontré d’importantes difficultés qui ont conduit le tribunal de commerce de Paris, par décision de ce jour, 14 décembre 2017, à prononcer sa liquidation judiciaire.

L’UTP ne peut que regretter cette situation, indépendante de sa volonté.

L’UTP étudie actuellement différents scenarii relatifs à de nouveaux projets éditoriaux en vue d’assurer une information complète sur les enjeux de la mobilité durable. Naturellement, nous ne manquerons pas, dès lors qu’un projet se concrétiserait, de vous en informer.

L’UTP tient à remercier les lecteurs, les abonnés, les journalistes, les partenaires, et tous ceux qui ont permis, en quelques années, à MobiliCités de devenir le portail de référence pour les transports publics et la mobilité durable."

Claude Faucher
Délégué général de l’UTP
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Re: Revue de presse

Message non lupar BBArchi » 15 déc. 2017, 13:44

Ah mince... :-\
Pas cool, l'info. :buck2:

[hr][/hr]

Une autre info :
https://www.enviscope.com/environnement ... lyon/57941

Un opérateur ferroviaire luxembourgois pour le Port de Lyon
Le 12 décembre 2017

La société luxembourgeoise CFL Cargo exploitera pour cinq ans le réseau local du port Edouard Herriot.

Vingt-trois kilomètres de voies, 90 aiguillages, un faisceau de triage de douze voies, 1680 trains entrant et sortant en 2016 pour 700 000 tonnes de fret : le Port Edouard Herriot à Lyon est un noeud fluvial et routier, mais aussi ferroviaire. Il est depuis le 6 décembre relié au réseau ferroviaire national électrifié, ce qui permet de réduire de 30% le cout d'entrée et de sortie depuis le réseau national, d'un montant approximatif de 700 euros.
" La gestion du port est concédée à la Compagne nationale du Rhône. Cette dernière a elle-même concédé pour cinq ans, la gestion de son réseau ferré." explique Julien Langendorf, directeur du Port. La gestion de ce réseau est un métier particulier, qui nécessite un personnel spécialisé, des conducteurs de locomotive par exemple. Depuis le 6 décembre, l'exploitation est assurée par CFL Cargo (Chemin de Fer Luxembourgeois).

CFL Cargo, explique son directeur de production Ghislain Bartholomé, a été créée par les chemins de fer du duché qui détiennent 70% du capital au côté du groupe sidérurgique Arcelor Mittal qui possède d’importantes usines dans le pays. L'entreprise a débuté son activité par la gestion du fret industriel entre les aciéries et les réseaux ferroviaires voisins. Puis CFL Cargo a obtenu la concession de plusieurs plates formes locales en Lorraine, (Blainville par exemple) avant de décrocher les marchés de plates-formes à Mulhouse et Strasbourg. Dans la capitale alsacienne, le port est largement ouvert sur les marchés d'Europe du Nord, notamment allemand.


Un trafic important avec l'Europe du Nord

Le trafic entre le port de Lyon et l'Europe du Nord est important, comme le montre le train à traction électrique arrivé ce lundi 11 décembre, transportant des conteneurs préhensibles qui peuvent aisément être pincés pour être transférés du train vers des camion ou des bateaux. La technique est largement utilisée en Europe du Nord et c'est presque un standard du transport intermodal. Des conteneurs peuvent ainsi être transportés d'un bout à l'autre de la planète. Il en vient ainsi de Chine à travers continent eurasien de plus en plus vers le port allemand de Duisbourg.

A Lyon CFL Cargo a été retenu pour sa compétitivité en termes de prix, mais aussi pour son expérience et ses capacités d'adaptation. " Nous avons installé un système informatique pour gérer nos opérations, ce que d'autres font à la main." explique Ghislain Bartholomé. CFL Cargo met en avant son aptitude à prendre en charge des volumes variés, des frets variés. C'est indispensable pour développer le transport par fer ou sur l'eau. CFL Cargo compte bien développer son activité sur le bassin du Rhône. L'entreprise a investi sur des machines de manœuvre modernes, équipées d'un système start and stop qui permet d'arrêter les moteurs quand les convois sont immobilisés. A la clé, une économie de carburant, moins de pollution et d'émissions de gaz à effet de serre.


J'ai coincé sur une phrase : " Il est depuis le 6 décembre relié au réseau ferroviaire national électrifié, ce qui permet de réduire de 30% le cout d'entrée et de sortie depuis le réseau national, d'un montant approximatif de 700 euros."
:o What ?
Ou plutôt Watt(s) ? :coolsmiley:
Une économie de ... 700€ ? Soit il manque quelques zéros, soit c'est par train ou par wagon ou par tonne, ou bien ?
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Re: Revue de presse

Message non lupar Auron » 16 déc. 2017, 01:59

http://www.leprogres.fr/rhone-69-editio ... -solutions

Tient, avec un peu (beaucoup) de retard, les élus se rendent compte du "probleme" rhonexpress
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Re: Revue de presse

Message non lupar BBArchi » 18 déc. 2017, 09:38

En même temps, si le coût du rachat de la concession est de 50 millions, je ne pense pas que ce soit à l'échelle du problème ; comme vu ailleurs, la capacité financière du Sytral permettrait d'étaler la dépense avec un financement relai, voire même une négo pour un paiement sur plusieurs années qui intéresserait probablement tout autant ...

La différence de capacité et l'imbrication de T3 et RE permettraient de réfléchir à une augmentation de l'offre si l'utilisation de RE était repensée totalement.
Accessoirement, cela rejoindrait aussi les préoccupations sur le prolongement vers l'Est...
L'occasion de refaire le monde pour "pas trop cher" et structurer l'offre ! ^-^



[hr][/hr]



Sinon, le coup de la neige ce matin, mouarff.
http://www.leprogres.fr/environnement/2 ... loire-jura

Circulation : le point à 8 heures 30
Montée de Choulans, dans le 5e
Montée de Choulans, dans le 5e

Transports en commun : les TCL viennent annoncent que la totalité des lignes de bus sont à l'arrêt

Ouest lyonnais : la montée de Choulans fermée, les bouchons saturent une partie du 5e arrondissement, comme l'avenue du Point-du-Jour, bloquée depuis 7h30. L'ensemble du réseau secondaire est paralysé. Le secteur de Tassin, tout comme la montée de Sermenaz, près de Rillieux, sont les deux points les plus touchés.

Est Lyonnais : les kilomètres de bouchons ne se comptent plus sur la rocade Est, complètement bloquée, avec bientôt 10km entre Mionnay et Saint-Priest dans un sens et 14km dans l'autre sens, de Simandres à Saint-Priest. L'accès depuis l'Ain est également très tendu, avec 6km entre Beynost et Neyron.

Dans la Loire c'est compliqué également par endroits. A 9 heures , il y a encore un bouchon de plus de 5km sur la RN88 dans le sens Le Puy/Lyon, de La Ricamarie à Saint-Etienne.

En Haute-Loire une neige lourde et compacte tombe depuis 6 heures. La circulation est difficile sur les routes des du nord et du sud-est du département ainsi que dans l’Yssingelais et le bassin du Puy-en-Velay.

Déneigement : le centre régional d'informations routières indique à 8h30 que des opérations sont en cours sur plusieurs axes de la région, à savoir l'A46, l'A432, l'A6 au nord de Villefranche, l'A42 et l'A406 entre Mâcon et Bourg-en-Bresse.

Le trafic ferroviaire est également perturbé. Un retour à la normale est annoncé pour la fin de matinée, tandis que les transports scolaires ont été supprimés dans de nombreux points du département.

Selon la préfecture de région, on recense peu avant 9 heures 83km de bouchons contre 15km pour un lundi "normal".

Cette nuit, dès les premières chutes de neige, des engins ont été engagés pour saler les routes. Actuellement, il y a 83 km d'embouteillages au lieu de 15 habituellement. #Lyon
— Préfet d'Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône (@prefetrhone) 18 décembre 2017

Les opérations de déneigement sont en cours sur la plupart des grands axes autoroutiers de la région, mais c'est un peu tard : la circulation est déjà perturbée depuis bientôt deux heures.

[En direct] #Neige au péage de Villefranche Limas, au nord de #Lyon. pic.twitter.com/xXd2KnS3HX
— La Chaîne Météo (@lachainemeteo) 18 décembre 2017

Pour ceux qui ont la chance de ne pas être coincés dans leur voiture

C'est déjà Noël, à #Lyon !
Bon, ils sont nombreux à galèrer depuis tôt ce matin (btw, très chers automobilistes du 7e arrondissement, klaxonner n'a jamais fait disparaître la #neige, que je sache), mais depuis la fenêtre c'est plutôt chouette pic.twitter.com/oty5cpu5RQ
— Aliénor Balaudé (@abalaude) 18 décembre 2017




Effectivement, il y en a quelques uns qui n'ont pas compris la fonctionnalité du klaxon. :laugh: :buck2:
Et j'ai enfin noté une info qu'on ne voit pas partout habituellement : les 15kms de bouchons quotidiens...
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Re: Revue de presse

Message non lupar FORET » 18 déc. 2017, 11:23

et toujours pas de bus a 11h en ville et sur des rues parfaitement dégagées c'est vraiment abuser.........
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Re: Revue de presse

Message non lupar Patafix » 18 déc. 2017, 19:42

Salut,

Pour avoir pas mal vadrouillé cette nuit sur Lyon et alentours, tout s'est relativement bien passé sur le réseau routier jusqu'à 06h00.
Cependant pas vu d'engins de déneigement, et ce en effectuant deux passages sur A42 / Périph' / Rocade Est ::)

De la neige sur la chaussée, en quantité suffisante pour créer des problèmes, mais des comportements assez prudents, on se suivait tous à bonne distance les uns les autres et à une allure modérée ... et à partir de 05h45 / 06h00, sortie des abrutis roulant aux vitesses limites (bah oui, c'est indiqué 50 alors on roule à 50 hein, sinon ce n'est pas drôle). Et plus ca patine, et plus on accélère aussi, histoire de bien se bloquer.

Résultat: des voitures en travers un peu partout (pont des trois renards à Tassin, au Valvert (certaines encore présentes sur zébras et BAU à 16h30), pont Clémenceau à Vaise - mention spéciale à l'idiot qui est sorti pleine bourre du tunnel croix rousse et a fini dans l'ilot central, en abattant le feu tricolore s'y trouvant - heureusement sans gravité pour lui. Comment dit on ? Sélection naturelle ? Oui c'est bien ça).

OK le déneigement a clairement laissé à désirer, et a trop tardé dans sa mise en oeuvre, mais si déjà on arrêtait ces comportements idiots, ça laisserait la place libre pour - justement - déneiger, même tardivement :knuppel2:
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Re: Revue de presse

Message non lupar tibidibtibo » 19 déc. 2017, 13:39

Petit soucis ce matin dans l'Ain sur une 72500 au niveau de la D933. Pas de voie ferrée dans le secteur ? Justement, c'est là qu'est le problème :D

Voir l'article du Progrès.
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Re: Revue de presse

Message non lupar yanns040586 » 19 déc. 2017, 14:52

C'est toujours comme ça, on remplace les trains par des camions, et voilà le résultat ! ;D

Il n'y avait pas de voie ferrées pour acheminer le matériel ? :o
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Re: Revue de presse

Message non lupar Auron » 19 déc. 2017, 18:41

Tro for, on fait dérailler des trains qui sont pas sur rails :crazy2:

Peut etre que la rame part au ferraillage non?
Ou alors, ils ont estimé que c'était moins couteux de faire passer ça sur un camion plutot que de le faire passer sur rail...
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Re: Revue de presse

Message non lupar man-x86 » 19 déc. 2017, 21:12

Auron a écrit :Peut etre que la rame part au ferraillage non?


Déjà?
Ces machins ont à peine 20 ans, c'est rien pour du matos ferroviaire...
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Re: Revue de presse

Message non lupar nanar » 19 déc. 2017, 23:08

Salut

Mobilettre a écrit :CLOTURE DES ASSISES DE LA MOBILITE DURABLE
Elisabeth Borne, risque zéro


La ministre a fait du Elisabeth Borne. «Trop techno», «sans relief», «un catalogue sans inspiration», pour tout dire un peu mollasson… Les réactions à chaud des participants n’étaient pas tendres. Pour ne pas surévaluer la lassitude à l’écoute d’une ministre qui ne sera jamais une grande oratrice, nous avons donc relu à tête reposée le discours prononcé en clôture des Assises de la mobilité durable, mercredi dernier, porte de la Villette, au terme d’une journée qui selon nos informations, tous frais de production et de préparation compris, a quand même coûté 500000 euros.

Quelques prémices d’une ambition politique, vite balayées par le langage techno et une si grande prudence

Résumons: on trouve ici et là les prémices d’une vraie posture politique, sur la desserte plus égalitaire des territoires, la frontière qui s’estompe entre transport public et mobilité individuelle, la mobilité écologique qui n’est pas une préoccupation de bobos. Mais de façon quasiment pavlovienne l’orthodoxie et la prudence reprennent très vite le dessus.En veux-tu en voilà, de la solution apportée à chacun, de l’extraordinaire potentiel de l’innovation, de l’encouragement à la coordination des politiques. Comment ne pas avoir davantage puisé, à titre d’exemples, dans les propositions originales formulées au sein des différentes commissions?

Il était pourtant là, le vrai souffle de ces Assises, dans ces apports de contenus, ces cahiers d’acteurs, ces propositions débattues vaille que vaille, malgré quelques consignes de verrouillage. Pourquoi ne pas les avoir davantage évoqués, sans pour autant s’engager? On aurait bien aimé, par exemple, que fussent relevées quelques propositions de la commission pour une mobilité soutenable, comme la révision du barème kilométrique utilisé pour le remboursement des frais de déplacement (lire Mobitelex 197), ou une réflexion sur le régime fiscal des voitures de fonction…

Enfin, on ne peut s’empêcher d’être circonspect devant la représentativité de ces Assises: «60 réunions, 25000 votes sur la plate-forme participative», s’est enthousiasmée la ministre. Il ne s’agit pas de mépriser le gros travail d’organisation, d’animation et de synthèse mené pendant quatre mois par la DGITM, le CGEDD et les équipes de la ministre pour donner corps à ces Assises improvisées, mais les Français se sont-ils vraiment prononcés? Ce n’est pas un hasard si le vrai gagnant de ces Assises est le vélo: la FUB (fédération des usagers de la bicyclette) a organisé une consultation vraiment populaire de plus de 100000 personnes! A chacun son métier…

Qui s’est exprimé, au juste, pendant ces Assises? Les corps constitués de la représentation ou les citoyens?

Est-on vraiment certain que l’habitant d’Aurillac, pris en exemple par la ministre, se plaint prioritairement de devoir faire 1h30 de route pour rejoindre l’autoroute la plus proche? On pressent plutôt qu’il cherche à bénéficier de services de mobilité de proximité souples et accessibles… Qui s’est exprimé, au juste, pendant ces Assises? Les corps constitués de la représentation ou les citoyens?

Pour fonder une nouvelle politique, on comprend qu’il fallait en passer par un processus de consultation/validation. Formalisées de façon cahotique en excluant le ferroviaire qui est pourtant l’armature des mobilités partagées et les infrastructures qui en sont une partie de l’avenir, ces Assises se sont refermées comme elles s’étaient ouvertes: sous contrôle. Il va en falloir, de l’innovation législative, pour transmettre vraiment aux Français et aux acteurs de la mobilité les leviers d’une nouvelle mobilité durable.

Les sept enseignements à retenir selon Mobilettre

La lecture des synthèses des travaux des commissions et des ateliers de l’innovation est enrichissante. Parfois trop conventionnelles car encombrées de prolégomènes et contextes, elles recèlent pourtant de vraies originalités, la palme selon Mobilettre revenant à la Commission de la mobilité soutenable (les financements) que l’on n’attendait pas à pareille fête vu l’aridité du sujet et la surveillance attentive de Bercy.
Voici les sept principales tendances qui se dégagent de ces travaux.

La prise en compte de l’ampleur des ruptures technologiques en matière de mobilité
L’existence de solutions de financement originales, à rebours du fatalisme ambiant
L’extraordinaire déficit d’intermodalité efficace sur le terrain
La disponibilité des acteurs locaux à changer de paradigme en matière d’action publique
La très forte dynamique des entrepreneurs de nouvelles mobilités, qui attendent un vrai encouragement de la part de l’Etat
Le besoin et l’opportunité d’utiliser autrement l’infrastructure routière, au profit d’usages partagés
L’inexplicable angle mort persistant de la politique de transport des marchandises

… et quelques bonnes idées qui font mouche

La presse a été globalement tenue à l’écart des différentes réunions des Assises de la mobilité, mais nous nous sommes procuré quelques compte-rendu de commissions et de nombreuses contributions de façon à évaluer de semaine en semaine l’évolution des débats. Le matériau accumulé est considérable, quoi que de valeur inégale. Parmi les contributions les plus discrètes, deux nous paraissent singulièrement intéressantes et dignes d’être relevées.

Getlink, ou l’art de la synthèse efficace. Vous voulez tout comprendre au fret ferroviaire en quelques minutes? Lisez les recommandations du groupe Eurotunnel, rebaptisé Getlink: elles sont aussi limpides que peuvent l’être les prises de parole publiques de Jacques Gounon. De la redynamisation par le bas (les capillaires) et par le haut (les autoroutes ferroviaires) à l’établissement d’un schéma directeur du fret ferroviaire, en passant par le déploiement d’ERTMS, les propositions touchent juste. Puissent-elles être mises en œuvre…

PC, le mérite de la réflexion. A notre connaissance, le parti communiste est l’un des deux seuls partis politiques (avec Europe Ecologie Les Verts ou ce qu’il en reste) à avoir élaboré une contribution à l’occasion des Assises de la mobilité durable – cela en dit long sur l’état de vitalité intellectuelle des supposés grands partis. Leurs deux instigateurs, Jacques Baudrier, conseiller de Paris, et Hubert Wulfranc, député de Seine-Maritime, se sont placés dans la perspective de la future Loi d’orientation des mobilités. 35 ans après la Loti de 1982 (le communiste Charles Fiterman était alors ministre des Transports), ils essaient de donner de nouvelles perspectives aux mobilités contemporaines, en privilégiant le transport en commun tout en développant les mobilités douces. S’ils accordent logiquement une place de référence aux entreprises publiques, aux politiques sociales et aux industries ferroviaires et automobiles, derniers bastions ouvriers, ils montrent une vraie originalité dans plusieurs de leurs propositions: extension à la France entière de la taxe sur les places de parkings des hypermarchés, création d’un Livret d’Epargne Transport sur le modèle du Livret A, gratuité du transport scolaire et du transport public pour les moins de 18 ans… Tout en partageant l’idée d’une écotaxe poids lourds régionalisée.

En ce qui concerne les cahiers d’acteurs, à noter ceux de Bordeaux Métropole, d’une qualité remarquable, du collectif de l’Etoile ferroviaire de Veynes, qui témoigne de la seule vraie mobilisation de terrain, du SMTC de Grenoble, très complet, de CAF, qui a le mérite d’attirer l’attention sur la filière ferroviaire et l’utilisation des deniers publics, ou encore de l’alliance UTP/GART/Régions de France/FNTV/FNAUT/TDIE, dans la continuité des Etats généraux de la mobilité durable en 2016. Liste non exhaustive et certainement lacunaire…

Comment le vélo a tiré son épingle du jeu

Et dire qu’à l’automne, certains n’avaient pas compris que Mobilettre accorde autant de place à l’usage du vélo avec un tour de France du vélo en ville confié à notre confrère Olivier Razemon. Les Assises s’il en était besoin ont apporté la confirmation qu’il s’agit bien d’une solution de mobilité jugée prioritaire par les Français… à quelques conditions. C’est en tout cas ce qui ressort d’une enquête grandeur nature après l’été par la FUB (Fédération française des Usagers de la Bicyclette), qui ne s’attendait pas à un tel succès : 113 000 réponses en à peine quelques mois, ce qui en fait la plus grande enquête jamais menée en France auprès des usagers du vélo. En comparaison, les 25000 votes recueillis au cours des Assises paraissent bien modestes.

Une majorité de Français seraient donc prêts à enfourcher un vélo au quotidien. Pourtant, les parts modales à l’échelle nationale décollent lentement, surtout quand on les compare à plusieurs pays d’Europe du Nord. Certains éléments freinent donc encore la pratique. Ils ont été clairement identifiés par le baromètre de la FUB: un manque d’infrastructures – voies réservées aux vélos ou encore stationnement adapté – mais aussi un besoin de formation et/ou d’apprentissage. S’attaquer à ces lacunes permettrait de gagner en confort, diminuer l’insécurité et l’incivisme… bref, de créer une véritable culture autour du vélo.

Des améliorations que la puissance publique peut et doit engager, État et collectivités territoriales en première ligne (ces dernières pourront découvrir les résultats commune par commune au mois de mars). Car sans soutien public, la France ne pourra rattraper son retard.

L’Etat n’a donc pas pu ignorer le poids de cette consultation pendant les Assises, même si un bon paquet de décideurs rechignent à considérer le vélo comme un mode de transport de masse. Ce baromètre n’est pas une énième enquête réalisée par des «fous du vélo». La population s’intéresse de plus en plus à ce mode de déplacement, se forge progressivement une opinion, une culture et une expertise sur le sujet. Charles Maguin, président de Paris en Selle, racontait que lors du tractage dans la rue, certains passants l’arrêtaient afin de pouvoir eux aussi répondre à l’enquête, «ravis qu’on leur demande leur opinion».
BILLET

Pour en finir avec l’innovation…

On croyait bêtement que les Assises nationales de la mobilité avaient d’abord pour vocation d’organiser la mobilité de demain à partir d’une loi d’orientation qui prendrait à bras le corps des sujets tels que la desserte équitable des territoires, le financement de toutes les mobilités, la multimodalité, l’ouverture à la concurrence du ferroviaire… Ensuite, on a entendu Elisabeth Borne souligner la place centrale qu’elle accordait aux enjeux d’innovation dans le cadre des Assises. On n’est pas bien certain qu’il ne s’agisse pas d’un peu de com – l’innovation, ça fait toujours bien. Mais bon, jouons le jeu jusqu’au bout, s’est-on dit.

«Les missions de l’État ne se réduisent pas à une substitution au rôle traditionnel d’incarnation transcendante de l’intérêt général de la simple fonction d’accompagnateur des acteurs» (sic)

Pour en avoir le cœur net, on est donc allé voir ce que donnaient ces fameux « ateliers de l’innovation », structurés en séminaires et groupes de travail. On s’est procuré quelques synthèses d’étapes, on a parcouru la synthèse finale. Parmi les premières propositions de l’atelier « commande publique », on trouvait « la création et l’animation à différents niveaux d’un réseau d’acheteurs publics, facilitation juridique ou réglementaire des procédures d’achats, développement de procédure d’évaluation des innovations…» A propos de l’atelier Blockchain on lit avec intérêt que cette technologie « présente un potentiel intéressant et très prometteur pour la mobilité, car elle favorise les échanges en assurant la confiance lors des transactions ». Voici les nouveaux usages cités: « Dispositifs de partage inédits, monnaies de mobilité, traçabilité voire certification de l’usage, transactions intelligentes et sécurisées, reventes de billets de transports…». Quant à l’atelier numérique, il propose par exemple « l’harmonisation des données ». On est bien avancé… Plus féconds, les groupes de travail sur le covoiturage courte distance et les mobilités actives. Passionnants, même. Tiens! il y a un atelier « éthique et libertés » qui propose la création d’une « commission liberté éthique dans le cadre de la future loi d’orientation des mobilités ».

Parce qu’on a un peu mauvais esprit, c’est vrai, on s’est attaqué à la synthèse finale dudit atelier. Dans lequel on a trouvé un tout petit paragraphe au titre fort alléchant: «Finalités et aménités de l’existence». On y lit donc: «Quel est le scénario qui a la faveur des citoyens: une ville envahie de véhicules autonomes sur des voies réservées, ou une ville aux chaussées ajourées, et aux allées et aux toits végétalisés, où tout est fait pour la lutte contre les vagues de chaleur, ménageant des espaces à l’agriculture urbaine?»

Certes… Un peu sur notre faim, nous avons enchaîné sur un autre paragraphe, consacré au descriptif des missions de l’Etat. Voilà du sérieux, du dur, du fondamental! Lisons: «Les missions de l’État ne se réduisent pas à une substitution au rôle traditionnel d’incarnation transcendante de l’intérêt général de la simple fonction d’accompagnateur des acteurs. Il doit rendre l’expression des choix collectifs possible et effective, fût-ce en interdisant, en limitant les pouvoirs d’acteurs puissants comme les GAFA. Il doit lutter contre les évolutions pseudo-automatiques de la société comme celle évoquée avec le devenir prétendument irrésistible de la robomobilité…»

Voilà voilà, c’est bien le propre de l’innovation, on est parfois un peu largués.

On a donc voulu conclure notre petite déambulation sur l’humain, sur ce qui nous reste quand tout nous échappe, et voilà qu’on tombe sur un rapide CV de la coordinatrice des ateliers, issue du CGEDD, une ingénieure en chef des Ponts, Eaux et Forêts. Titre de sa thèse: «La faisabilité et le développement de marqueurs de perturbation endocrinienne chez des gastéropodes prosobranches d’eau douce». Vive l’innovation!


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Re: Revue de presse

Message non lupar BBArchi » 20 déc. 2017, 14:44

Attention, ça va chauffer !

Un radar 'mobile' sera positionné sur les 50 kilomètres de la vallée de l'Azergues ! Enfin, un radar déplaçable. Parce qu'un radar mobile, perso, je vois bien le truc monté sur roulettes, qui se déplace constamment... >:D

Ce qui m'a fait le plus rigoler, c'est le constat que, comme quoi, la SNCF finit par être copiée, avec son canton unique de 65 kilomètres sur le même itinéraire... :funny:
La preuve de la collusion (ou de la jalousie maladive) de la route vis à vis du rail ? le premier emplacement (depuis quelques semaines) est pile sous le viaduc du Sémonet, là, à droite :
https://www.google.fr/maps/@45.8519779, ... 312!8i6656
>:D
Réglementaire et tout, avec les panneaux avertisseurs en amont. Je m'interroge d'ailleurs sur la logique de balader un radar pour que les gens ne sachent pas ou il est et fassent attention sur tout le linéaire, et dans le même temps, annoncer la couleur... Pourquoi pas un gyrophare dessus, pendant qu'on y est ? ???

http://www.leprogres.fr/rhone-69/2017/1 ... r-un-radar
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Re: Revue de presse

Message non lupar amaury » 20 déc. 2017, 20:02

Si tu considères que les radars ne sont que des pompes à fric et que l'automobiliste devrait être le seul à avoir le droit de choisir la vitesse appropriée, tous les indiquer, éventuellement avec des gyrophares, ça se tient... :crazy2:
A quand le retour des trolleys sur l'axe A2 ?!? Pourquoi attendre le TOP ??? En attendant, RDV sur les traces du FOL: http://folsaintjust.free.fr.
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Re: Revue de presse

Message non lupar BBArchi » 20 déc. 2017, 21:45

Précision : j'ai aujourd'hui tous mes points, donc il est possible de faire 35000km par an en moyenne en respectant les règles. ::)

Ce qui me gène dans le principe, c'est que la seule activité tangible pour essayer d'endiguer la mortalité routière est ce système, qui effectivement, en dégat collatéral, doit souffrir de cette appellation de pompe à fric.

Rien sur les autres actions concernant au hasard, la mariejeanne au volant, le taux d'antigel réglé sur hiver, la fatigue au volant, etc... et qui semblent pourtant largement impliqués. L'abaissement des vitesses au menu prochain, de 90 à 80, pour une amélioration discutable (les quelques kms entre Valence et Vienne, en tests, n'ont pas apporté d'amélioration significative) semble totalement décalé par rapport à d'autres expériences européennes faites dans l'autre sens, avec un passage de la limite de 80 à 90 !

Ce que je trouve hypocrite et limite débile, c'est l'affichage en amont pour prévenir du radar.
Houlala, attention, vous avez vu, y'a un radar qui va vous allumer, hein, etc. ???

Faudrait savoir si on veut du résultat ou si au fond, on en a strictement rien à cirer de l'efficacité, du moment que le pognon rentre... parce qu'actuellement, on pourrait se méprendre. :knuppel2:

Le gros tarin qui se prend pour Zeus au volant de la voiture standard, qui arrive en mettant un gros coup de frein pour ne pas se faire gauler, et qui passe de 110 à 70 sur 5 mètres (pour une limite à 90...) et se retrouve en travers sur la chaussée mouillée, est il moins ou plus dangereux qu'un autre ?

Est-il plus gland que celui qui, sous le tunnel de la Croix Rousse, monte debout sur son frein et se jette à droite pour passer devant le radar à 30 km/h (après avoir traversé à 70 et plus ?) ... alors que toi, tu y est déjà, sur cette droite, et que tu roules à 50, normal, dans la limite de sécurité et tout ? :crazy2:

Pire, ce même gros gland qui fait ce scénario devant un scoot, comme je l'ai encore vu avant-hier ? >:(

Faut se faire une raison. Le type qui souhaite régler la vitesse à sa convenance, aujourd'hui, est un fossile des années bagnoles typé 1970. Ben oui, la limite de vitesse, c'est comme le sens de la circulation : ils sont imposés tous les deux, et ce n'est pas pour faire joli. Comme la ceinture. Les premiers concernés ont passé leur temps à couiner que c'était insupportable. Aujourd'hui, celui qui ne la met pas est un blaireau...

Le gyrophare, c'est juste une boutade en fait. Perso, je serai pour qu'on supprime tout affichage ET que parallèlement, on introduise un peu plus de technologie dans la recherche de la sécurité, genre modulation dans les limites de vitesses sur les voiries, en fonction de leur géométrie, de leurs caractéristiques, etc.

Exemple au hasard : certaines sections du coté de Tarare / le Pin Bouchain à 90 sont totalement impraticables à cette vitesse, déjà à 70 la plupart des voitures ne suivent plus. A l'inverse, d'autres sections limitées à 90 pourraient être relevées à 100...

Pour revenir au tunnel de la Croix Rousse, la mise en oeuvre d'un radar tronçon aurait été d'une logique évidente et imparable, si l'argument de la sécurité obtenue par la limitation à 50 était cohérent. A la place, on a un système permettant toutes les débilités.
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Re: Revue de presse

Message non lupar nanar » 20 déc. 2017, 23:46

Bonjour

A lire, à diffuser

http://www.rue89lyon.fr/2017/12/20/tran ... onne-voie/

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Re: Revue de presse

Message non lupar phili_b » 21 déc. 2017, 00:18

tibidibtibo a écrit :Petit soucis ce matin dans l'Ain sur une 72500 au niveau de la D933. Pas de voie ferrée dans le secteur ? Justement, c'est là qu'est le problème :D

Voir l'article du Progrès.


Marrant ^^' mais plutôt ironique ce commentaire sous l'article. Mais un peu triste quand même pour les chemins de fers français.

Partout on a mis les camions sur les trains, nous on a fait l'inverse !
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Re: Revue de presse

Message non lupar FORET » 22 déc. 2017, 16:05

Dans le meme secteur à Verdun sur le Doubs dans le Journal de la Saone et Loire du 19/12 (réservé aux abonnés) la SNCF met la cooperative de Bourgogne Sud à genoux en supprimant la desserte ferroviaire sans préavis selon une methode bien rodée...... Le rail francais dans toute sa splendeur !!!!
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Re: Revue de presse

Message non lupar Patafix » 22 déc. 2017, 18:35

Salut,

le Progrès a écrit :Scénario catastrophe sous le tunnel de la Croix-Rousse

Jeudi soir, les automobilistes ont buté contre un tunnel de la Croix-Rousse fermé à la circulation. Dans le cadre annuel des exercices de sécurité civile, un exercice de grande ampleur, placé sous l’autorité du préfet délégué pour la défense et la sécurité, Etienne Stoskopf, était organisé, de nuit, sous le tunnel. Une voiture roule à contresens sous le tunnel de la Croix-Rousse et percute un bus TCL. L’exercice nocturne a mobilisé 140 personnes inter-services.


Source et photos : http://www.leprogres.fr/faits-divers/20 ... oix-rousse
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Re: Revue de presse

Message non lupar BBArchi » 23 déc. 2017, 23:07

Patafix> on peut traiter légèrement le sujet, puisque c'est un exercice. Mais je note avec humour que le journaliste s'est encore une fois pris les pieds dans le rubalise...

Vu les photos, ce n'est pas la voiture qui est prétendument à contresens.
C'est le car, indiscutablement... :coolsmiley:
Et comment que ça se fait ? Parce que défoncer le muret central en béton et faire un 180°, c'est du costaud... >:D

A votre avis ?

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Re: Revue de presse

Message non lupar BBArchi » 28 déc. 2017, 17:30

Inauguration de l'extension du tramway de Bale...
http://www.dna.fr/actualite/2017/12/09/ ... du-tramway

La journée inaugurale du tramway Bâle Saint-Louis a été une belle fête, ce samedi. Un brin ternie par un couac technique, dans l’après-midi : vers 14h30, il y a eu une coupure de courant, à la hauteur de la station Burgfelderhof, « donc côté suisse de l’extension de la ligne 3 », explique un porte-parole des BVB. La panne a duré tout de même trois quarts d’heure, durant lesquels des bus de substitution ont été mis en service. Une de nos lectrices raconte : « Je suis arrivé vers 15h, j’ai vu une rame à l’arrêt près du Géant Casino, le conducteur a fait descendre tout le monde. A la gare, pareil. Les panneaux d’affichage signalaient la panne. » Le trafic a pu reprendre après 15h15.

Un peu plus tôt, le départ des premiers passagers avait été retardé de quelques minutes en raison d'un imprévu plus anecdotique: la présence, sur les voies, d'un véhicule de police embourbé dans le gazon gorgé d'eau. La fourgonnette a été promptement tractée par le treuil des pompiers, sous les applaudissements des badauds.


Perso, c'est ce dernier "incident" qui m'a fait sourire. Il ne savent pas que le gazon n'est pas praticable aux véhicules routiers... ? ::)

http://www.dailymotion.com/video/x6be2oo
Sinon, pour se rendre compte des atouts de la voie métrique pour les trams, cette vidéo montre bien l'inscription dans les courbes... et le chasse neige, qui est en fait une très vieille motrice reconditionnée !
http://www.dailymotion.com/video/x5vpha5

[hr][/hr]

Sinon, j'ai souri, passé la surprise...
http://www.20minutes.fr/high-tech/21941 ... o-lyonnais
:coolsmiley:
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Re: Revue de presse

Message non lupar nanar » 03 janv. 2018, 18:49

Accident rare. Serait-ce arrivé sur voie plus large ? (le MOB est en voie métrique)

http://www.leprogres.fr/faits-divers/20 ... e-140-km-h

18h20 : En Suisse, la tempête (localement baptisée "Burglind", comme en Allemagne) a aussi causé d'importants dégâts et fait plusieurs blessés.
Un train de la ligne Montreux-Oberland Bernois (MOB) a déraillé et s'est couché sous la puissance des vents, causant des blessures à huit personnes.

Image

Heureusement, dans un endroit plat, ce qui n'est pas le cas tout le long de cette ligne.

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Re: Revue de presse

Message non lupar nanar » 08 janv. 2018, 20:41

Salut

Ce n'est pas tout à fait un article de presse
A propos du retrait du TVR à Caen

Eric Boisseau / FNAUT de Montpellier a écrit :Grâce au reportage de notre Grand Voyageur, nous bénéficions des dernières images d'un mode de transport promis il y a 15 ans à un brillant avenir et choisi en lieu et place d'un si obsolescent tramway. Mais les élus de la mandature 2008 - 2014 comme leurs successeurs de l'actuelle mandature ont décidé d'arrêter prématurément les dégâts largement sous-estimés au moment du choix de cette originale technique qu'est le guidage d'un trolleybus par un rail central.

Tirant les leçons de ce double désastre, à l'ouest avec Caen comme à l'est avec Nancy, que représente le choix de ce trolleybus guidé par un rail central, les actuels élus du Languedoc ne devraient-ils pas stopper un double projet à 250 millions d'€ refusés par les clients "Grandes Lignes" car les pénalisant dans leurs déplacements rendus plus kafkaïens par l'utilisation d'un doublet de gare ?

Pour ceux qui pensent que les véhicules autonomes sans conducteurs et sans rail seront en capacité dans les toutes prochaines années de remplacer le tramway sur rail frappé d'obsolescence qu'ils n'oublient pas les leçons de l'histoire afin la dépense publique sur la durée plutôt que de tenter le coup politique sur la durée de la mandature.




Michel Bozzola a écrit :7 janvier 2018 – TVR de Caen, que les responsables de ce désastre lèvent la main !

Inauguré en grande pompe le vendredi 15 novembre 2002, le TVR de Caen devait être amorti en 2032. L'exploitation ce ce mode de transport sur voie réservée (TVR) ayant définitivement cessé le dimanche 31 décembre 2017 à 20 h, c’est donc avec 15 ans d’avance qu’il part à la casse, exception faite de six rames qui prennent la direction de Nancy pour servir de réserve de pièces détachées aux rames de la calamiteuse ligne TVR dont cette métropole du Grand Est s'est doté en 2001.

Mais comment en est-on arrivé la ? Encore une triste aventure technologique comme les collectionnent les politiques et technocrates ministériels français.

Et pourtant l’agglomération de Caen avait tout pour réaliser un beau réseau de transports en commun sur la base de 2 ou 3 lignes de tramway sur fer avec en complément de nombreuses lignes de bus. Et en étant optimiste, une ligne vers la mer située à 10 kilomètres, à l'instar du train de type Decauville en 1900.

Presque totalement détruite durant la guerre 39-45, la cité normande a été reconstruite entre 1947 et 1963 à l’américaine avec de très larges avenues le plus souvent rectilignes, des immeubles en pierre et, en s’éloignant du centre, un habitat diffus mixte organisé en quartiers composés d'ensembles immobiliers à taille humaine. Avec les campus universitaires au nord et au sud, l'Université, le CHU, la gare SNCF en bordure du centre piéton et commercial, le décor était en place pour réaliser un tramway sur fer utilisant uniquement le domaine public et permettant ainsi d'économiser de coûteuses et longues expropriations.

Les lignes A et B exploitées en TVR étaient bien tracées, desservant les campus universitaires, les cités U, le centre-ville, la gare SNCF notamment, malgré un profil topographique difficile. La gare SNCF se trouve à 10 m d’altitude, les terminus nord se situant respectivement à 65 m et 50 m avec des passages à 70 m. Au sud les terminus se trouvaient à 30 m et 20 m d'altitude, avec plusieurs passages à 40 m. La conséquence est que plusieurs sections du tronc commun ont été réalisées avec des rampes de 10 à 12 % et cela sur de courtes distances, les deux lignes cumulant 15,7 km avec un tronc commun de 6 km entre les stations "Copernic" et "Poincaré". Concernant le tramway sur fer, qui va remplacer le TVR à compter du mois de septembre 2019, si le calendrier est respecté, la rue des Muets sera refaite pour atténuer la pente de 10 % à 8,5 % compatible avec les rames Citadis X05 Alstom.

C’est en partie en raison de ces rampes que le TVR (Transport sur Voie Réservée) a été choisi. Issus du système GLT (Guided Light Transit) testé en 1988 à Rochefort en Belgique, les véhicules de Caen se présentaient sous la forme d’un bus articulé à 3 caisses, à plancher surbaissé, 3 essieux asservis à des roulettes pour le guidage sur le rail unique. Unidirectionnel, ce véhicule ne disposait que d’un poste de conduite muni d'un volant, de 4 portes à double vantail sur le côté droit et d’un moteur auxiliaire diesel pour prendre son service ou rentrer au dépôt éloigné de 1,5 km de la plateforme. Etant immatriculé, il était considéré réglementairement comme un véhicule routier, ses dimensions en attestant : 24,50 m de long maximum autorisé et 2,50 m de large pour 2,55 m autorisé.

Alors qu'une mise en service était espérée par les élus pour mi-1998, les travaux commenceront avec retard en 2000. Le coût prévisionnel de 172 millions d’euros sera largement dépassé à la mise en service commercial le lundi 18 novembre 2002, pour atteindre au final 214 millions d’euros.

Les problèmes techniques vont survenir rapidement. Alors que pour 45 000 voyages/jour, qui est un bon score, il aurait fallu 21 rames en circulation sur les 24 constituant le parc roulant, l’exploitant n'en a disposé que de 18 au maximum, et s'est retrouvé même avec 15 rames disponibles durant plusieurs mois en 2003 à cause d'accidents et surtout de pannes à répétition. Devant la montée exponentielle des coûts de maintenance, 1 million d’euros par an de plus que prévu, les projets d'extension du réseau TVR ont été abandonnés : ligne est-ouest, ainsi que les prolongements vers Epron au nord et Fleury-sur-Orne au sud.

En décembre 2011, le quotidien économique les Echos annonce un taux de pannes considérable, d'une moyenne de 3 par jour, soit 32 fois supérieur à l’objectif contractuel liant l’exploitant (Keolis) au constructeur du véhicule (Bombardier) et au constructeur de l’infrastructure (Spie).

Quand le fiasco est trop voyant les responsables français ne se sentent pas concernés, néanmoins il n’y a que des coupables dans ce Titanic industriel et politique. Alors responsables ? Le constructeur, les politiques et le Gouvernement.

⦁ Le constructeur en proposant un mode de transport où les fonctions de guidage par galets sur un rail unique lisse et dur et de roulement par des roues pneumatiques mous sur un sol rugueux n’a pas tenu compte des fortes contraintes mécaniques engendrées par ces deux systèmes antagoniste d’où l’usure prématurée des véhicules et de la plateforme.

⦁ Les politiques, même décédés, dont il faut dire un mot, et particulièrement François Solignac-Lecomte, homme politique local (Genre « …moi je tiens tout ici… ») qualifié de « visionnaire » et « père du tramway sur pneu » dont la plus grande joie était de voir couler le béton dans les champs pour L’EX-PAN-SION-ECO-NO-MI-QUE !!! (Cela ne vous rappelle-t-il pas quelqu’un à Montpellier notamment ?), et Jean-Marie Girault, maire de Caen, qui a organisé un vrai faux référendum le 16 juin 1996 pour ou contre le TVR alors que les véhicules étaient déjà commandés et en fabrication.

⦁ Le Gouvernement français avec ses ministres (successivement J.C. Bianco, B. Bosson et B. Pons) et secrétaire d’Etat (A.M. Idrac), qui a fait la promotion à l’époque de ce matériel considéré comme très innovant, un mode de transport bimode (guidé et routier), qui en fin de compte n’a été retenu que par 2 villes au monde, Caen et Nancy.

Pour la petite histoire, à Montpellier, au cours des années 90, deux élus ont affiché leur préférence sans limite pour le TVR :

- le premier, Willy Dimeglio, pour s’opposer à Georges Frêche, car il voulait être « Calife à la place du Calife » (à noter, que dans son livre réquisitoire de 560 pages, "L’avocat du Diable", contre les années Frêche, cet ancien élu ne consacre qu’une demi-page au tramway),

- le second, Bruno Barthez, collaborateur du premier nommé, qui espérait établir sa notoriété en vue d'un futur mandat électoral aux municipales notamment et qui insistait plus particulièrement sur les énormes économies que laissait entrevoir le TVR tant en ce qui concerne la construction de sa plateforme que pour son exploitation.

Pour conclure, s'il n'a rien à dire sur les tracés des lignes A et B du TVR de Caen, il faut déplorer le choix du matériel roulant. A défaut de tramway sur fer, un trolleybus classique articulé 2 caisses, voire 3 comme à Genève, aurait été une bonne solution et il serait encore en parfait état de marche à ce jour. Ce choix pouvait se justifier du fait de l'existence de pentes importantes, le trolleybus permettant de fortes accélérations en rampe et cela de manière plus silencieuse qu’un bus et qu'un TVR.

Pour la modification de la plateforme TVR, la réalisation des 3 lignes de tramway sur fer et d'un nouveau dépôt, le budget total du remplacement du TVR se monte à 245 millions d’euros, y compris les 23 rames Citadis X05 Alstom pour 51,5 millions d’euros.


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Re: Revue de presse

Message non lupar Patafix » 13 janv. 2018, 16:44

Salut,

J'ai ouï dire que c'était compliqué ce matin sur le secteur Part-Dieu ... je comprends pourquoi à la lecture de cet article ::)

Le Parisien a écrit :Lyon : débordements dans un TGV Paris-Evian, 29 jeunes interpellés

Les forces de l’ordre ont dû évacuer quelque 70 passagers du TGV Paris-Evian de 7h11 lors d’une escale forcée à la gare de Lyon -Part-Dieu.

Une importante opération de police a eu lieu samedi matin en gare de Lyon Part-Dieu (Rhône) dans un TGV Paris-Evian, à la suite d’incidents impliquant quelque 150 passagers. Le train, parti à 7h11 et qui transportait 660 voyageurs, a été détourné sur Lyon où il s’est arrêté à 9h20, les contrôleurs ayant demandé aux forces de l’ordre d’intervenir pour régler des débordements dus à des jeunes alcoolisés. Une centaine de fonctionnaires de police, municipaux et nationaux, de la Sûreté ferroviaire et de soldats de l’opération Sentinelles ont été mobilisés.
Des incivilités, des déchets, mais «pas de violences »

« Un groupe important de 150 personnes qui se rendaient à un rassemblement de gens du voyage à Avoriaz ont importuné des voyageurs et des personnels de la SNCF », a indiqué la compagnie ferroviaire à France Info. « Deux rames de jeunes gens excités et dont certains étaient alcoolisés, ont commis des incivilités et des dégradations, mais il n'y a pas eu de violences », a assuré la préfecture du Rhône. Les débordements survenus à bord ont occasionné « d'importantes dégradations, notamment dans le wagon-bar », a détaillé la police à l’AFP. L'incident n'a toutefois pas fait de blessé. Deux voyageurs « choqués » ont été pris en charge par les secours.

Trois des vingt-neuf personnes interpellées se trouvaient en garde à vue en début d’après-midi. Une quarantaine d’autres ont été évacuées du train.

Après plus de trois heures à l’arrêt, le train a pu repartir à 12h38, avec du personnel de la SNCF pour le sécuriser. Il avait pour terminus exceptionnel Annemasse. Les passagers pour Evian devaient prendre un TER pour achever leur parcours. La SNCF doit nettoyer deux wagons, qui ont été salis par les importuns, dont un wagon-bar. La préfecture a précisé qu’il n’y avait pas eu de destruction de matériel.


Source: http://www.leparisien.fr/faits-divers/l ... 498866.php
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Message non lupar nanar » 14 janv. 2018, 20:29

Rapporté par la FNAUT, l'avis d'un ancien pilote sur les aéroports Nantes Atlantique et NDDL :

Le 4 novembre 2010, un moteur de son A 380 explose alors qu'il décolle de Singapour ! Avec sans froid, le commandant Richard De Crespigny arrive à poser son avion avec ses 469 passagers. Ce pilote chevronné, aujourd'hui à la retraite, donne sont point de vue sur le projet d'un second aéroport nantais :

J’ai bientôt 70 ans, 40 années dans l’aéronautique, 15 comme commandant de bord, 14 500 heures de vol. Je ne connais pas tous les aéroports du monde mais j’en connais beaucoup, franchement beaucoup.
Néanmoins, si je veux comprendre quelque chose dans cette polémique, je dois faire comme tout le monde, procéder par comparaisons.

On me dit que l’aéroport de Nantes est dangereux car les avions passent sur la ville. Ah bon ? J’ai passé ma vie de pilote à survoler des agglomérations à basse altitude, tant au décollage qu’à l’atterrissage, avec des procédures spécifiques à chaque endroit.
Ici il faut virer sitôt l’attitude de sécurité atteinte, là il faut réduire la puissance, ailleurs c’est la pente qui est réglementée, etc.

Bref, je ne veux pas trop m’étendre sur les détails techniques, mais les aéroports où les pilotes sont peinards et peuvent gérer les approches et les décollages comme bon leur semble sont rares. Aussi rares que les villes non survolées par les avions.

Je connais Nantes pour avoir pratiqué cet aéroport plusieurs fois par semaine il y a quelques années et n’ai pas souvenir de spécificités particulières. Si on reconnaît Nantes dangereux, il faut interdire plusieurs milliers d’aéroports dans le monde et commencer par rayer de la carte celui de Chambéry.

Hé oui les savoyards ! L’aéroport de Chambéry le Bourget est coincé entre deux montagnes sur ses flancs, le lac à un bout de piste, la ville à l’autre bout. Pourtant les jets se posent et décollent sans scandales, ni polémiques. Ne parlons pas de celui de Hongkong : là, jusqu’en 1998, c’était carrément un spectacle. Hongkong était dans un délire, Nantes aussi mais en sens inverse.

Si on considère maintenant l’autre volet de l’affaire, c’est à dire l’augmentation de l’activité, on va se retrouver encore une fois dans les arguments spécieux et délirants.

On me dit que cet aéroport avec ses 3,5 millions de passagers en 2011 se trouve « à l’étroit » et qu’il faut prévoir l’avenir.
On voudrait me faire croire que cette infrastructure arrive à saturation.

Lors de l’éruption volcanique islandaise de l’année passée, Nantes qui était hors zone, a multiplié son trafic par trois pendant plusieurs jours, et tout s’est très bien passé !

Les aéroports de la taille de Nantes sont les plus nombreux et il suffit de comparer avec d’autres pour se rendre compte de l’importance des balivernes prononcées sur le sujet.

Un exemple parmi tant d’autres : Genève, cet aéroport a reçu l’année passée plus de 12 millions de passagers. Oui vous avez bien lu : en fait, presque 13 millions (je n’ai pas le chiffre exact).
Une seule piste, des contraintes de proximité urbaine et une plate-forme aussi grande que Nantes. Il est vrai que les Suisses sont en (véritable) démocratie et ne se font pas enfumer !

Le premier prix au championnat du monde du genre revient à San Diego en Californie : une seule piste, plate-forme beaucoup plus petite qu’à Nantes, des contraintes incroyables d’environnement et d’interdictions de nuit : 18 millions de passagers l’année passée.
Oui chers amis écolos, 5 fois plus que Nantes.

Bon il faut reconnaître le grand professionnalisme des contrôleurs aériens américains et aussi celui des pilotes. Les contrôleurs français sont également très bons et les pilotes pas maladroits et on voudrait nous faire croire que Nantes sera à saturation en 2020 avec… 5 millions de passagers ! 5 millions en 2020, c’est tout ?

Et qui nous les fait ces prévisions ? Et basées sur quoi ? Si c’est aussi sérieux que le reste, on est encore en droit de douter.
Même si le chiffre est dérisoire. Pour le moment présent ce n’est que moins de 4 millions.

Puisque personne ou presque dans ce pays n’écoute les arguments écolos, il me semble qu’il serait bon d’en employer d’autres : ceux qui frappent les esprits, ces arguments par exemple. L’essentiel n’est-il pas dans le résultat ?

Sauver des terres agricoles et permettre aux petits oiseaux de continuer de voler c’est bien, c’est même essentiel mais puisque personne n’écoute, tenons donc un autre langage !

Éviter de dépenser un demi-milliard d’euros dans une lamentable stupidité à la gloire de ces hommes politiques qui auront disparu dans l’enfumage des irresponsabilités lorsque le projet réalisé révélera la bêtise.

Se préserver du gaspillage à une époque qui, nous dit-on, va devenir encore plus dure : Cela devrait suffire à convaincre les plus sourds non ? Et surtout renvoyer les pelleteuses au garage.

On peut aussi continuer de subir l’oligarchie, se complaire dans ce système corrompu de pseudo démocratie dite représentative. Honorer 577 députés, gaver 350 sénateurs et leur permettre de donner leur nom aux édifices construits avec l’argent public.

Concernant l’aéroport de Nantes je propose Ayrault port. On peut aussi espérer qu’un jour peut-être, les Français découvriront que la solution n’est pas dans les hommes politiques mais dans l’action citoyenne responsable.

Qu’ils soient de droite, de gauche, du milieu ou de Mars, les politiques ne sont pas la solution : ils sont le problème.


L'aéroport de San Diego :
https://www.google.fr/maps/place/A%C3%A ... 17.1933038

L'aéroport Nantes Atlantique (les pistes ont la même longueur sur l'un et l'autre)
https://www.google.fr/maps/place/A%C3%A ... -1.6062316

Sévères, les 4 ou 5 dernières phrases, mais on pourrait les appliquer aux décideurs de Caen et de Nancy à propos des TVR.

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Re: Revue de presse

Message non lupar phili_b » 14 janv. 2018, 23:52

Excellent. Surtout que les arguments qui ont le plus de poids en général sont ceux du métiers qui sont contre et pas des gens susceptibles d'avoir un avis biaisé comme les écolos.

Mais en fait tous ces arguments sont connus mais il les synthétise très bien notamment la comparaison avec Genève, et ce que j'ignorais: le nombre important d'aéroports comme celui de Nantes et sans problèmes.

D'une certaine façon NDDL aurait été construit depuis longtemps s'il avait été raisonnable et pas la folie des grandeurs présentée.

(Mais on se passerait de la fin de son texte: une critique certes avisée de la corruption et du clientélisme mais avec des tentations antiparlementaires).

edit: les photos aériennes sont frappantes. C'est sûr que cela aurait été mieux que les avions ne survolent pas Nantes, mais Nantes Atlantique est dans la nature quand on compare avec celui de San Diego ! :o
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Re: Revue de presse

Message non lupar Airbus » 15 janv. 2018, 13:53

Excellents commentaires d'un commandant de bord qui sait de quoi il parle en effet !

Pour info, l'importance des aéroports n'est pas directement proportionnelle à leur nombre de pistes.

Ainsi, quand on prend l'exemple de Londres Heathrow, qui se classe quatrième au niveau mondial et premier en Europe (voir ci-dessous) on se dit qu'il doit avoir un grand nombre de pistes §

Que nenni, il n'y a que deux pistes opérationnelles :
https://www.google.fr/maps/place/A%C3%A9roport+de+Londres+Heathrow/@51.4700221,-0.4718111,4282m/data=!3m1!1e3!4m5!3m4!1s0x48767234cdc56de9:0x8fe7535543f64167!8m2!3d51.4700223!4d-0.4542955?hl=fr

La superficie occupée par l'aéroport d'Heathrow est de 1 227 hectares. Il dispose de deux pistes orientées est/ouest. La piste nord mesure 3 902 mètres par 45 m et celle positionnée au sud 3 658 m par 45 m. L'aéroport peut recevoir 112 avions sur des emplacements accessibles par passerelles et 83 appareils sur le tarmac. L'aéroport est équipé de 5 terminaux numérotés de 1 à 5, construits entre 1955 et 200821. L'aéroport emploie directement 4 385 personnes et 77 000 personnes en tout. L'opérateur BAA évalue que 170 000 emplois indirects sont attribuables à Heathrow dans tout le Royaume-Uni21. L'aéroport d'Heathrow a vu 460 026 mouvements aériens en 2009, avec une moyenne quotidienne de 1 260 mouvements.

ordre Pays Aéroport Trafic PAX 2014 Trafic PAX 2015 Progression
1 Royaume-Uni Aéroport de Londres-Heathrow 73 405 330 74 985 748 + 2,2 %
2 France Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle 63 813 756 65 766 986 + 3,1 %
3 Turquie Aéroport d'Istanbul-Atatürk 56 954 790 61 322 729 + 7,7 %
4 Allemagne Aéroport de Francfort-Rhein/Main 59 566 132 61 032 022 + 2,5 %
5 Pays-Bas Aéroport d'Amsterdam-Schiphol 54 978 023 58 285 118 + 6,0 %


Il est vrai que, pour en revenir à Lyon, avec nos 10 millions de passagers, on est encore loin de justifier la construction d'une troisième ou d'une quatrième piste ... !
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Re: Revue de presse

Message non lupar BBArchi » 15 janv. 2018, 17:31

http://www.midilibre.fr/2018/01/15/gran ... 614241.php

Grande-Bretagne : le géant du BTP et des services publics Carillion s'effondre



Le groupe britannique de construction et de services Carillion a fait faillite lundi, faute d'accord sur son sauvetage, suscitant des craintes sur l'avenir de milliers d'emplois et des nombreux services publics qu'il assurait.

Carillion explique dans un communiqué n'avoir eu d'autre choix que "de se placer en liquidation avec effet immédiat", laissant potentiellement sur le carreau ses quelques 43 000 employés dans le monde (Canada, Moyen-Orient et Afrique du Nord) dont 19 500 au Royaume-Uni. Il précise que le gouvernement va apporter les fonds nécessaires pour maintenir les services publics assurés par Carillion et qui représentaient une bonne partie de son activité, via des services fournis notamment aux écoles (cantines), aux hôpitaux et à l'armée britanniques.

Le montant des contrats en cours auprès du secteur public ou en partenariat public-privé s'élève à environ 1,7 milliard de livres (1,91 milliard d'euros). Le gouvernement a néanmoins demandé à tous les employés de Carillion de continuer à venir travailler, leur assurant qu'ils seront encore payés. "C'est un jour très triste pour Carillion (...) Nous n'avons pas été capables de trouver les fonds pour soutenir notre activité et c'est avec le plus grand regret que nous avons pris cette décision", a déclaré Philip Green, président du conseil d'administration du groupe. Des rumeurs évoquaient ces derniers jours un placement en cessation de paiement, mais le groupe a surpris en se déclarant directement en liquidation, laquelle va désormais être orchestrée par un responsable désigné par le tribunal des faillites ainsi que par le cabinet PwC.

Carillion a mené d'âpres discussions durant le week-end avec des représentants du gouvernement et ses créanciers, espérant réduire sa dette et renforcer son capital, mais sans succès. Selon la presse britannique, les banques avaient conditionné tout renflouement à une intervention directe des autorités publiques. "Il est regrettable que Carillion n'ait pas été capable de trouver des options de financement convenables avec ses créanciers mais il n'est pas possible de d'attendre des contribuables de sauver une société du secteur privé", a expliqué David Lidington, secrétaire d'Etat auprès de la Première ministre.


"Course aux contrats"

Une fois la faillite officialisée, les syndicats ont demandé au plus vite des assurances sur l'avenir des emplois, des salaires et des retraites. "C'est une nouvelle désastreuse pour les effectifs et pour les transports et services publics au Royaume-Uni", a déclaré Mick Cash, secrétaire général du syndicat des transports RMT. Pour le syndicat GMB, cette faillite "montre l'échec complet d'un système qui a mis nos services publics entre les mains de groupes troubles et concentrés sur le profit". Le groupe, dont le siège est à Wolverhampton (centre de l'Angleterre), a réalisé un chiffre d'affaires de 5,2 milliards de livres (5,9 milliards d'euros) en 2016. Il a émis trois avertissements sur résultats depuis juillet 2017 et son directeur général a démissionné durant l'été.

Carillion, engagé dans d'importants projets de travaux publics au Royaume-Uni, croulait sous une dette de 1,5 milliard de livres (1,68 milliard d'euros), dont celle liée à son fonds de retraite. Sa chute pourrait avoir des conséquences sur le projet géant High Speed 2 (HS2) de nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse au Royaume-Uni, que Carillion portait aux côtés du britannique Kier et du français Eiffage. Le gouvernement britannique a assuré que le projet se poursuivait et que l'avenir des actifs de Carillion ne serait pas décidé dans la précipitation. La situation financière du groupe s'est lourdement dégradée ces dernières mois, en raison de reports de chantiers et de difficultés dans l'exécution de contrats.

Le prix de son action, désormais suspendue, a été divisé par plus de dix depuis l'été dernier. Début janvier, Carillion avait annoncé qu'il faisait l'objet d'une enquête du gendarme boursier britannique, la Financial Conduct Authority (FCA), sur les annonces faites par le groupe sur sa situation, entre le 7 décembre 2016 et le 10 juillet 2017. Pour Neil Wilson, analyste chez ETX Capital, Carillion "est un exemple de mauvaise gestion et de course aux contrats à tout prix", mais, selon lui "le gouvernement et les banques auraient pu, ou peut-être dû, faire plus".


Cela risque d'être extrêmement tendu dans les semaines à venir pour les transports, mais en même temps, cela pourrait être une sorte de répétition technique générale, une sorte de préambule à d'autres cessations brutales d'activités (permettant au passage de gommer des dettes monstrueusement abyssales... et dont personne ne sait réellement comment se sortir) : on a chez nous plusieurs sociétés structurées d'une façon similaire, avec des ratios comptables tout aussi préoccupants que Carrillion...
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seb69f
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Re: Revue de presse

Message non lupar seb69f » 16 janv. 2018, 13:25

Hello !

La station "Lortet" sera-t-elle mise en service ? La réservation avait été construite à une époque où un cinéma multiplex était envisagé à proximité. Projet abandonné depuis. Mais l'EM Lyon et ses 5000 étudiants va déménager d'Ecully à Lyon 7e, sur le site Nexans, entre les stations de métro Jean-Macé et Jean-Jaurès. À suivre...

https://www.lyonmag.com/article/93148/d ... r-le-monde
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Re: Revue de presse

Message non lupar BrunoT » 16 janv. 2018, 15:34

Une idée originale...

https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/a-berlin-des-chaussures-billets-de-metro-font-fureur_1976553.html
Des chaussures pour voyager presque gratuitement dans le métro berlinois. C'est l'idée qu'a eu l'équivalent berlinois de la RATP. Et qui a séduit. Les consommateurs attirés par la vente de 500 paires de "chaussures-billets" ce mardi par la société de transport en commun berlinoise (BVG), pour voyager toute l'année sur une partie du réseau, ont formé une longue file d'attente dans le froid.

...qui demande juste un peu de souplesse pour levier le pied pour ouvrir le portillon. ;)

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Re: Revue de presse

Message non lupar alecjcclyon » 18 janv. 2018, 21:06

Proposition réseau tramway Lyon 2030 : https://www.google.com/maps/d/viewer?mi ... 00005&z=11
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Re: Revue de presse

Message non lupar Billy » 19 janv. 2018, 04:04

alecjcclyon a écrit :http://www.20minutes.fr/lyon/2204735-20180118-lyon-diffuseur-odeurs-bientot-installes-metros


On en parle déjà ici : http://www.lyon-en-lignes.org/forum/viewtopic.php?f=1&t=12951&p=205121#p205120 ;)
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Re: Revue de presse

Message non lupar tibidibtibo » 23 janv. 2018, 09:18

Début de l'atterrissage pour le Grand Paris Express : Métro du Grand Paris : Philippe concerte et pourrait retarder le projet sur lefigaro.fr !
Il est temps que ce projet évalué à 19 milliards au début et maintenant à 35 milliards redescende sur terre ...

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